L es prochains jours dans les villages de Déni Guethie Sud et Nord, dans la commune de Bambilor, risquent d’être lourds de tension. L’atmosphère dans les villages est déjà électrique ; les populations sont sur le pied de guerre pour, disent-elles, protester contre les prétentions de l’Armée nationale sur leurs terres qui jouxtent la zone de tirs, lieu d’entrainement des parachutistes.
En rassemblement, le weekend passé, les habitants ont dénoncé les sommations d’arrêts, sans délais, qui leur ont été délivrées par la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS). Ces habitants dénoncent une expropriation de leurs terres, au profit de l’Armée.
Ainsi, plus d’une centaine de maisons sont menacées de démolitions ainsi que des vergers. Un projet que n’entendent pas laisser passer les concernés.
«Les deux villages de Deni Guethie Sud et Nord, de même que les villages environnants, se sont réunis ici pour protester contre une situation qui nous oppose aux parachutistes de notre Armée. Ils sont venus, ils ont marqué des arrêts DSCOS un peu partout dans les 2 villages. Une centaine de famille sont concernées. Avant, on n’avait pas de souci avec eux parce qu’ils venaient on connaissait la zone de saut. Elle est là, personne ne l’a touché. Pourquoi entrer dans le village pour démolir des maisons. Ils ont donné des sommations, c’est ce qu’on n’acceptera pas», a dit Ismaïla Bâ, responsable des jeunes de Deni Guethie Sud
Ces jeunes, très déterminés à défendre leurs terres, n’entendent pas céder une parcelle aux Forces Armées et invitent les autorités militaires à rester sur les 200 ha qu’ils ont jusqu’ici exploité, pour leurs exercices. Ainsi, la cohabitation qui a toujours existé entre eux va se poursuivre dans la paix.
«Avec les parachutes, ils sont là depuis les années 90 et la cohabitation s’est faite sans aucun problème. Ils veulent une extension de la zone qui leur est réservée pour leur activité. Et cette zone ciblée pour l’extension est habitée par des populations locales. Ils ont ainsi délivré des sommations, pour dire qu’ils vont détruire ces maisons. Nous nous opposons à ça. Qu’ils restent sur leur zone et ne touchent pas à ce qui appartient aux populations locales», a soutenu Amath Bâ qui s’est exprimé au nom des jeunes du village de Deni Guethie Nord.
Dans ce combat, les jeunes bénéficient de l’onction des anciens, notamment des autorités coutumières qui insistent pour dire que les terres des populations ne leur seront arrachées sous aucun prétexte.
«Qu’ils continuent dans leurs activités d’entrainement (pour para), mais ne doivent pas toucher à ce qui ne leur appartient pas. Que le gouvernement l’entende de cette oreille, ainsi tout le monde sera en paix», a ajouté Yoro Ka, chef de village Deni Guethie Sud.
Sud quotiden
En rassemblement, le weekend passé, les habitants ont dénoncé les sommations d’arrêts, sans délais, qui leur ont été délivrées par la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS). Ces habitants dénoncent une expropriation de leurs terres, au profit de l’Armée.
Ainsi, plus d’une centaine de maisons sont menacées de démolitions ainsi que des vergers. Un projet que n’entendent pas laisser passer les concernés.
«Les deux villages de Deni Guethie Sud et Nord, de même que les villages environnants, se sont réunis ici pour protester contre une situation qui nous oppose aux parachutistes de notre Armée. Ils sont venus, ils ont marqué des arrêts DSCOS un peu partout dans les 2 villages. Une centaine de famille sont concernées. Avant, on n’avait pas de souci avec eux parce qu’ils venaient on connaissait la zone de saut. Elle est là, personne ne l’a touché. Pourquoi entrer dans le village pour démolir des maisons. Ils ont donné des sommations, c’est ce qu’on n’acceptera pas», a dit Ismaïla Bâ, responsable des jeunes de Deni Guethie Sud
Ces jeunes, très déterminés à défendre leurs terres, n’entendent pas céder une parcelle aux Forces Armées et invitent les autorités militaires à rester sur les 200 ha qu’ils ont jusqu’ici exploité, pour leurs exercices. Ainsi, la cohabitation qui a toujours existé entre eux va se poursuivre dans la paix.
«Avec les parachutes, ils sont là depuis les années 90 et la cohabitation s’est faite sans aucun problème. Ils veulent une extension de la zone qui leur est réservée pour leur activité. Et cette zone ciblée pour l’extension est habitée par des populations locales. Ils ont ainsi délivré des sommations, pour dire qu’ils vont détruire ces maisons. Nous nous opposons à ça. Qu’ils restent sur leur zone et ne touchent pas à ce qui appartient aux populations locales», a soutenu Amath Bâ qui s’est exprimé au nom des jeunes du village de Deni Guethie Nord.
Dans ce combat, les jeunes bénéficient de l’onction des anciens, notamment des autorités coutumières qui insistent pour dire que les terres des populations ne leur seront arrachées sous aucun prétexte.
«Qu’ils continuent dans leurs activités d’entrainement (pour para), mais ne doivent pas toucher à ce qui ne leur appartient pas. Que le gouvernement l’entende de cette oreille, ainsi tout le monde sera en paix», a ajouté Yoro Ka, chef de village Deni Guethie Sud.
Sud quotiden