Les minorités ethniques ont rivalisé dans leurs prestations culturelles à travers différentes troupes aux tenues ou masques révélateurs de leurs identités, us et coutumes. Une véritable démonstration de des facettes culturelles qui ont su résister au temps et qu’elles préservent encore.
À Bandafassi, commune qui a abrité les festivités, du vendredi au dimanche dernier, le maire Mamadou Yéro Ba s’est dit heureux d’accueillir le festival dans sa localité. Elle constitue une porte d’entrée du Pays Bassari regroupant les minorités ethniques bassaris, bedicks, djalonkés et coniaguis. « Ce sont des moments de fraternité. La culture est le vecteur qui peut contribuer au rayonnement de notre commune, de notre région. Ce festival pourrait impacter positivement notre région. Ce sont des moments d’échanges, de convergence d’idées, de talents, un moyen de célébrer nos cultures, nos valeurs, nos traditions », a-t-il défendu lors de la cérémonie officielle d’ouverture.
Bandafassi fut le temps d’un weekend, le centre d’expressions culturelles de ce que regorge Kédougou, en termes de cultures séculaires issues de ces groupes éthiques dits minoritaires. Ainsi, « ces prestations témoignent de la richesse de notre patrimoine culturel. La culture façonne l’identité humaine. Nous sommes fiers d’être les ambassadeurs de notre culture. Il faut s’ouvrir au monde tout en luttant pour la préservation de nos cultures », a estimé Boubou Samoura, président de l’Association des minorités ethniques (Ame). Toujours est-il que « le festival favorise le dialogue et l’entraide entre toutes les communautés. Le thème du festival permet d’initier des réflexions sur des perspectives de développement des communautés, au-delà des festivités », a-t-il défendu.
D’après Le Soleil, le parrain de l’événement, Fodé Keita, maire de Dimboli et haut conseiller des collectivités territoriales, est aussi du même avis. « Ce festival leur permet de promouvoir le dialogue dans leur diversité culturelle. Le Pays Bassari montre qu’il est un centre culturel, une vitrine pour vendre la destination Sénégal, et en particulier, notre belle et panoramique région », a soutenu Keïta. Le parrain ajoute : « C’est un moyen de briser les barrières, de renforcer la symbiose entre les différentes cultures. La différence est un atout pour notre pays ».
Révolution culturelle
De l’avis du Directeur du patrimoine, Omar Badiane, « nous devons travailler à ce que cet évènement se passe avec plus de régularité ». Et, vingt-et-un ans après la première édition, le festival n’en est qu’à sa sixième édition.
Il reste un moment privilégié de partage, de démonstrations culturelles mais aussi de dialogue autour des thématiques de développement et de promotion socio-économiques des minorités ethniques.
Soutenu par l’Agence française de développement et la coopération entre le Conseil départemental de l’Isère (France) et celui de Kédougou, l’événement de cette année a été placé sous le thème : « Ma culture, mon identité pour un développement durable ». Réagissant à ce thème, lors de la cérémonie officielle d’ouverture qu’il a présidée, l’Adjoint au gouverneur chargé du Développement, Georges Samba Faye, a relevé qu’il colle bien avec l’esprit du Plan Sénégal émergent (Pse), en mettant l’accent sur la vision de la territorialisation.
« La réflexion est de voir comment la culture permet de servir le développement durable. Développer notre pays consiste à être à la hauteur de ses potentialités, accomplir une révolution culturelle. La culture est une économie puissante au sein d’un pays », a-t-il appuyé, tout en invitant à la promotion de telles initiatives pour préserver notre identité culturelle.
À Bandafassi, commune qui a abrité les festivités, du vendredi au dimanche dernier, le maire Mamadou Yéro Ba s’est dit heureux d’accueillir le festival dans sa localité. Elle constitue une porte d’entrée du Pays Bassari regroupant les minorités ethniques bassaris, bedicks, djalonkés et coniaguis. « Ce sont des moments de fraternité. La culture est le vecteur qui peut contribuer au rayonnement de notre commune, de notre région. Ce festival pourrait impacter positivement notre région. Ce sont des moments d’échanges, de convergence d’idées, de talents, un moyen de célébrer nos cultures, nos valeurs, nos traditions », a-t-il défendu lors de la cérémonie officielle d’ouverture.
Bandafassi fut le temps d’un weekend, le centre d’expressions culturelles de ce que regorge Kédougou, en termes de cultures séculaires issues de ces groupes éthiques dits minoritaires. Ainsi, « ces prestations témoignent de la richesse de notre patrimoine culturel. La culture façonne l’identité humaine. Nous sommes fiers d’être les ambassadeurs de notre culture. Il faut s’ouvrir au monde tout en luttant pour la préservation de nos cultures », a estimé Boubou Samoura, président de l’Association des minorités ethniques (Ame). Toujours est-il que « le festival favorise le dialogue et l’entraide entre toutes les communautés. Le thème du festival permet d’initier des réflexions sur des perspectives de développement des communautés, au-delà des festivités », a-t-il défendu.
D’après Le Soleil, le parrain de l’événement, Fodé Keita, maire de Dimboli et haut conseiller des collectivités territoriales, est aussi du même avis. « Ce festival leur permet de promouvoir le dialogue dans leur diversité culturelle. Le Pays Bassari montre qu’il est un centre culturel, une vitrine pour vendre la destination Sénégal, et en particulier, notre belle et panoramique région », a soutenu Keïta. Le parrain ajoute : « C’est un moyen de briser les barrières, de renforcer la symbiose entre les différentes cultures. La différence est un atout pour notre pays ».
Révolution culturelle
De l’avis du Directeur du patrimoine, Omar Badiane, « nous devons travailler à ce que cet évènement se passe avec plus de régularité ». Et, vingt-et-un ans après la première édition, le festival n’en est qu’à sa sixième édition.
Il reste un moment privilégié de partage, de démonstrations culturelles mais aussi de dialogue autour des thématiques de développement et de promotion socio-économiques des minorités ethniques.
Soutenu par l’Agence française de développement et la coopération entre le Conseil départemental de l’Isère (France) et celui de Kédougou, l’événement de cette année a été placé sous le thème : « Ma culture, mon identité pour un développement durable ». Réagissant à ce thème, lors de la cérémonie officielle d’ouverture qu’il a présidée, l’Adjoint au gouverneur chargé du Développement, Georges Samba Faye, a relevé qu’il colle bien avec l’esprit du Plan Sénégal émergent (Pse), en mettant l’accent sur la vision de la territorialisation.
« La réflexion est de voir comment la culture permet de servir le développement durable. Développer notre pays consiste à être à la hauteur de ses potentialités, accomplir une révolution culturelle. La culture est une économie puissante au sein d’un pays », a-t-il appuyé, tout en invitant à la promotion de telles initiatives pour préserver notre identité culturelle.