Selon le communiqué, un vol charter à destination du Sénégal est prévu pour ce 03 septembre, depuis l’aéroport de Munich. Boza Fii rapporte que plusieurs Sénégalais ont été arrêtés dans toute la Bavière et placés en détention, en attendant leur expulsion imminente. L'ONG met également en lumière le cas d'un Sénégalais qui, selon leurs informations, doit être expulsé sous escorte médicale ce même jour, conformément à une notification du bureau bavarois pour l’asile et le rapatriement.
L’ONG Boza Fii dénonce le silence des autorités sénégalaises
Boza Fii rappelle que "Un réfugié, ça s’accueille ; un sans-papiers, ça se régularise ; un migrant, ça ne fait que passer". L'ONG critique le silence des autorités sénégalaises face à ces expulsions, et souligne que les ambassades doivent jouer un rôle de protection des droits de leurs ressortissants à l'étranger. Cependant, selon Boza Fii, cette protection fait souvent défaut, laissant place à des actions qui, selon l'organisation, relèvent d'une "criminalisation des personnes migrantes".
Une situation dénoncée de longue date
Le communiqué rappelle que ce phénomène n'est pas nouveau. Entre 2018 et 2021, plus de 200 Sénégalais ont été déportés d'Allemagne dans des conditions qualifiées d'inhumaines par l'ONG. Ces expulsions, menées avec l'accord de l'ambassade et du gouvernement sénégalais, sont perçues comme une violation des droits humains fondamentaux des migrants.
En mai 2023, 13 Sénégalais ont été déportés de Munich, malgré les alertes lancées par Boza Fii aux autorités sénégalaises. L'organisation déplore le manque de réaction de la part du gouvernement sénégalais et appelle à une remise en question des accords de coopération avec l'Union Européenne en matière de migration.
Des revendications claires et pressantes
Boza Fii demande l’annulation immédiate de toutes les expulsions prévues, ainsi que la fin des maltraitances infligées aux migrants sénégalais en Allemagne. L’ONG appelle également à une révision des accords de libre circulation signés à Vienne et des accords sur la loi Dublin et l’asile, qu’elle considère comme des outils d’oppression.
Enfin, Boza Fii conclut en rappelant que l’Afrique fait partie de l’humanité, et que ses citoyens ne doivent plus être traités comme des boucs émissaires d’un système globalisé de discrimination et d’exclusion.
Le gouvernement sénégalais est ainsi mis devant ses responsabilités : il lui incombe de protéger ses citoyens et de s’opposer aux pratiques jugées abusives et inhumaines par l'ONG, pour que ces expulsions cessent immédiatement.
Birame Khary Ndaw
L’ONG Boza Fii dénonce le silence des autorités sénégalaises
Boza Fii rappelle que "Un réfugié, ça s’accueille ; un sans-papiers, ça se régularise ; un migrant, ça ne fait que passer". L'ONG critique le silence des autorités sénégalaises face à ces expulsions, et souligne que les ambassades doivent jouer un rôle de protection des droits de leurs ressortissants à l'étranger. Cependant, selon Boza Fii, cette protection fait souvent défaut, laissant place à des actions qui, selon l'organisation, relèvent d'une "criminalisation des personnes migrantes".
Une situation dénoncée de longue date
Le communiqué rappelle que ce phénomène n'est pas nouveau. Entre 2018 et 2021, plus de 200 Sénégalais ont été déportés d'Allemagne dans des conditions qualifiées d'inhumaines par l'ONG. Ces expulsions, menées avec l'accord de l'ambassade et du gouvernement sénégalais, sont perçues comme une violation des droits humains fondamentaux des migrants.
En mai 2023, 13 Sénégalais ont été déportés de Munich, malgré les alertes lancées par Boza Fii aux autorités sénégalaises. L'organisation déplore le manque de réaction de la part du gouvernement sénégalais et appelle à une remise en question des accords de coopération avec l'Union Européenne en matière de migration.
Des revendications claires et pressantes
Boza Fii demande l’annulation immédiate de toutes les expulsions prévues, ainsi que la fin des maltraitances infligées aux migrants sénégalais en Allemagne. L’ONG appelle également à une révision des accords de libre circulation signés à Vienne et des accords sur la loi Dublin et l’asile, qu’elle considère comme des outils d’oppression.
Enfin, Boza Fii conclut en rappelant que l’Afrique fait partie de l’humanité, et que ses citoyens ne doivent plus être traités comme des boucs émissaires d’un système globalisé de discrimination et d’exclusion.
Le gouvernement sénégalais est ainsi mis devant ses responsabilités : il lui incombe de protéger ses citoyens et de s’opposer aux pratiques jugées abusives et inhumaines par l'ONG, pour que ces expulsions cessent immédiatement.
Birame Khary Ndaw