La Haute Cour de justice de la Gambie a rendu hier son verdict sur le procès d’Ousainou Darboe et Cie. Sur la vingtaine d’accusés, un seul, Yahya Bah a échappé au glaive de la juge Dada. Mais la condamnation la plus affligeante est sans doute celle de Fanta Darboe Jawara, nièce du leader de l’opposition gambienne. La dame qui vit avec son mari et ses deux filles aux Etats-Unis, était revenue en Gambie pour la première fois après 11 ans, pour rendre visite à sa mère et à son oncle. C’est aux alentours de chez ce dernier qu’elle a été arrêtée, la veille de son retour aux Etats-unis.
Dans une déclaration écrite à la Cour au début du procès, elle avait affirmé qu’au moment de son arrestation, elle n’était certes pas loin du lieu de la manifestation, mais n’y a pas pris part, car elle s’occupait en ce moment des préparatifs de son voyage retour.
«Innocente», mais condamnée pour ne pas s’être défendue
D’ailleurs, son mari Ebrima Jawara, a reçu un document écrit expliquant la décision du juge de la Haute Cour et qui confirme sa déclaration. «Elle (la juge) dit qu’il n’y avait aucune preuve contre ma femme, qu’elle ne faisait pas partie de la manifestation, mais elle doit se défendre», a révélé Ebrima Jawara au journal local, «The Frederic news-post». Et de regretter que sa femme soit condamnée juste parce qu’elle ne s’était pas défendue.
En effet, Fanta Darboe Jawara a respecté la dynamique de groupe des accusés, qui avaient tous refusé systématiquement de s’exprimer en audience et de collaborer avec le Tribunal, après le boycott de leurs avocats.
Et le mari de préciser qu’il attendait des informations supplémentaires des autorités américaines ; surtout sur la possibilité de faire appel de la décision condamnant sa femme à trois ans ferme.
Au pays de l’Oncle Sam, M Jawara et ses deux filles se battent depuis, pour sensibiliser l’opinion sur le cas de Fanta D Jawara et n’ont cessé d’appeler à sa libération, soulignant qu’elle n’avait rien à voir avec les faits qui lui sont reprochés et que tout simplement, elle s’était retrouvée au mauvais endroit et au mauvais moment.
D’ailleurs l’’ambassade des Etats Unis à Banjul, qui l’assiste comme tout citoyen américain, suit le dossier de la dame depuis son arrestation et un agent de la chancellerie est allé lui rendre visite en prison.
Dans une déclaration écrite à la Cour au début du procès, elle avait affirmé qu’au moment de son arrestation, elle n’était certes pas loin du lieu de la manifestation, mais n’y a pas pris part, car elle s’occupait en ce moment des préparatifs de son voyage retour.
«Innocente», mais condamnée pour ne pas s’être défendue
D’ailleurs, son mari Ebrima Jawara, a reçu un document écrit expliquant la décision du juge de la Haute Cour et qui confirme sa déclaration. «Elle (la juge) dit qu’il n’y avait aucune preuve contre ma femme, qu’elle ne faisait pas partie de la manifestation, mais elle doit se défendre», a révélé Ebrima Jawara au journal local, «The Frederic news-post». Et de regretter que sa femme soit condamnée juste parce qu’elle ne s’était pas défendue.
En effet, Fanta Darboe Jawara a respecté la dynamique de groupe des accusés, qui avaient tous refusé systématiquement de s’exprimer en audience et de collaborer avec le Tribunal, après le boycott de leurs avocats.
Et le mari de préciser qu’il attendait des informations supplémentaires des autorités américaines ; surtout sur la possibilité de faire appel de la décision condamnant sa femme à trois ans ferme.
Au pays de l’Oncle Sam, M Jawara et ses deux filles se battent depuis, pour sensibiliser l’opinion sur le cas de Fanta D Jawara et n’ont cessé d’appeler à sa libération, soulignant qu’elle n’avait rien à voir avec les faits qui lui sont reprochés et que tout simplement, elle s’était retrouvée au mauvais endroit et au mauvais moment.
D’ailleurs l’’ambassade des Etats Unis à Banjul, qui l’assiste comme tout citoyen américain, suit le dossier de la dame depuis son arrestation et un agent de la chancellerie est allé lui rendre visite en prison.