Pape Ibrahima Dia a à son actif plusieurs condamnations pour vol. L’homme, qui excelle dans le vol d’ordinateurs portables, a une nouvelle fois été appelé à la barre du tribunal d’instance de Dakar. Il encourt cinq ans d’emprisonnement ferme.
Condamné à plusieurs reprises, il ressort de la procédure que son dernier séjour en prison, qui date de 2021, a duré six mois. Le plus souvent, il est identifié grâce aux caméras de surveillance. Hier, appelé à la barre du tribunal d’instance de Dakar, il a été jugé pour divers vols commis notamment au préjudice de la Sonatel et d’un agent de la société Sablux. Celui qui déplore le plus la perte des données consignées dans son outil de travail a réclamé la somme de 5 millions F CFA en guise de dédommagement. Il renseigne que le prévenu a profité de l’heure de pause pour emporter son ordinateur portable de marque Lenovo.
À la barre, Pape Ibrahima Dia, qui a reconnu les faits, a refusé de donner le nom de son véritable receleur. Car, à l’enquête, il avait donné le nom de Sékou Doumbouya qui a comparu à ses côtés. À l’en croire, il n’a vendu qu’un seul ordinateur à celui-ci. D’après lui, il ne peut s’empêcher de voler, parce qu’il est victime de maraboutage.
Ce qui n’a pas convaincu le juge qui lui a lancé : “Tu sais très bien ce que tu fais. Avec délicatesse, tu voles les ordinateurs et tu choisis les heures où tu commets tes forfaits.”
En dehors de cette procédure, le parquet renseigne que 14 plaintes contre le prévenu sont déposées au commissariat central. Quant à son co-prévenu, il a nié le délit de recel qui lui est reproché. Alors qu’à l’enquête, Pape Ibrahima Dia avait soutenu qu’après chaque vol, il contactait Sékou Doumbouya. Qu’il le retrouvait à la Médina et après marchandage, il partait pour revenir cinq minutes après lui remettre le butin.
À la barre, ils ont, tous les deux, contesté cette version des faits. Malgré leurs dénégations systématiques, la déléguée du procureur de la République a requis cinq ans d’emprisonnement ferme contre Pape Ibrahima Dia et un an ferme à l’encontre de Sékou Doumbouya.
La Sonatel, partie civile dans cette affaire, a réclamé le montant d’un million de francs CFA, en guise de réparation du préjudice causé. L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue, demain, le 9 mars
Enquete
Condamné à plusieurs reprises, il ressort de la procédure que son dernier séjour en prison, qui date de 2021, a duré six mois. Le plus souvent, il est identifié grâce aux caméras de surveillance. Hier, appelé à la barre du tribunal d’instance de Dakar, il a été jugé pour divers vols commis notamment au préjudice de la Sonatel et d’un agent de la société Sablux. Celui qui déplore le plus la perte des données consignées dans son outil de travail a réclamé la somme de 5 millions F CFA en guise de dédommagement. Il renseigne que le prévenu a profité de l’heure de pause pour emporter son ordinateur portable de marque Lenovo.
À la barre, Pape Ibrahima Dia, qui a reconnu les faits, a refusé de donner le nom de son véritable receleur. Car, à l’enquête, il avait donné le nom de Sékou Doumbouya qui a comparu à ses côtés. À l’en croire, il n’a vendu qu’un seul ordinateur à celui-ci. D’après lui, il ne peut s’empêcher de voler, parce qu’il est victime de maraboutage.
Ce qui n’a pas convaincu le juge qui lui a lancé : “Tu sais très bien ce que tu fais. Avec délicatesse, tu voles les ordinateurs et tu choisis les heures où tu commets tes forfaits.”
En dehors de cette procédure, le parquet renseigne que 14 plaintes contre le prévenu sont déposées au commissariat central. Quant à son co-prévenu, il a nié le délit de recel qui lui est reproché. Alors qu’à l’enquête, Pape Ibrahima Dia avait soutenu qu’après chaque vol, il contactait Sékou Doumbouya. Qu’il le retrouvait à la Médina et après marchandage, il partait pour revenir cinq minutes après lui remettre le butin.
À la barre, ils ont, tous les deux, contesté cette version des faits. Malgré leurs dénégations systématiques, la déléguée du procureur de la République a requis cinq ans d’emprisonnement ferme contre Pape Ibrahima Dia et un an ferme à l’encontre de Sékou Doumbouya.
La Sonatel, partie civile dans cette affaire, a réclamé le montant d’un million de francs CFA, en guise de réparation du préjudice causé. L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue, demain, le 9 mars
Enquete