« Je ne reconnais plus mon pays, le Sénégal. Les valeurs commencent à disparaître, les gens sont devenus de plus en plus faux. La jalousie, le mensonge et la méchanceté gagnent du terrain, ils sont même devenus un trophée pour certains. Pis, il y en a même qui n’aiment pas voir les gens heureux, ça perturbe même leur sommeil. C’est pourquoi, j’ai repris le titre « Jikko » dans l’album. Il faudrait que l’on fasse revenir l’humanisme dans notre société », renseigne Ndeye Fatou Tine alias Titi, dans un entretien exclusif avec emedia, revenant sur les tares qui gangrènent la société sénégalaise, comme la jalousie, la méchanceté et le mensonge.
Mariage forcé à Touba
La diva est revenue sur un pan de sa vie privée, en révélant qu'elle a subi un mariage forcé à Touba, mais grâce à ses "discussions" avec Serigne Touba, la clé de la libération lui a été offerte.
« Quand j’étais jeune, mon père m’a donnée en mariage à un homme qui habitait à Touba. Mais, je ne voulais pas de ce mariage. Je suis restée là-bas contre mon gré. Car, à cette époque, tout ce que le père ou la mère dit, on l’exécute sans broncher », explique-t-elle, avant d’ajouter : « Comme je ne voulais pas rester dans ce mariage, mais que je n’avais pas le choix. Il y avait une photo de Serigne Touba accrochée au mur dans ma chambre, et on dirait que je discutais avec lui. Je lui disais : Mame je suis là contre mon gré, je veux rentrer, mais je n’ai pas de transport, je ne veux pas rester ici », révèle l’artiste.
« Comme par hasard, il y avait des « talibés » qui venaient faire leur Ziar et qui me donnaient de l’argent. Mais à chaque fois que je quittais mon domicile conjugal, mon père me renvoyait chez mon mari. Un jour, j’ai marché de Darou Miname jusqu’au garage, tout en jetant un coup d’œil partout pour voir si les gens ne me reconnaissaient pas. J’ai fait la connaissance d’une belle dame, une vraie drianké, je lui ai dit que je veux rentrer à Dakar, mais que je n’ai pas de transport. Elle m’a offert une somme de 20.000 francs Cfa », a-t-elle dit à Boubacar Diallo.
Mariage forcé à Touba
La diva est revenue sur un pan de sa vie privée, en révélant qu'elle a subi un mariage forcé à Touba, mais grâce à ses "discussions" avec Serigne Touba, la clé de la libération lui a été offerte.
« Quand j’étais jeune, mon père m’a donnée en mariage à un homme qui habitait à Touba. Mais, je ne voulais pas de ce mariage. Je suis restée là-bas contre mon gré. Car, à cette époque, tout ce que le père ou la mère dit, on l’exécute sans broncher », explique-t-elle, avant d’ajouter : « Comme je ne voulais pas rester dans ce mariage, mais que je n’avais pas le choix. Il y avait une photo de Serigne Touba accrochée au mur dans ma chambre, et on dirait que je discutais avec lui. Je lui disais : Mame je suis là contre mon gré, je veux rentrer, mais je n’ai pas de transport, je ne veux pas rester ici », révèle l’artiste.
« Comme par hasard, il y avait des « talibés » qui venaient faire leur Ziar et qui me donnaient de l’argent. Mais à chaque fois que je quittais mon domicile conjugal, mon père me renvoyait chez mon mari. Un jour, j’ai marché de Darou Miname jusqu’au garage, tout en jetant un coup d’œil partout pour voir si les gens ne me reconnaissaient pas. J’ai fait la connaissance d’une belle dame, une vraie drianké, je lui ai dit que je veux rentrer à Dakar, mais que je n’ai pas de transport. Elle m’a offert une somme de 20.000 francs Cfa », a-t-elle dit à Boubacar Diallo.