Un décor lugubre s’offre à perte de vue dans les quartiers habituellement secoués par les inondations. Des maisons vides et abandonnées se dessinent par centaines dans beaucoup de communes de la banlieue. Les eaux y dictent leur loi.
C’est le cas au quartier Afia où il n’y a pas eu de repos depuis quelques jours, avec ces fortes pluies. Les femmes, « armées» de balais et de râteaux, tentent d’évacuer les eaux. Des centaines de familles pataugent. Pour se mouvoir, il faut des charrettes.
Cependant, une question taraude l’esprit. « Que faire face aux inondations. » « Nous ne vivons plus. Nous sommes des laissés-pour-compte par ce régime qui ne cesse d’année en année de déclencher un plan Orsec (Organisation des secours) », tonnent les populations visiblement dépassées.
De nombreuses maisons sont envahies par des herbes sauvages qui cachent mal la profondeur des eaux. Le remblai que les habitants avaient comme solution n’a pas eu l’effet escompté.
Malgré les camions de gravats, et les charrettes d’ordures déversées ça et là pour barrer la route aux eaux, rien n’y fait. L’eau est verdâtre et puante. A la longue, elle a pris le dessus sur les murs qui ne tiennent plus du fait de l’humidité permanente.
« Nous sommes sur le qui-vive », alertent les populations qui disent en avoir « ras-le- bol des eaux ».
Marème Ndiaye, en larmes, témoigne : «Si nous vivons cette situation, c’est à cause des inondations. Et nous ne voulons plus de sable pour remblayer le coin. Des maisons ont été ensevelies. Avec une odeur nauséabonde qui se dégage. Depuis trois jours, nous ne dormons plus. Et nous pensions ne plus vivre cette situation, vu les assurances du ministre selon qui, les travaux entamés seront efficaces. Des paroles en l’air. »
Yeumbeul, Diamagueune, Mbao : souffrance au quotidien A Yeumbeul, Thiaroye, Djiddah Thiaroye kao, Keur Massar, les populations sont dans de sales eaux. Des sapeurs-pompiers qui s’affairent pour faire démarrer une motopompe, tentent de raccorder des tuyaux pour évacuer les eaux.
Des jeunes, des femmes crient au secours. Chez les Ndiaye, le lit est posé sur des briques. Les ustensiles de cuisine traînent pêle-mêle. Une désolation qui mine toute une famille.
« C’est ce que nous vivons pendant des années. Guinaw rail est vraiment laissé en rade », explique une dame qui tente d’évacuer l’eau de son perron.
Plus loin, le garage des clandos. Même décor. Les eaux stagnent. A quelques mètres de là, les populations ont disposé des briques en sorte de balise pour gagner l’autre côté de la rue. Dans ce coin « dévalorisé » par les eaux, les mouches n’épargnent pas les visiteurs.
Coumba Bâ, ménagère : « Les enfants sont exposés aux maladies de la peau. Beaucoup de nos jeunes sont désemparés. Que les autorités nous aident. »
A Keur Massar, les jeunes ont manifesté leur colère, malgré la présence des pandores. « Nous sommes persécutés par les eaux et cette année, c’est pire. Avec cet hivernage, des concessions sont détruites par les eaux. C’est difficile au moment où l’on nous parle de Sénégal émergent. Nous sommes des oubliés de cette émergence », déplorent nos interlocuteurs.
Rewmi
C’est le cas au quartier Afia où il n’y a pas eu de repos depuis quelques jours, avec ces fortes pluies. Les femmes, « armées» de balais et de râteaux, tentent d’évacuer les eaux. Des centaines de familles pataugent. Pour se mouvoir, il faut des charrettes.
Cependant, une question taraude l’esprit. « Que faire face aux inondations. » « Nous ne vivons plus. Nous sommes des laissés-pour-compte par ce régime qui ne cesse d’année en année de déclencher un plan Orsec (Organisation des secours) », tonnent les populations visiblement dépassées.
De nombreuses maisons sont envahies par des herbes sauvages qui cachent mal la profondeur des eaux. Le remblai que les habitants avaient comme solution n’a pas eu l’effet escompté.
Malgré les camions de gravats, et les charrettes d’ordures déversées ça et là pour barrer la route aux eaux, rien n’y fait. L’eau est verdâtre et puante. A la longue, elle a pris le dessus sur les murs qui ne tiennent plus du fait de l’humidité permanente.
« Nous sommes sur le qui-vive », alertent les populations qui disent en avoir « ras-le- bol des eaux ».
Marème Ndiaye, en larmes, témoigne : «Si nous vivons cette situation, c’est à cause des inondations. Et nous ne voulons plus de sable pour remblayer le coin. Des maisons ont été ensevelies. Avec une odeur nauséabonde qui se dégage. Depuis trois jours, nous ne dormons plus. Et nous pensions ne plus vivre cette situation, vu les assurances du ministre selon qui, les travaux entamés seront efficaces. Des paroles en l’air. »
Yeumbeul, Diamagueune, Mbao : souffrance au quotidien A Yeumbeul, Thiaroye, Djiddah Thiaroye kao, Keur Massar, les populations sont dans de sales eaux. Des sapeurs-pompiers qui s’affairent pour faire démarrer une motopompe, tentent de raccorder des tuyaux pour évacuer les eaux.
Des jeunes, des femmes crient au secours. Chez les Ndiaye, le lit est posé sur des briques. Les ustensiles de cuisine traînent pêle-mêle. Une désolation qui mine toute une famille.
« C’est ce que nous vivons pendant des années. Guinaw rail est vraiment laissé en rade », explique une dame qui tente d’évacuer l’eau de son perron.
Plus loin, le garage des clandos. Même décor. Les eaux stagnent. A quelques mètres de là, les populations ont disposé des briques en sorte de balise pour gagner l’autre côté de la rue. Dans ce coin « dévalorisé » par les eaux, les mouches n’épargnent pas les visiteurs.
Coumba Bâ, ménagère : « Les enfants sont exposés aux maladies de la peau. Beaucoup de nos jeunes sont désemparés. Que les autorités nous aident. »
A Keur Massar, les jeunes ont manifesté leur colère, malgré la présence des pandores. « Nous sommes persécutés par les eaux et cette année, c’est pire. Avec cet hivernage, des concessions sont détruites par les eaux. C’est difficile au moment où l’on nous parle de Sénégal émergent. Nous sommes des oubliés de cette émergence », déplorent nos interlocuteurs.
Rewmi