Après les attaques terroristes de Décembre 2019 qui ont coûté la vie à 71 soldats à Inates, dans la région de Tillabéri, dans l'ouest du Niger, les forces armées ont mené des opérations dans la région. Elles se seraient soldées par l’exécution sommaire de plusieurs dizaines de civils.
Entre le 27 mars et le 02 avril, au total 102 personnes non armées auraient été exécutées par les forces armées nigériennes. Documentées par un rapport d’Amnesty International publié en juin, ces accusations avaient été battues en brèche par le gouvernement, par la voix du ministre de la Défense.
La Commission nationale des Droits Humains (CNDH) s’est déplacée à Inates pour enquêter sur ces allégations.
Des travaux dont les conclusions mettent en cause la responsabilité des forces armées nigériennes dans ces exactions.
Présentés ce vendredi 04 septembre à Niamey, les résultats montrent qu’il y a bel et bien eu exactions et exécutions sommaires d’au moins 71 personnes civiles non armées.
En outre, il a été démontré que la mort de ces personnes n’est pas liée à une quelconque frappe aérienne. Cependant, aucun indice ne permet de conclure à une responsabilité de la hiérarchie ou de l’Etat dans ces tueries. Au regard de ces faits, la CNDH demande à ce que les juges en charge du dossier situent les responsabilités individuelles ou collectives.
Entre le 27 mars et le 02 avril, au total 102 personnes non armées auraient été exécutées par les forces armées nigériennes. Documentées par un rapport d’Amnesty International publié en juin, ces accusations avaient été battues en brèche par le gouvernement, par la voix du ministre de la Défense.
La Commission nationale des Droits Humains (CNDH) s’est déplacée à Inates pour enquêter sur ces allégations.
Des travaux dont les conclusions mettent en cause la responsabilité des forces armées nigériennes dans ces exactions.
Présentés ce vendredi 04 septembre à Niamey, les résultats montrent qu’il y a bel et bien eu exactions et exécutions sommaires d’au moins 71 personnes civiles non armées.
En outre, il a été démontré que la mort de ces personnes n’est pas liée à une quelconque frappe aérienne. Cependant, aucun indice ne permet de conclure à une responsabilité de la hiérarchie ou de l’Etat dans ces tueries. Au regard de ces faits, la CNDH demande à ce que les juges en charge du dossier situent les responsabilités individuelles ou collectives.