C'était le 26 février dernier, dans le cadre du cinquième réexamen de la détention de son client. «Puisque, la Chambre ne dispose d’aucun élément qui conforterait la vision du Procureur (maintenir Laurent Gbagbo en prison), alors, pourquoi ne se tournerait-elle pas vers les autorités ivoiriennes et ne leur demanderait-elle pas si la liberté provisoire du président Gbagbo constituerait de leur point de vue un risque, notamment parce qu’elle pourrait entraîner une éventuelle fuite ou une possible obstruction à l’enquête. Après tout, les autorités ivoiriennes disposent probablement de plus d’éléments concernant cette question que le Procureur», a demandé Me Altit, qui pense que la réaction d'Abidjan serait déterminante pour la suite du procès. «Les conditions de l’article 58 (1) ne sont plus remplies par conséquent, il faut prononcer la mise en liberté provisoire du président Gbagbo. A titre subsidiaire, il faut demander aux autorités ivoiriennes quelle est leur position concernant une éventuelle libération provisoire du président Gbagbo», a écrit l'avocat de Gbagbo.
Pour Me Altit, la réaction des autorités ivoiriennes ne devrait pas tarder puisqu'au cours d'une interview sur la chaîne BBC en août 2013, l'actuel Premier ministre, Daniel Kablan Duncan ne voit pas la libération du président Gbagbo comme une menace. En effet, Daniel Kablan Duncan qui répondait à la question «la libération de Laurent Gbagbo vous y pensez souvent ? Est-ce une probabilité ? », a indiqué que «... s’il est relâché, il reviendra où il veut, y compris en Côte d’Ivoire, il n’y aura aucun problème ». Selon l'avocat, la situation politique en Côte d’Ivoire plaide pour une libération provisoire de son client puisqu'elle est caractérisée depuis quelques mois par une forme de décrispation et par la normalisation des rapports entre les différents acteurs politiques avec la libération de plusieurs détenus pro-Gbagbo.
Cyrille DJEDJED
source l'inter
Pour Me Altit, la réaction des autorités ivoiriennes ne devrait pas tarder puisqu'au cours d'une interview sur la chaîne BBC en août 2013, l'actuel Premier ministre, Daniel Kablan Duncan ne voit pas la libération du président Gbagbo comme une menace. En effet, Daniel Kablan Duncan qui répondait à la question «la libération de Laurent Gbagbo vous y pensez souvent ? Est-ce une probabilité ? », a indiqué que «... s’il est relâché, il reviendra où il veut, y compris en Côte d’Ivoire, il n’y aura aucun problème ». Selon l'avocat, la situation politique en Côte d’Ivoire plaide pour une libération provisoire de son client puisqu'elle est caractérisée depuis quelques mois par une forme de décrispation et par la normalisation des rapports entre les différents acteurs politiques avec la libération de plusieurs détenus pro-Gbagbo.
Cyrille DJEDJED
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