En mission d’évaluation en Algérie, Jean-François Dauphin, a posé un diagnostic lucide su ce pays. Il ressort de ses analyses contenues dans le Bulletin du FMI que bien que la chute des prix du pétrole n’ait pas encore causé un ralentissement de la croissance, elle a nettement affaibli le solde budgétaire et extérieur de l’Algérie.
En effet, La position budgétaire déjà fragilisée par une augmentation des dépenses à la suite du Printemps arabe s’est à nouveau détériorée lorsque les recettes pétrolières se sont effondrées. De même, l’épargne budgétaire a été pratiquement épuisée pour financer les importants déficits budgétaires.
Après plusieurs années d’excédents confortables, souligne-t-il, le solde du compte courant a plongé dans le rouge et les réserves officielles, quoiqu’encore importantes, sont en baisse. Cependant, la dette publique et extérieure reste faible. Dans son ensemble, le système bancaire semble sain, mais la chute du prix du pétrole exacerbe les risques pour la stabilité financière.
Pour l’économiste, la stratégie en 2015 s’est révélée insuffisante, mais le budget de 2016 prévoit une nette réduction des dépenses et les autorités ont entamé quelques réformes, notamment une réforme indispensable du système de subventions de même qu’un renforcement du cadre prudentiel du secteur financier. Il sera nécessaire que les autorités mettent en œuvre d’importantes réformes structurelles en vue de réduire la dépendance du pétrole de l’Algérie et de diversifier l’économie.
lejecos
En effet, La position budgétaire déjà fragilisée par une augmentation des dépenses à la suite du Printemps arabe s’est à nouveau détériorée lorsque les recettes pétrolières se sont effondrées. De même, l’épargne budgétaire a été pratiquement épuisée pour financer les importants déficits budgétaires.
Après plusieurs années d’excédents confortables, souligne-t-il, le solde du compte courant a plongé dans le rouge et les réserves officielles, quoiqu’encore importantes, sont en baisse. Cependant, la dette publique et extérieure reste faible. Dans son ensemble, le système bancaire semble sain, mais la chute du prix du pétrole exacerbe les risques pour la stabilité financière.
Pour l’économiste, la stratégie en 2015 s’est révélée insuffisante, mais le budget de 2016 prévoit une nette réduction des dépenses et les autorités ont entamé quelques réformes, notamment une réforme indispensable du système de subventions de même qu’un renforcement du cadre prudentiel du secteur financier. Il sera nécessaire que les autorités mettent en œuvre d’importantes réformes structurelles en vue de réduire la dépendance du pétrole de l’Algérie et de diversifier l’économie.
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