Durant son périple dans la région de Kolda avant de s’installer définitivement dans la localité de Médina Gounass, El Hadji Mamadou Saïdou Bâ avait, à ses côtés, des disciples et parents proches foutankés. Les années passent, les éditions du Daaka aussi et le nombre de pèlerins foutankés du Sénégal et de la diaspora, d’année en année, s’accroit.
Médina Gounass est passé de petit village au temps de l’initiateur du Daaka, à une localité très peuplée ces dernières années. Cette surpopulation est due, en grande partie, à un exode des Foutankés pour la cité religieuse.
La première vague serait majoritairement de la communauté yirlabée (groupe peul habitant dans la commune de Boké Dialloubé, d’où la mère de l’initiateur du Daaka est issue).Aujourd’hui, ces Yirlabés définitivement installés, y sont très nombreux. Ils sont originaires, pour la plupart, des localités de Thikité (village natal de l’initiateur du Daaka), Yawaldé, Karawoyndou, entre autres.
Thierno Siradji Bâ, khalife de la famille Bâ à Thikité, nous informe : «El Hadji Mamadou Saïdou Ba est resté très attaché à ses origines et pour preuve, un quartier de Médina Gounass s’appelle Roumdé (ancien nom de Thikité). Donc cette affluence des Foutankés qui viennent pour s’installer, serait bien encouragée et appréciée par la famille du Thierno.»
Il poursuit en indiquant qu’il y a plusieurs membres de la communauté yirlabée qui ont une maison au Fouta et une autre à Médina Gounass où ils passent plus de temps dans l’année. Si les parents foutankés de l’érudit continuent de rejoindre Médina Gounass pour y rester, c’est parce qu’ils sont attirés par les liens du sang, d’autres Foutankés, des disciples, sont attirés par la foi.
Après plusieurs participations au Daaka et la découverte de la cité religieuse de Médina Gounass, ils ont préféré faire comme leur guide religieux, y rester pour toujours. Plusieurs d’entre eux, maintes fois à leur retour du Daaka, vantaient le caractère très religieux de Médina Gounass. Une ville où la pratique de l’islam et ses lois sont l’affaire de tous les habitants.
Des Foutankés qui ont choisi de quitter leur localité pour aller vivre à Médina Gounass, se comptent en termes de famille. Des familles entières venues du Fouta, se sont installées pour toujours avec le prétexte de bien pratiquer leur religion et suivre les préceptes de la Tidianiya.
Que ce soit les départements de Podor, Matam ou Kanel, rares sont les localités où il n’y a pas une ou des familles qui ont pris congé pour s’installer définitivement à Médina Gounass. Ce sont des populations venues de Galoya, Oréfondé, Ourossogui, Sinthiou Bamambé, Thilogne et d’autres localités devenues alors hôtes des pèlerins venus du Fouta, à chaque édition du Daaka.
Pour ces disciples originaires du Fouta, leur exode s’explique par la recherche d’un endroit favorable à une meilleure pratique de leur religion qu’ils ont fini de trouver, en l’occurrence Médina Gounass. Rapporte Vipeoples .
Médina Gounass est passé de petit village au temps de l’initiateur du Daaka, à une localité très peuplée ces dernières années. Cette surpopulation est due, en grande partie, à un exode des Foutankés pour la cité religieuse.
La première vague serait majoritairement de la communauté yirlabée (groupe peul habitant dans la commune de Boké Dialloubé, d’où la mère de l’initiateur du Daaka est issue).Aujourd’hui, ces Yirlabés définitivement installés, y sont très nombreux. Ils sont originaires, pour la plupart, des localités de Thikité (village natal de l’initiateur du Daaka), Yawaldé, Karawoyndou, entre autres.
Thierno Siradji Bâ, khalife de la famille Bâ à Thikité, nous informe : «El Hadji Mamadou Saïdou Ba est resté très attaché à ses origines et pour preuve, un quartier de Médina Gounass s’appelle Roumdé (ancien nom de Thikité). Donc cette affluence des Foutankés qui viennent pour s’installer, serait bien encouragée et appréciée par la famille du Thierno.»
Il poursuit en indiquant qu’il y a plusieurs membres de la communauté yirlabée qui ont une maison au Fouta et une autre à Médina Gounass où ils passent plus de temps dans l’année. Si les parents foutankés de l’érudit continuent de rejoindre Médina Gounass pour y rester, c’est parce qu’ils sont attirés par les liens du sang, d’autres Foutankés, des disciples, sont attirés par la foi.
Après plusieurs participations au Daaka et la découverte de la cité religieuse de Médina Gounass, ils ont préféré faire comme leur guide religieux, y rester pour toujours. Plusieurs d’entre eux, maintes fois à leur retour du Daaka, vantaient le caractère très religieux de Médina Gounass. Une ville où la pratique de l’islam et ses lois sont l’affaire de tous les habitants.
Des Foutankés qui ont choisi de quitter leur localité pour aller vivre à Médina Gounass, se comptent en termes de famille. Des familles entières venues du Fouta, se sont installées pour toujours avec le prétexte de bien pratiquer leur religion et suivre les préceptes de la Tidianiya.
Que ce soit les départements de Podor, Matam ou Kanel, rares sont les localités où il n’y a pas une ou des familles qui ont pris congé pour s’installer définitivement à Médina Gounass. Ce sont des populations venues de Galoya, Oréfondé, Ourossogui, Sinthiou Bamambé, Thilogne et d’autres localités devenues alors hôtes des pèlerins venus du Fouta, à chaque édition du Daaka.
Pour ces disciples originaires du Fouta, leur exode s’explique par la recherche d’un endroit favorable à une meilleure pratique de leur religion qu’ils ont fini de trouver, en l’occurrence Médina Gounass. Rapporte Vipeoples .