Pour un développement du tissu industriel basé sur la transformation de ce que nous produisons et la promotion d’une bourgeoisie industrielle nationale
Industrie, transformation agroalimentaire
Depuis les indépendances, le secteur secondaire a toujours été le maillon faible de notre économie par sa contribution au PIB : 13,6 % en 1960 à 24,7 % en 2021 (données Banque Mondiale). Les difficultés socio-économiques que nous rencontrons s´expliquent non seulement par la faiblesse de son secteur industriel, mais également par la répartition déséquilibrée des unités économiques sur le territoire national. Le premier recensement général des entreprises publié par l´ANSD en 2016 a révélé que la plus grande partie de l´activité économique du pays est concentrée dans la partie Ouest et Centre-Ouest du pays. Quatre régions ; Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack, 8,8% du territoire, abritent à elles seules 66,3% des unités économiques.
1 - La restructuration du tissu industriel pour booster l’économie nationale
Nous impulserons une industrialisation structurée et pérenne de l’économie sénégalaise reposant sur un modèle inclusif et transversal. Ce modèle s’adossera sur une industrialisation par pôle. Pour ce faire, nous partirons des richesses de chacun des huit (8) grands pôles de développement économique ;
Nous instaurons pour chaque grand pôle, plusieurs zones industrielles avec tous les prérequis (électricité, eau, moyens de communications etc.) pour faciliter l’implantation et le déploiement des entreprises transformatrices des produits issus dudit pôle ;
Nous mettrons en place une cartographie dynamique pour chaque pôle pour permettre le suivi à chaque moment de la répartition des zones industrielles et leur évolution. Cette cartographie affichera en temps réel pour chaque zone, la superficie qui lui a été allouée, le nombre d’unités industrielles en activité et les lots disponibles pour les promoteurs ;
Nous faciliterons le transport des matières premières vers le lieu de transformation en accélérant le développement des infrastructures routiéres et nous rénoverons et renforcerons les infrastructures du réseau ferrés pour faciliter l’échange et le transport inter pôles.
2 - la mise en place d’un plan d’accélération industrielle du Sénégal (pais) 2024-2029 : un catalyseur intégré de la croissance
Nous réduirons l’atomisation sectorielle afin de construire une industrie mieux intégrée. Ce chantier repose sur la mise en place d’écosystèmes industriels ayant vocation à créer une nouvelle dynamique et une nouvelle relation entre grands groupes et PME ;
Nous mettrons en place des outils de soutien adaptés au tissu industriel. L’amélioration de la compétitivité́ des PME est un enjeu crucial pour la concrétisation duquel le PAIS prévoit une série de mesures intégrées afin d’assurer un accompagnement adapté aux besoins des entreprises et de leur fournir un cadre favorable au développement de leurs activités .
Nous mettrons en place un comité́ interministériel de suivi de la mise en œuvre du PAIS. Ce comité veillera à la réalisation des projets initiés et à l’exécution des conventions conclues entre les divers partenaires impliqués. Dans un souci de bonne gouvernance de cette nouvelle stratégie, la convergence des structures de promotion de l’investissement industriel au sein d’une « équipe Sénégal » permettra l’émergence de projets phares;
3 - la transformation des produits agricoles, forestiers, d’élevage et halieutiques comme levier de promotion du « consommer local »
Nous procéderons à la territorialisation du développement de l’industrie agroalimentaire :
La zone des Niayes et la vallée du fleuve Sénégal serviront de hub pour la transformation des cultures maraîchères ;
La Casamance centralisera des unités de transformation de la mangue en divers produits (jus, marmelade, mangue séchée, vinaigre, pulpe) et d’autres produits forestiers tels que le « madd » et la noix d’anacarde ;
La région du Sine Saloum, cœur du bassin arachidier servira de point névralgique pour l’arachide et produits dérivés (huile, tourteau, poudre d’arachide, etc.) ;
La zone sylvopastorale du Ferlo sera le hub de la transformation des produits alimentaires d’origine animale ;
La petite côte va centraliser les unités de transformation des produits halieutiques.
Nous renforcerons les agropoles existantes et en créerons d’autres avec comme objectif principal d’établir des liens avec les petits exploitants agricoles qui par des mécanismes internes sont reliés aux grandes chaînes de valeur agricoles ;
Nous implanterons des incubateurs ou plateformes au niveau départemental pour servir de réceptacle aux productions issues des communes rurales. Ces derniers seraient connectés aux modules régionaux des agropoles.
Nous promouvrons le concept du « consommer sénégalais ». A cet effet, un programme de vulgarisation et sensibilisation sera lancé en rapport avec les atouts et les avantages comparatifs des produits locaux face aux produits concurrents venus de l’extérieur ;
Nous procéderons à une articulation rigoureuse des secteurs de la production agricole et de la transformation et développement de synergies.
Industrie, transformation agroalimentaire
Depuis les indépendances, le secteur secondaire a toujours été le maillon faible de notre économie par sa contribution au PIB : 13,6 % en 1960 à 24,7 % en 2021 (données Banque Mondiale). Les difficultés socio-économiques que nous rencontrons s´expliquent non seulement par la faiblesse de son secteur industriel, mais également par la répartition déséquilibrée des unités économiques sur le territoire national. Le premier recensement général des entreprises publié par l´ANSD en 2016 a révélé que la plus grande partie de l´activité économique du pays est concentrée dans la partie Ouest et Centre-Ouest du pays. Quatre régions ; Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack, 8,8% du territoire, abritent à elles seules 66,3% des unités économiques.
1 - La restructuration du tissu industriel pour booster l’économie nationale
Nous impulserons une industrialisation structurée et pérenne de l’économie sénégalaise reposant sur un modèle inclusif et transversal. Ce modèle s’adossera sur une industrialisation par pôle. Pour ce faire, nous partirons des richesses de chacun des huit (8) grands pôles de développement économique ;
Nous instaurons pour chaque grand pôle, plusieurs zones industrielles avec tous les prérequis (électricité, eau, moyens de communications etc.) pour faciliter l’implantation et le déploiement des entreprises transformatrices des produits issus dudit pôle ;
Nous mettrons en place une cartographie dynamique pour chaque pôle pour permettre le suivi à chaque moment de la répartition des zones industrielles et leur évolution. Cette cartographie affichera en temps réel pour chaque zone, la superficie qui lui a été allouée, le nombre d’unités industrielles en activité et les lots disponibles pour les promoteurs ;
Nous faciliterons le transport des matières premières vers le lieu de transformation en accélérant le développement des infrastructures routiéres et nous rénoverons et renforcerons les infrastructures du réseau ferrés pour faciliter l’échange et le transport inter pôles.
2 - la mise en place d’un plan d’accélération industrielle du Sénégal (pais) 2024-2029 : un catalyseur intégré de la croissance
Nous réduirons l’atomisation sectorielle afin de construire une industrie mieux intégrée. Ce chantier repose sur la mise en place d’écosystèmes industriels ayant vocation à créer une nouvelle dynamique et une nouvelle relation entre grands groupes et PME ;
Nous mettrons en place des outils de soutien adaptés au tissu industriel. L’amélioration de la compétitivité́ des PME est un enjeu crucial pour la concrétisation duquel le PAIS prévoit une série de mesures intégrées afin d’assurer un accompagnement adapté aux besoins des entreprises et de leur fournir un cadre favorable au développement de leurs activités .
Nous mettrons en place un comité́ interministériel de suivi de la mise en œuvre du PAIS. Ce comité veillera à la réalisation des projets initiés et à l’exécution des conventions conclues entre les divers partenaires impliqués. Dans un souci de bonne gouvernance de cette nouvelle stratégie, la convergence des structures de promotion de l’investissement industriel au sein d’une « équipe Sénégal » permettra l’émergence de projets phares;
3 - la transformation des produits agricoles, forestiers, d’élevage et halieutiques comme levier de promotion du « consommer local »
Nous procéderons à la territorialisation du développement de l’industrie agroalimentaire :
La zone des Niayes et la vallée du fleuve Sénégal serviront de hub pour la transformation des cultures maraîchères ;
La Casamance centralisera des unités de transformation de la mangue en divers produits (jus, marmelade, mangue séchée, vinaigre, pulpe) et d’autres produits forestiers tels que le « madd » et la noix d’anacarde ;
La région du Sine Saloum, cœur du bassin arachidier servira de point névralgique pour l’arachide et produits dérivés (huile, tourteau, poudre d’arachide, etc.) ;
La zone sylvopastorale du Ferlo sera le hub de la transformation des produits alimentaires d’origine animale ;
La petite côte va centraliser les unités de transformation des produits halieutiques.
Nous renforcerons les agropoles existantes et en créerons d’autres avec comme objectif principal d’établir des liens avec les petits exploitants agricoles qui par des mécanismes internes sont reliés aux grandes chaînes de valeur agricoles ;
Nous implanterons des incubateurs ou plateformes au niveau départemental pour servir de réceptacle aux productions issues des communes rurales. Ces derniers seraient connectés aux modules régionaux des agropoles.
Nous promouvrons le concept du « consommer sénégalais ». A cet effet, un programme de vulgarisation et sensibilisation sera lancé en rapport avec les atouts et les avantages comparatifs des produits locaux face aux produits concurrents venus de l’extérieur ;
Nous procéderons à une articulation rigoureuse des secteurs de la production agricole et de la transformation et développement de synergies.