La polémique enfle toujours dans la zone de Kabadio, concernant le dossier sur l’exploitation du zircon. Dans l’arrondissement de Kataba 1 et plus précisément dans la zone de Diouloulou, l’atmosphère reste pesante depuis quelques jours. Hier dimanche, ce sont «les détracteurs» de l’exploitation qui sont montés au créneau pour dire niet à cette exploitation.
La situation a failli dégénérer, lorsque des populations de Kabadio ont barré la route aux journalistes partis couvrir une rencontre à Niafran, hier dimanche. Armés de machettes et de bâton, ils ont tenté d’interdire la rencontre qui a été finalement délocalisée à Abéné. Ce qui a suscité l’ire des organisateurs de cette conférence de presse, à l’image d’Ousmane Sané.
«Nous ne pouvons accepter de tels agissements de ces personnes qui baignent dans l’intimidation, la violence… Nous allons même porter plainte pour menace…», peste le président du Comité de lutte contre l’exploitation du zircon.
Face à la presse, les «amis» d’Ousmane Sané ont d’abord agité les raisons de leur refus à l’exploitation du zircon, qui reposent essentiellement sur des questions environnementales.
«L’exploitation du zircon plongera la zone dans un désastre naturel. Car cette dune de zircon nous sert de digue de protection pour les cultures. Exploiter le zircon, c’est détruire cette dune et exposer les rizières, champs et habitations à la furie de l’océan. L’eau salée envahira ces rizières», déplore M. Sane qui indexe certaines autorités administratives de connivence avec la société chargée de l’exploitation du zircon.
«Non à l’exploitation du zircon», lâchent ces populations de Niafran, qui se disent déterminées à faire face à la société chargée d’exploitation du zircon, un minerai qui continue de «polluer» les relations entre les populations de la zone. «Niafran qui abrite cette dune est devenu un village et non plus un quartier de Kabadio», tient à préciser M. Sané.
Il y a quelques mois la situation avait pris une tournure après que des éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) (deux rebelles membres du front Nord de Diakaye) ont été arrêtés pour menaces et intimidations. Tout est parti de la récente rencontre convoquée par des populations de la zone qui avaient décidé désormais de s’approprier l’exploitation du minerai.
Mobilisées à Kabadio, elles avaient alors décidé de disqualifier la société Astron qui avait en charge l’exploitation du zircon. La mise en place d’un Conseil d’administration fédérant toutes les franches de la population ; voilà la nouvelle posture adoptée par ces populations de la zone qui «déchirent» le quitus de l’exploitation du zircon qui avait été confié à Astron. Cette nouvelle démarche adoptée, le feuilleton se développe.
En effet, deux membres du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) de la faction de Diakaye avaient fait incursion dans le village, menaçant les populations sous fond d’intimidation. Arrêtés, ces deux rebelles balancent le nom de leur supposé envoyé, qui serait un certain Idrissa Diédhiou qui travaillerait pour le Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc), dans la zone. Il sera à son tour arrêté.
L’affaire prend une toute autre tournure qui oblige le chef rebelle Fatoma Coly, Commandant du Front Nord, à monter au créneau pour apporter des précisions. Dans un communiqué, le chef rebelle déclare :
«Depuis le 10 décembre, Diakaye constate, pour s’en désoler, que deux de ses combattants basés à Katak se sont impliqués dans une situation délicate liée à l’exploitation du zircon. Diakaye ne s’est jamais prononcé et ne se prononcera jamais sur un sujet qu’il ne maîtrise pas, sur l’exploitation du zircon», avait laissé entendre le chef du Front Nord de Diakaye qui estime que «Diakaye s’est engagé dans le processus de paix avec l’Etat du Sénégal, un processus qui a atteint un niveau jamais égalé dans la gestion de cette crise…», tenait alors à préciser le chef rebelle dans ce communiqué.
Rappeler que depuis quelques années, cette exploitation du zircon, qui n’est pas encore effective, suscite une vive polémique au sein des populations de Kabadio. Entre ceux qui sont favorables à l’exploitation par la société Astron et les détracteurs de la société, la polémique enfle depuis sur cette exploitation du zircon, toujours au point mort. En attendant, Niafran et Kabadio restent très divisés sur cette question d’exploitation du zircon du Niafran, source de polémiques dans la zone.
sudquotidiensn
La situation a failli dégénérer, lorsque des populations de Kabadio ont barré la route aux journalistes partis couvrir une rencontre à Niafran, hier dimanche. Armés de machettes et de bâton, ils ont tenté d’interdire la rencontre qui a été finalement délocalisée à Abéné. Ce qui a suscité l’ire des organisateurs de cette conférence de presse, à l’image d’Ousmane Sané.
«Nous ne pouvons accepter de tels agissements de ces personnes qui baignent dans l’intimidation, la violence… Nous allons même porter plainte pour menace…», peste le président du Comité de lutte contre l’exploitation du zircon.
Face à la presse, les «amis» d’Ousmane Sané ont d’abord agité les raisons de leur refus à l’exploitation du zircon, qui reposent essentiellement sur des questions environnementales.
«L’exploitation du zircon plongera la zone dans un désastre naturel. Car cette dune de zircon nous sert de digue de protection pour les cultures. Exploiter le zircon, c’est détruire cette dune et exposer les rizières, champs et habitations à la furie de l’océan. L’eau salée envahira ces rizières», déplore M. Sane qui indexe certaines autorités administratives de connivence avec la société chargée de l’exploitation du zircon.
«Non à l’exploitation du zircon», lâchent ces populations de Niafran, qui se disent déterminées à faire face à la société chargée d’exploitation du zircon, un minerai qui continue de «polluer» les relations entre les populations de la zone. «Niafran qui abrite cette dune est devenu un village et non plus un quartier de Kabadio», tient à préciser M. Sané.
Il y a quelques mois la situation avait pris une tournure après que des éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) (deux rebelles membres du front Nord de Diakaye) ont été arrêtés pour menaces et intimidations. Tout est parti de la récente rencontre convoquée par des populations de la zone qui avaient décidé désormais de s’approprier l’exploitation du minerai.
Mobilisées à Kabadio, elles avaient alors décidé de disqualifier la société Astron qui avait en charge l’exploitation du zircon. La mise en place d’un Conseil d’administration fédérant toutes les franches de la population ; voilà la nouvelle posture adoptée par ces populations de la zone qui «déchirent» le quitus de l’exploitation du zircon qui avait été confié à Astron. Cette nouvelle démarche adoptée, le feuilleton se développe.
En effet, deux membres du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) de la faction de Diakaye avaient fait incursion dans le village, menaçant les populations sous fond d’intimidation. Arrêtés, ces deux rebelles balancent le nom de leur supposé envoyé, qui serait un certain Idrissa Diédhiou qui travaillerait pour le Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc), dans la zone. Il sera à son tour arrêté.
L’affaire prend une toute autre tournure qui oblige le chef rebelle Fatoma Coly, Commandant du Front Nord, à monter au créneau pour apporter des précisions. Dans un communiqué, le chef rebelle déclare :
«Depuis le 10 décembre, Diakaye constate, pour s’en désoler, que deux de ses combattants basés à Katak se sont impliqués dans une situation délicate liée à l’exploitation du zircon. Diakaye ne s’est jamais prononcé et ne se prononcera jamais sur un sujet qu’il ne maîtrise pas, sur l’exploitation du zircon», avait laissé entendre le chef du Front Nord de Diakaye qui estime que «Diakaye s’est engagé dans le processus de paix avec l’Etat du Sénégal, un processus qui a atteint un niveau jamais égalé dans la gestion de cette crise…», tenait alors à préciser le chef rebelle dans ce communiqué.
Rappeler que depuis quelques années, cette exploitation du zircon, qui n’est pas encore effective, suscite une vive polémique au sein des populations de Kabadio. Entre ceux qui sont favorables à l’exploitation par la société Astron et les détracteurs de la société, la polémique enfle depuis sur cette exploitation du zircon, toujours au point mort. En attendant, Niafran et Kabadio restent très divisés sur cette question d’exploitation du zircon du Niafran, source de polémiques dans la zone.
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