oute sa vie, il aura tenu son pays d'une poigne de fer. Pour certains, il était une sorte de héros romantique de la révolution mais pour d'autres, il est un dictateur impitoyable qui a trahi sans scrupule la démocratie.
Son règne débute en 1959. Après deux ans de guérilla contre le régime de Fulgencio Batista, Fidel Castro entre finalement à La Havane. Largement appuyé par le peuple cubain, il force Batista à quitter le pouvoir avant d'établir son propre gouvernement. Une nouvelle ère vient de commencer.
Fidel Castro est né le 13 août 1926 à Biran, dans la province d'Oriente. La légende veut que ses prédispositions révolutionnaires se soient manifestées très tôt, au moment où il tentait d'entraîner les ouvriers de son père dans une grève. Il se tourne vers la révolte armée après avoir tenté de faire invalider devant les tribunaux le coup d'État de Batista. Le changement, pour lui, passera par la révolution.
Les premières années de pouvoir de Castro sont marquées par de nombreuses réformes. Il instaure un système de santé décent pour tous et il s'attaque au problème de l'analphabétisme. Mais rapidement, les tensions s'intensifient entre Cuba et les États-Unis. En 1961, une tentative d'invasion de la baie des Cochons est orchestrée par des exilés cubains formés avec l'aide des États-Unis.
L'opération est un échec mais elle attise la colère américaine. De plus en plus isolé face au reste du monde, Fidel Castro se rapproche de l'Union soviétique, avec qui il obtient un traité militaire. En 1962, les premières armes arrivent sur l'île. La tension est à son comble et le président américain John F. Kennedy annonce un blocus naval. Une guerre nucléaire semble inévitable.
Après six jours de négociations, Moscou accepte de retirer ses missiles sans que Fidel Castro ne soit impliqué dans les tractations. Puis, les décennies passent jusqu'à l'éclatement du bloc soviétique qui porte un dur coup à la société cubaine. Castro, lui, refuse de changer.
Mais, face à un pays en proie au marasme économique, Castro comprend qu'il n'a d'autre choix que de s'ouvrir au monde. Il accepte à contrecoeur des réformes, comme l'introduction du dollar américain dans l'économie cubaine. Son règne aura certes été bénéfique pour Cuba dans des domaines comme la santé ou l'éducation mais pour plusieurs, il demeure un dictateur impitoyable qui a bafoué les droits de l'individu. Devenu un véritable mythe vivant, il aura survécu à presque tous ses ennemis.
Avec les informations de Bruno Coulombe
Son règne débute en 1959. Après deux ans de guérilla contre le régime de Fulgencio Batista, Fidel Castro entre finalement à La Havane. Largement appuyé par le peuple cubain, il force Batista à quitter le pouvoir avant d'établir son propre gouvernement. Une nouvelle ère vient de commencer.
Fidel Castro est né le 13 août 1926 à Biran, dans la province d'Oriente. La légende veut que ses prédispositions révolutionnaires se soient manifestées très tôt, au moment où il tentait d'entraîner les ouvriers de son père dans une grève. Il se tourne vers la révolte armée après avoir tenté de faire invalider devant les tribunaux le coup d'État de Batista. Le changement, pour lui, passera par la révolution.
Les premières années de pouvoir de Castro sont marquées par de nombreuses réformes. Il instaure un système de santé décent pour tous et il s'attaque au problème de l'analphabétisme. Mais rapidement, les tensions s'intensifient entre Cuba et les États-Unis. En 1961, une tentative d'invasion de la baie des Cochons est orchestrée par des exilés cubains formés avec l'aide des États-Unis.
L'opération est un échec mais elle attise la colère américaine. De plus en plus isolé face au reste du monde, Fidel Castro se rapproche de l'Union soviétique, avec qui il obtient un traité militaire. En 1962, les premières armes arrivent sur l'île. La tension est à son comble et le président américain John F. Kennedy annonce un blocus naval. Une guerre nucléaire semble inévitable.
Après six jours de négociations, Moscou accepte de retirer ses missiles sans que Fidel Castro ne soit impliqué dans les tractations. Puis, les décennies passent jusqu'à l'éclatement du bloc soviétique qui porte un dur coup à la société cubaine. Castro, lui, refuse de changer.
Mais, face à un pays en proie au marasme économique, Castro comprend qu'il n'a d'autre choix que de s'ouvrir au monde. Il accepte à contrecoeur des réformes, comme l'introduction du dollar américain dans l'économie cubaine. Son règne aura certes été bénéfique pour Cuba dans des domaines comme la santé ou l'éducation mais pour plusieurs, il demeure un dictateur impitoyable qui a bafoué les droits de l'individu. Devenu un véritable mythe vivant, il aura survécu à presque tous ses ennemis.
Avec les informations de Bruno Coulombe