L’exploitation de de zircon de Niafrang qui suscite une vive polémique, accuse un grand retard. Le chef de l’aile nord du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), Salif Sadio vient anéantir les espoirs de la société Astron.
Dans une interview accordée à « Zig Fm », Salif Sadio a mis les pieds dans le plat et menace de représailles toute personne qui tenterait d’exploiter le zircon sans l’accord des populations.
« Par rapport à l’exploitation du zircon, je réaffirme ce que j’avais dit dans les communiqués que j’ai envoyés aux médias. Ce projet ne peut pas démarrer parce qu’il y a des discussions en cours. Donc, nous devons attendre les conclusions des discussions, avant de penser à l’exploitation du zircon », a prévenu le chef de l’aile nord du Mfdc, qui poursuit ses mises en garde.
« A travers des affiches grand format que j’avais fait implanter sur le site de Niafrang, j’avais mis en garde toute personne qui braverait ces menaces. Donc, pour moi toute remise en cause de cela est synonyme d’une déclaration de guerre. D’ailleurs, l’or de Sabodala qui fait partie de la Casamance, m’a échappé. Mais pour ce qui est du zircon de Niafrang, ma parole d’hier est celle d’aujourd’hui. Je dis non à toute exploitation et toute personne qui va à l’encontre de cette décision, le vérifiera à ses dépens », menace le chef rebelle.
Pour le moment, Salif Sadio pense qu’il faut donner la chance aux pourparlers avec les populations. « Je n’aime pas la violence comme je l’ai toujours réitéré, mais… », prévient-il.
Membre du collectif opposé au projet d’exploitation du zircon, l’ancien député Abdou Sané est en phase avec Salif Sadio. Il pense à son tour qu’il faut privilégier les négociations avec les populations dans ce dossier. « Nous avons toujours prôné le règlement de ce problème par la voie pacifique. Malheureusement, des individus (autorités à des niveaux insoupconnés) aveuglés par l’argent, sont en train d’imposer la force militaire comme solution. Or, quand on a raison, on n’a pas besoin de la force, car l’argument suffit », indique Abdou Sané par ailleurs président de la commission de l’environnement du Conseil départemental de Ziguinchor. Il se désole d’ailleurs des méthodes de Astron qui, avec la complicité du gouvernement, « fait dans le harcèlement, l’intimidation et la corruption ».
L’As
Dans une interview accordée à « Zig Fm », Salif Sadio a mis les pieds dans le plat et menace de représailles toute personne qui tenterait d’exploiter le zircon sans l’accord des populations.
« Par rapport à l’exploitation du zircon, je réaffirme ce que j’avais dit dans les communiqués que j’ai envoyés aux médias. Ce projet ne peut pas démarrer parce qu’il y a des discussions en cours. Donc, nous devons attendre les conclusions des discussions, avant de penser à l’exploitation du zircon », a prévenu le chef de l’aile nord du Mfdc, qui poursuit ses mises en garde.
« A travers des affiches grand format que j’avais fait implanter sur le site de Niafrang, j’avais mis en garde toute personne qui braverait ces menaces. Donc, pour moi toute remise en cause de cela est synonyme d’une déclaration de guerre. D’ailleurs, l’or de Sabodala qui fait partie de la Casamance, m’a échappé. Mais pour ce qui est du zircon de Niafrang, ma parole d’hier est celle d’aujourd’hui. Je dis non à toute exploitation et toute personne qui va à l’encontre de cette décision, le vérifiera à ses dépens », menace le chef rebelle.
Pour le moment, Salif Sadio pense qu’il faut donner la chance aux pourparlers avec les populations. « Je n’aime pas la violence comme je l’ai toujours réitéré, mais… », prévient-il.
Membre du collectif opposé au projet d’exploitation du zircon, l’ancien député Abdou Sané est en phase avec Salif Sadio. Il pense à son tour qu’il faut privilégier les négociations avec les populations dans ce dossier. « Nous avons toujours prôné le règlement de ce problème par la voie pacifique. Malheureusement, des individus (autorités à des niveaux insoupconnés) aveuglés par l’argent, sont en train d’imposer la force militaire comme solution. Or, quand on a raison, on n’a pas besoin de la force, car l’argument suffit », indique Abdou Sané par ailleurs président de la commission de l’environnement du Conseil départemental de Ziguinchor. Il se désole d’ailleurs des méthodes de Astron qui, avec la complicité du gouvernement, « fait dans le harcèlement, l’intimidation et la corruption ».
L’As