"A chaque session du Conseil municipal de la commune de Bambey, je remarquais que lorsqu'on procédait à l'appel nominatif, on citait son nom. Mais, elle était toujours déclarée absente. Cela m'a intriguée et j'ai voulu en sa voir plus. Lors de la dernière session du Conseil municipal de Bambey, le 29 février dernier, la même scène s'est produite. Je me suis demandé comment elle pouvait être à la fois député, conseillère municipale et présidente de Conseil départemental de Bambey. C'est alors que j'ai procédé à des vérifications et j'ai saisi le ministère de tutelle pour dénoncer ce cumul qui est interdit par le Code des collectivités locales. Le Code dit clairement que nul ne peut cumuler plus de deux postes électifs", explique Fatou Sène à nos confrères.
A la question de savoir si elle n'a pas été influencée, comme le pense Aïda Mbodj, Mme Sène balaie d'un revers de main ces allégations. "Ceux qui disent qu'il y a des gens derrière l'acte que j'ai posé racontent des contrevérités. Il n'en est rien. Personne n'est derrière moi. Et je n'ai aucun problème avec Aïda Mbodj. Même si nous ne sommes pas dans le même parti, nous n'avons jamais eu de problèmes. Je ne vois pas pourquoi j'aurais des problèmes avec elle. J'ai la conscience tranquille (...) Je n'ai fait que mon devoir en posant cet acte citoyen. J'ai dénoncé une situation qui, à mes yeux, était anormale. C'est par principe que j'ai posé cet acte", dit-elle.
A la question de savoir si elle n'a pas été influencée, comme le pense Aïda Mbodj, Mme Sène balaie d'un revers de main ces allégations. "Ceux qui disent qu'il y a des gens derrière l'acte que j'ai posé racontent des contrevérités. Il n'en est rien. Personne n'est derrière moi. Et je n'ai aucun problème avec Aïda Mbodj. Même si nous ne sommes pas dans le même parti, nous n'avons jamais eu de problèmes. Je ne vois pas pourquoi j'aurais des problèmes avec elle. J'ai la conscience tranquille (...) Je n'ai fait que mon devoir en posant cet acte citoyen. J'ai dénoncé une situation qui, à mes yeux, était anormale. C'est par principe que j'ai posé cet acte", dit-elle.