D’après Le Témoin, entre les mois de juillet et septembre 2015, la société Telco Consult Sarl a fait un chiffre d’affaires de 200 millions pour seulement quatre cent cinquante mille minutes (450 000 mn) d’appels. Le pot aux roses a été découvert par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) qui a mis au parfum Sentel Gsm des agissements frauduleuses d’un certain numéro sur des appels en provenance de l’étranger.
Devant la barre, El Hadji Fadel Dème soutient mordicus que la société dirigée par Serigne Mbacké Diop a outrepassée les termes clairement stipulés dans le contrat.
Cependant, le prévenu à nié les faits tout en brandissant le contrat qui le liait à la société de téléphonie. Selon lui, les termes du contrat permettaient à Telco de recevoir des appels de l’extérieur. « Dans les trois semaines de test, l’Artp nous a interpellé pour dire qu’il y a des appels qui ne passaient pas par la voie normale. Le trafic des appels était acheminé à travers l’internet. Et durant les perquisitions menées par la gendarmerie, on a trouvé au sein de sa société un virement d’un de ses partenaires canadiens », a révélé Me Oumou Sow de la partie civile.
Elle a par la suite estimé le préjudice subi à plus de 80 millions, là où Me Diallo, conseil de la Sonatel, demandera 70 millions de francs en guise de réparation. Mes Léon Patrick Sarr et Sylva, qui assuraient la défense de Serigne Mbacké Diop, croit que le dossier est unique dans son genre. L’affaire est mise en délibéré pour le 02 novembre prochain.
Devant la barre, El Hadji Fadel Dème soutient mordicus que la société dirigée par Serigne Mbacké Diop a outrepassée les termes clairement stipulés dans le contrat.
Cependant, le prévenu à nié les faits tout en brandissant le contrat qui le liait à la société de téléphonie. Selon lui, les termes du contrat permettaient à Telco de recevoir des appels de l’extérieur. « Dans les trois semaines de test, l’Artp nous a interpellé pour dire qu’il y a des appels qui ne passaient pas par la voie normale. Le trafic des appels était acheminé à travers l’internet. Et durant les perquisitions menées par la gendarmerie, on a trouvé au sein de sa société un virement d’un de ses partenaires canadiens », a révélé Me Oumou Sow de la partie civile.
Elle a par la suite estimé le préjudice subi à plus de 80 millions, là où Me Diallo, conseil de la Sonatel, demandera 70 millions de francs en guise de réparation. Mes Léon Patrick Sarr et Sylva, qui assuraient la défense de Serigne Mbacké Diop, croit que le dossier est unique dans son genre. L’affaire est mise en délibéré pour le 02 novembre prochain.