Elle est certe petite mais Fatou Binetou Ndiaye se rappelle tout ce qui s’est passé lors de son kidnapping à Rufisque il y a deux mois. La fillette, retrouvée par la Division des investigations criminelles (Dic) explique à l’Observateur, son “aventure” et assure qu’elle n’a pas été maltraitée.
“Le jour de mon enlèvement, mon ravisseur ma demandé de le suivre pour qu’il m’achète le goûter avant de rentrer en classe. Ma maîtresse qui nous a croisés lui a même demandé pourquoi il s’adressait à moi et lui a répondu qu’il était mon frère et qu’il voulait juste me payer le goûter.
Il a réussi à me convaincre de le suivre et il m’a fait entrer dans un véhicule et nous avons effectué un long voyage. Nous sommes restés longtemps à bord du véhicule. Je me rappelle que nous sommes entrés dans une gigantesque pirogue. Là où nous étions, c’était une grande maison. Nous étions trois petites filles et il y avait dans la maison une maman qui nous préparait à manger. Je n’étais pas du tout maltraité. On me donnais beaucoup de choses à manger.
On m’achetait souvent des bonbons, du pain)chocolat et il y avait beaucoup de fruits, notamment des mangues et des oranges. Vraiment la-bas, c’est un endroit où il fait bon vivre. La nuit, nous, les 3 petites filles, dormions ensemble”Mon ravisseur venait de temps à autre me voir et il repartait.
Malgré cela, ajoute-t-elle, elle avait la nostalgie de ses parents. “Je pleurais pour leur demander de me ramener chez moi. Mais à chaque fois, il (le ravisseur) me calmait en m’achetant des bonbons. C’est pourquoi je dis que la Casamance est meilleure qu’ici. Celui qui m’a enlevée, je le connais bien. C’est pourquoi, lorsqu’il m’a demandé de le suivre pour qu’il m’achète un goûter, je l’ai suivi, même si au départ j’avais refusé parce que je lui avais dit que j’allais à l’école”, raconte-t-elle.
Actusen.com
“Le jour de mon enlèvement, mon ravisseur ma demandé de le suivre pour qu’il m’achète le goûter avant de rentrer en classe. Ma maîtresse qui nous a croisés lui a même demandé pourquoi il s’adressait à moi et lui a répondu qu’il était mon frère et qu’il voulait juste me payer le goûter.
Il a réussi à me convaincre de le suivre et il m’a fait entrer dans un véhicule et nous avons effectué un long voyage. Nous sommes restés longtemps à bord du véhicule. Je me rappelle que nous sommes entrés dans une gigantesque pirogue. Là où nous étions, c’était une grande maison. Nous étions trois petites filles et il y avait dans la maison une maman qui nous préparait à manger. Je n’étais pas du tout maltraité. On me donnais beaucoup de choses à manger.
On m’achetait souvent des bonbons, du pain)chocolat et il y avait beaucoup de fruits, notamment des mangues et des oranges. Vraiment la-bas, c’est un endroit où il fait bon vivre. La nuit, nous, les 3 petites filles, dormions ensemble”Mon ravisseur venait de temps à autre me voir et il repartait.
Malgré cela, ajoute-t-elle, elle avait la nostalgie de ses parents. “Je pleurais pour leur demander de me ramener chez moi. Mais à chaque fois, il (le ravisseur) me calmait en m’achetant des bonbons. C’est pourquoi je dis que la Casamance est meilleure qu’ici. Celui qui m’a enlevée, je le connais bien. C’est pourquoi, lorsqu’il m’a demandé de le suivre pour qu’il m’achète un goûter, je l’ai suivi, même si au départ j’avais refusé parce que je lui avais dit que j’allais à l’école”, raconte-t-elle.
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