Deux jours seulement après le lancement officiel du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), la polémique s’installe déjà . Et c’est le Congad qui rue dans les brancards pour dénoncer le choix fait par le chef de l’Etat Macky Sall de confier l’exécution de ce vaste programme au Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). « Désormais dans notre pays, les Ong comptent un concurrent de haut niveau dans le secteur du développement communautaire qui s’appelle Pnud », s’exclame le Congad. Pourtant, mardi dernier, à l’occasion du lancement officiel du Pudc, le chef de l’Etat expliquait qu’il avait confié le programme au Pnud pour éviter les nombreuses procédures de passation des marchés publics qui, parfois, retardent la réalisation du projet. Ce, dans le souci d’aller très vite dans les projets qui sont très attendus dans le monde rural. Mais cet argumentaire du Président Sall est loin de convaincre le Conseil des Ong d’appui au développement.
Pour Amacodou Diouf et ses camarades, en confiant le Pudc au Pnud, « l’Etat du Sénégal déshabille ses agences d’exécution ». En acceptant aussi la proposition, « le Pnud se met en porte-à -faux avec ce que nous attendons de lui », regrette le Congad dans une déclaration rendue publique, hier. Sur sa lancée, Amacodou Diouf se dit « sceptique » sur ce choix, car le terrain communautaire est bien différent du « profil » du Pnud qui est plus que technique. Et de l’avis du Congad, le rôle du Pnud doit être de mobiliser des fonds qu’il doit mettre à la disposition de l’Etat. Mais, si le Pnud va jusqu’à exécuter des projets, cela signifie tout simplement, selon le Congad, que « cette institution coordonnatrice du système des Nations Unies au Sénégal marche sur les plates-bandes de tous les partenaires au développement, en réalisant avec des ressources directes de l’Etat des pistes rurales, des infrastructures d’accès à l’eau potable, l’électrification rurale, etc. ». Pour eux, le Sénégal dispose pas mal d’organes bien outillés pour réaliser ces types de projets. Il s’agit de l’Ageroute, de l’Aser, de la Direction de l’Hydraulique rurale etc.
Pour Amacodou Diouf et ses camarades, en confiant le Pudc au Pnud, « l’Etat du Sénégal déshabille ses agences d’exécution ». En acceptant aussi la proposition, « le Pnud se met en porte-à -faux avec ce que nous attendons de lui », regrette le Congad dans une déclaration rendue publique, hier. Sur sa lancée, Amacodou Diouf se dit « sceptique » sur ce choix, car le terrain communautaire est bien différent du « profil » du Pnud qui est plus que technique. Et de l’avis du Congad, le rôle du Pnud doit être de mobiliser des fonds qu’il doit mettre à la disposition de l’Etat. Mais, si le Pnud va jusqu’à exécuter des projets, cela signifie tout simplement, selon le Congad, que « cette institution coordonnatrice du système des Nations Unies au Sénégal marche sur les plates-bandes de tous les partenaires au développement, en réalisant avec des ressources directes de l’Etat des pistes rurales, des infrastructures d’accès à l’eau potable, l’électrification rurale, etc. ». Pour eux, le Sénégal dispose pas mal d’organes bien outillés pour réaliser ces types de projets. Il s’agit de l’Ageroute, de l’Aser, de la Direction de l’Hydraulique rurale etc.