A date de publication de cet article, aucun bilan humain ou matériel n'a été rapporté concernant les violences qui ont entouré la convocation de M. Sonko. L'homme politique est poursuivi pour plusieurs chefs d'accusation, mais affirme qu'il s'agit d'une tentative des autorités pour le réduire au silence ainsi que son parti, en procédant à des arrestations arbitraires.
Un péage en feu, surplombé d'épais nuages de fumée noir. "Autoroute. Dakar", légendent sobrement les internautes qui partagent cette photo.
L'image cumule plus de 600 partages sur Facebook, moins de 24 heures après que plusieurs quartiers de Dakar ont été le théâtre de scènes de guérilla entre jeunes Sénégalais et forces de l'ordre pendant la comparution de l'opposant Ousmane Sonko dans un procès dont pourrait dépendre sa candidature à la présidentielle de 2024.
Le politicien est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, pour "diffamation, injures et faux". Outre cette affaire, M. Sonko fait l'objet depuis deux ans d'une autre procédure pour "viols et menaces de mort" après une plainte d'une employée d'un salon de beauté de Dakar où il allait se faire masser.
Ces deux dossiers judiciaires font peser une hypothèque sur sa candidature à la présidentielle de 2024 et sont sources de tensions depuis deux ans dans ce pays réputé être un rare îlot de stabilité dans une région troublée. M. Sonko crie au complot ourdi par le pouvoir pour l'éliminer politiquement, alors que le président en exercice Macky Sall entretient le doute quant à son intention de briguer ou non un troisième mandat.
Source AFP Fact Check
Un péage en feu, surplombé d'épais nuages de fumée noir. "Autoroute. Dakar", légendent sobrement les internautes qui partagent cette photo.
L'image cumule plus de 600 partages sur Facebook, moins de 24 heures après que plusieurs quartiers de Dakar ont été le théâtre de scènes de guérilla entre jeunes Sénégalais et forces de l'ordre pendant la comparution de l'opposant Ousmane Sonko dans un procès dont pourrait dépendre sa candidature à la présidentielle de 2024.
Le politicien est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, pour "diffamation, injures et faux". Outre cette affaire, M. Sonko fait l'objet depuis deux ans d'une autre procédure pour "viols et menaces de mort" après une plainte d'une employée d'un salon de beauté de Dakar où il allait se faire masser.
Ces deux dossiers judiciaires font peser une hypothèque sur sa candidature à la présidentielle de 2024 et sont sources de tensions depuis deux ans dans ce pays réputé être un rare îlot de stabilité dans une région troublée. M. Sonko crie au complot ourdi par le pouvoir pour l'éliminer politiquement, alors que le président en exercice Macky Sall entretient le doute quant à son intention de briguer ou non un troisième mandat.
Source AFP Fact Check