C’est un bâtiment flambant neuf qui a été réceptionné et inauguré pour abriter le service de la justice de proximité dans la commune de Bambilor. Il s’agit, à travers cette démarche, de faciliter l’accès à la justice des justiciables, à travers la mise en place des mécanismes alternatifs de règlement des conflits sociaux mineurs. Et cela, en particulier dans une commune en pleine expansion, avec un croît démographique prononcé.
« Jadis petite bourgade, Bambilor a connu un développement fulgurant. Par conséquent, l’augmentation de la population a engendré l’intensification des échanges socio-économiques, ce qui génère forcément un contentieux pour lequel la Maison de Justice est appelée à jouer un rôle important », a dit Aïcha Gassama Tall.
De l’avis de la représentante du ministre de la Justice, la Maison de la Justice va participer à la préservation de la paix sociale dans toute cette zone de Bambilor, au désengorgement des juridictions et facilitera l’accès à la justice aux populations. Ces Maisons de Justice s’inscrivent dans le cadre du PARED (Projet d’appui au renforcement de l’Etat de Droit), qui prévoit la construction de 12 Maisons de Justice.
Cette coopération judiciaire est régie par le traité de Lisbonne de 2009, qui garantit le respect des droits humains et la promotion des droits ces droit
« Ce traité de Lisbonne confère à l’Union européenne, la mission d’appuyer la démocratie et les droits humains à travers le monde. Dans ce cadre, l’appui à la justice et à la réforme de l’Etat de droit constitue un mécanisme essentiel de promotion de la gouvernance démocratique, de l’égalité des genres et du respect des droits humains », a expliqué Amaury Host, chef d'équipe gouvernance et stabilité Ue.
A travers, ces Maisons de Justice, il s’agit d’un dispositif de justice de proximité pour permettre aux citoyens d’avoir un accès facile à l’information juridique et pour leur offrir, « un mode d’offre alternatif de règlement des conflits, inspiré par la tradition Ouest-africaine, en reprenant les principes et les modes de régulation traditionnels des conflits familiaux et des litiges privés, tout en assurant l’application du droit moderne », a dit le diplomate européen.
Selon Mademba Guèye, le directeur de la Justice de proximité, les citoyens pourront avoir un meilleur accès à l’information et l’orientation. Aussi, pour les problèmes mineurs, ils pourront avoir une médiation et une conciliation entre les parties en conflit sous la supervision du procureur, en plus de les aider dans l’acquisition de certains papiers, comme les extraits de casiers et les certificats de nationalité.
Lancées en 2004, les Maisons de Justice ont enregistré des résultats encourageants entre 2006 et 2021, qui augurent de la poursuite du programme de maillage du territoire national. En effet, de 2006 à 2021, entre autres résultats, un taux de 75% de médiation a été réussi sur 175.268 dossiers traités.
Entre 2010 et 2021, elles ont aidé à recouvrer de « petites créances » pour un montant global de 3.197.104.346 francs Cfa, a déclaré Mme Aïcha Gassama Tall. Déjà, 30 Maisons de Justice ont été réalisées à travers les régions et le programme se poursuivra avec le partenariat de l’Ue, selon son représentant.
« Jadis petite bourgade, Bambilor a connu un développement fulgurant. Par conséquent, l’augmentation de la population a engendré l’intensification des échanges socio-économiques, ce qui génère forcément un contentieux pour lequel la Maison de Justice est appelée à jouer un rôle important », a dit Aïcha Gassama Tall.
De l’avis de la représentante du ministre de la Justice, la Maison de la Justice va participer à la préservation de la paix sociale dans toute cette zone de Bambilor, au désengorgement des juridictions et facilitera l’accès à la justice aux populations. Ces Maisons de Justice s’inscrivent dans le cadre du PARED (Projet d’appui au renforcement de l’Etat de Droit), qui prévoit la construction de 12 Maisons de Justice.
Cette coopération judiciaire est régie par le traité de Lisbonne de 2009, qui garantit le respect des droits humains et la promotion des droits ces droit
« Ce traité de Lisbonne confère à l’Union européenne, la mission d’appuyer la démocratie et les droits humains à travers le monde. Dans ce cadre, l’appui à la justice et à la réforme de l’Etat de droit constitue un mécanisme essentiel de promotion de la gouvernance démocratique, de l’égalité des genres et du respect des droits humains », a expliqué Amaury Host, chef d'équipe gouvernance et stabilité Ue.
A travers, ces Maisons de Justice, il s’agit d’un dispositif de justice de proximité pour permettre aux citoyens d’avoir un accès facile à l’information juridique et pour leur offrir, « un mode d’offre alternatif de règlement des conflits, inspiré par la tradition Ouest-africaine, en reprenant les principes et les modes de régulation traditionnels des conflits familiaux et des litiges privés, tout en assurant l’application du droit moderne », a dit le diplomate européen.
Selon Mademba Guèye, le directeur de la Justice de proximité, les citoyens pourront avoir un meilleur accès à l’information et l’orientation. Aussi, pour les problèmes mineurs, ils pourront avoir une médiation et une conciliation entre les parties en conflit sous la supervision du procureur, en plus de les aider dans l’acquisition de certains papiers, comme les extraits de casiers et les certificats de nationalité.
Lancées en 2004, les Maisons de Justice ont enregistré des résultats encourageants entre 2006 et 2021, qui augurent de la poursuite du programme de maillage du territoire national. En effet, de 2006 à 2021, entre autres résultats, un taux de 75% de médiation a été réussi sur 175.268 dossiers traités.
Entre 2010 et 2021, elles ont aidé à recouvrer de « petites créances » pour un montant global de 3.197.104.346 francs Cfa, a déclaré Mme Aïcha Gassama Tall. Déjà, 30 Maisons de Justice ont été réalisées à travers les régions et le programme se poursuivra avec le partenariat de l’Ue, selon son représentant.