Les loups, c’est-à -dire les entreprises sénégalaises de travaux publics qui lorgnaient du côté de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aidb) au cas où Saudi Bin Laden Group (Sbg) serait mis sur la touche, peuvent ranger leurs crocs acérés. En effet, selon des sources de dakar7.com, le cinquième Avenant, objet de prodondes dissenssions entre l’Etat du Sénégal et Sbg, a été signé, ce lundi, en catimini. A en croire nos interlocuteurs, l’Etat a réussi à tenir tête à Sbg qui, sentant que le chantier est en train de passer sous son nez, a dû faire de grosses concessions en renonçant à la manne financière de près de 64 milliards F Cfa qu’il réclamait dans cet Avenant. Mais, pour qui connait les pratiques de Sbg, qui a une armée d’avocats assez outillés pour glisser dans les protocoles d’accord qu’il signe de petits pièges avant de faire dans le chantage, il est encore trop tôt pour crier victoire. In fine, quel montant l’Etat va finalement rallonger sur la note ? Mystère et boule de gomme pour le moment.
Mais nos interlocuteurs informent que Sbg devra délocaliser les travaux de Mbadatt à l’intérieur de l’Aidb, finaliser le chantier et annoncer une date de livraison qui, pour l’heure, n’a pas encore été arrêté. Outre ces engagements, la firme saudouienne aura l’obligation de faire appel aux services d’un sous-traitant afin que le ryhtme des travaux soient plus soutenus. Qui est l’heureuse élue : Eiffage ou Dangoté qui rôdaient tout autour du chantier ? Aucune de ces entreprises n’exécutera un coup de pelle à l’Aibd, en tout cas pas pour le moment. Pour cause, il a été décidé au sommet de l’Etat que le sous-traitant qui va accompagner Sbg sera turc.
Un choix pour le moins incompréhensible – d’autant que les entreprises nationales ont une expertise avérée leur permettant d’accompagner Sbg dans la finalisation de cet aéroport – mais qui entre en droite ligne de la politique du Président Macky Sall qui, depuis son élection, le 25 mars 2012, mise plutôt sur l’expertise internationale. Et les exemples l’attestent éloquemment : Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio par les turcs, l’autoroute à péage Ila Touba par les chinois, les Tours de la gare routière de Pompiers par des Marocains etc.
Pour rappel, depuis le démarrage des travaux de l’Aidb sous le magistère de Me Abdoulaye Wade en 2007, Sbg s’est davantage sucré avec des avenants. Ainsi, entre 2007 et 2012, la firme saoudienne a signé trois avenants d’un montant de près de 87 milliards F Cfa. Sous l’ère Macky Sall, Sbg, qui a toujours considérée l’Aidb comme une vache à lait, réclame un autre avenant de 17 milliards F Cfa avant de le porte plus tard à 55 milliards F Cfa en août 2014. Autant d’artifices auxquels si l’Etat ne trouve pas de parade risque de faire passer le coût initial de l’Aidb – 300 milliards F Cfa – du simple au double.
Mais nos interlocuteurs informent que Sbg devra délocaliser les travaux de Mbadatt à l’intérieur de l’Aidb, finaliser le chantier et annoncer une date de livraison qui, pour l’heure, n’a pas encore été arrêté. Outre ces engagements, la firme saudouienne aura l’obligation de faire appel aux services d’un sous-traitant afin que le ryhtme des travaux soient plus soutenus. Qui est l’heureuse élue : Eiffage ou Dangoté qui rôdaient tout autour du chantier ? Aucune de ces entreprises n’exécutera un coup de pelle à l’Aibd, en tout cas pas pour le moment. Pour cause, il a été décidé au sommet de l’Etat que le sous-traitant qui va accompagner Sbg sera turc.
Un choix pour le moins incompréhensible – d’autant que les entreprises nationales ont une expertise avérée leur permettant d’accompagner Sbg dans la finalisation de cet aéroport – mais qui entre en droite ligne de la politique du Président Macky Sall qui, depuis son élection, le 25 mars 2012, mise plutôt sur l’expertise internationale. Et les exemples l’attestent éloquemment : Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio par les turcs, l’autoroute à péage Ila Touba par les chinois, les Tours de la gare routière de Pompiers par des Marocains etc.
Pour rappel, depuis le démarrage des travaux de l’Aidb sous le magistère de Me Abdoulaye Wade en 2007, Sbg s’est davantage sucré avec des avenants. Ainsi, entre 2007 et 2012, la firme saoudienne a signé trois avenants d’un montant de près de 87 milliards F Cfa. Sous l’ère Macky Sall, Sbg, qui a toujours considérée l’Aidb comme une vache à lait, réclame un autre avenant de 17 milliards F Cfa avant de le porte plus tard à 55 milliards F Cfa en août 2014. Autant d’artifices auxquels si l’Etat ne trouve pas de parade risque de faire passer le coût initial de l’Aidb – 300 milliards F Cfa – du simple au double.