Tout laisse croire que les responsables de la Société générale de banques du Sénégal (Sgbs) snobent la justice nationale. A preuve, depuis le 15 octobre 2015, le patron de ladite banque, Yann De La Barre De Nanteuil et Cie «déchirent» les convocations de la justice sur le contentieux judiciaire qui les oppose au Groupe «Tarraf». Ils ont été représentés par leurs avocats, lors du procès qui a eu lieu jeudi dernier. Et les conseils du Groupe «Tarraf» ont campé dans leurs positions, demandant à la Sgbs de fournir la moindre preuve de l’existence ou la consommation du crédit de 2,8 milliards FCfa. Des pièces à conviction que les conseils de la Banque n’ont pu verser dans le dossier. Ainsi, les conseils du Groupe Tarraf ont demandé des dommages et intérêts de 60 milliards francs Cfa, soit 10 milliards Cfa pour chaque société. Et le Parquet a requis une application de la loi.
L’Obs, dans son édition n°3637 du samedi 7 au dimanche 8 …. 2015, que tout est parti d’une lettre «bizarre», reçue par le chef du groupe «Tarraf», dans laquelle il est mentionné ceci : «Cher Said – Nous faisons suite à notre correspondance du 27/1/2015 par laquelle, nous vous informons du déclassement sur recommandations de la Commission bancaire, des sociétés du groupe Tarraf. De votre engagement à nous payer la somme de 15 milliards FCfa pour solde de tout compte de notre créance – du 22/05/2015, qui fait la genèse de nos discussions et notre accord de recevoir la somme de 15 milliards francs Cfa. Ce, avec la médiation du ministère de l’Economie et des finances et qui devait être consignée dans un protocole d’accord, au plus tard, le 24/06/2015 du 12/06/2015 par laquelle, nous vous invitons à convenir d’un rendez-vous pour formaliser le protocole d’accord pour le remboursement de la somme de 15 milliards francs Cfa.»
Une correspondance qui a fait sursauter le patron de Tarraf. «Ces passages renferment des affirmations fausses et mensongères. Le prévenu tente de faire croire, dans ses correspondances, que les sociétés parties civiles ont pris des engagements pour payer la somme de 15 milliards francs Cfa et qu’elles s’étaient engagées à signer un protocole d’accord», fait savoir Me Boubacar Cissé, Conseil du groupe «Tarraf», dans la citation directe servie à la Sgbs et à son patron.
Mamadou SECK L'observateur
L’Obs, dans son édition n°3637 du samedi 7 au dimanche 8 …. 2015, que tout est parti d’une lettre «bizarre», reçue par le chef du groupe «Tarraf», dans laquelle il est mentionné ceci : «Cher Said – Nous faisons suite à notre correspondance du 27/1/2015 par laquelle, nous vous informons du déclassement sur recommandations de la Commission bancaire, des sociétés du groupe Tarraf. De votre engagement à nous payer la somme de 15 milliards FCfa pour solde de tout compte de notre créance – du 22/05/2015, qui fait la genèse de nos discussions et notre accord de recevoir la somme de 15 milliards francs Cfa. Ce, avec la médiation du ministère de l’Economie et des finances et qui devait être consignée dans un protocole d’accord, au plus tard, le 24/06/2015 du 12/06/2015 par laquelle, nous vous invitons à convenir d’un rendez-vous pour formaliser le protocole d’accord pour le remboursement de la somme de 15 milliards francs Cfa.»
Une correspondance qui a fait sursauter le patron de Tarraf. «Ces passages renferment des affirmations fausses et mensongères. Le prévenu tente de faire croire, dans ses correspondances, que les sociétés parties civiles ont pris des engagements pour payer la somme de 15 milliards francs Cfa et qu’elles s’étaient engagées à signer un protocole d’accord», fait savoir Me Boubacar Cissé, Conseil du groupe «Tarraf», dans la citation directe servie à la Sgbs et à son patron.
Mamadou SECK L'observateur