L’avocat de la défense s’est, quant à lui, focalisé sur le rapport du commissaire de police de Fatick qui semble disculper ses éléments ainsi que sur le rapport d’autopsie qui fait état de «mort naturelle», pour pouvoir tirer d’affaire ses clients.
Cette affaire remonte au lundi 10 février 2020. Aux environs de 12h, les éléments de la Section de recherches du Commissariat urbain de Fatick recevaient un appel anonyme les informant de la présence de jeunes en train de fumer du chanvre indien au niveau de l’arène sise au quartier Mboubane.
A l’arrivée des limiers, certains jeunes étaient parvenus à s’échapper, mais Amadou Lamine Koïta et Djibril Dabo ont, eux, eu la malchance d’être appréhendés. Conduits à bord d’un véhicule particulier à la plage de Malango, ces deux jeunes auraient été rudement tabassés par les policiers. Très mal en point et saignant du nez et de la bouche, Lamine Koïta a été ensuite acheminé à l’hôpital régional de Fatick où il décéda quelque temps après. L’avocat réclame 500 millions F de dommages à payer
Les éléments de la Brigade de recherches du Commissariat urbain de Fatick que sont Sidy Mohamed Sidibé, Omar Lô, Demba Kébé, Birame Faye et Souleymane Ly seront édifiés sur leur sort le 6 mai prochain, lors du délibéré qui sera prononcé par la Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Fatick.
Et ils encourent une peine d’emprisonnement ferme si bien sûr le Tribunal suit le procureur de la République qui, dans son réquisitoire, a requis contre eux une peine de 2 ans dont 3 mois ferme, en se fondant essentiellement sur le fait que ce sont les violences qu’ils ont exercées sur la personne de Lamine Koïta qui ont été à l’origine de sa mort.
Le Quotidien
Cette affaire remonte au lundi 10 février 2020. Aux environs de 12h, les éléments de la Section de recherches du Commissariat urbain de Fatick recevaient un appel anonyme les informant de la présence de jeunes en train de fumer du chanvre indien au niveau de l’arène sise au quartier Mboubane.
A l’arrivée des limiers, certains jeunes étaient parvenus à s’échapper, mais Amadou Lamine Koïta et Djibril Dabo ont, eux, eu la malchance d’être appréhendés. Conduits à bord d’un véhicule particulier à la plage de Malango, ces deux jeunes auraient été rudement tabassés par les policiers. Très mal en point et saignant du nez et de la bouche, Lamine Koïta a été ensuite acheminé à l’hôpital régional de Fatick où il décéda quelque temps après. L’avocat réclame 500 millions F de dommages à payer
Les éléments de la Brigade de recherches du Commissariat urbain de Fatick que sont Sidy Mohamed Sidibé, Omar Lô, Demba Kébé, Birame Faye et Souleymane Ly seront édifiés sur leur sort le 6 mai prochain, lors du délibéré qui sera prononcé par la Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Fatick.
Et ils encourent une peine d’emprisonnement ferme si bien sûr le Tribunal suit le procureur de la République qui, dans son réquisitoire, a requis contre eux une peine de 2 ans dont 3 mois ferme, en se fondant essentiellement sur le fait que ce sont les violences qu’ils ont exercées sur la personne de Lamine Koïta qui ont été à l’origine de sa mort.
Le Quotidien