Dans cette dynamique, nous sommes descendues sur le terrain, pour rencontrer la gente féminine dont on dit qu'elle change de mode vestimentaire, en rangeant jupes et pantalons dans le placard pour se mettre aux tenues traditionnelles. Certaines ont fait cette option librement, apprend-on d’elles, tandis que d’autres disent tout faire pour éviter attirer des regards qui se posent sur elles ou qui les trouveraient en tenue indécente.
Tenues traditionnelles assorties de voile, telle est la tendance vestimentaire chez les femmes, en ce mois béni de Ramadan. La gente féminine a complément changé son façon de s’habiller, pour être à la page, en épousant le contexte spirituel actuel.
Elle s’appelle Nabou Ndiaye, une jeune dame rencontrée à l’arrêt de bus de Diamaguène Sicap Mbao, où elle attendait l’autobus. Elle nous confirme la tendance, qui fait effet mode : «Actuellement, je porte des habits traditionnels, ce que je n’osais faire un lundi. Mais le contexte actuel s’y prête», précise-t-elle.
Elle estime que par respect aux personnes qui observent le jeûne, ses consœurs ne doivent pas se permettre de porter n’importe quels habits, qui laissent transparaître certaines parties du corps à cacher selon les recommandations divines.
L’avis de notre précédente interlocutrice ne se distingue pas de cette autre jeune dame, qui se nomme Dieynaba. Nous l’avons rencontrée sur notre chemin et elle a accepté de se confier à nous, en nous renseignant qu’elle travaille dans une société de la place, avant de nous expliquer : «J’ai changé ma tenue vestimentaire actuellement, c’est vrai. Mais, je ne suis pas la seule ; mes collègues aussi ont fait de même. Il faut reconnaître à mes sœurs sénégalaises cette qualité toutefois : elles font de leur mieux pour que leur accoutrement en temps de Ramadan ne choque pas les fidèles musulmans», précise Dieynaba, qui confesse ne pas toujours s’habiller en tenue traditionnelle pour la cause des rencontres d’affaires et des fois, au besoin, pour plus de détente à son travail. Dans ce cas de figure, dit-elle, elle fait exception à sa règle.
Une autre jeune fille qui épouse également ce principe de discrétion en temps de Ramadan, s’avère être une étudiante, ressortissante d’un pays voisin, qui a préféré garder l’anonymat. Elle de nous dire : «D’habitude, je ne portais que des tenues trop sexy, mais à force de constater autour de moi, j’ai jugé bon de m’adapter et de me conformer en changeant mon port vestimentaire, comme par exemple, se couvrir la poitrine pour ne pas gêner les jeuneurs».
Elle rajoute : «Je me voile pour me couvrir. Le Ramadan ce n’est pas que le jeûne, c’est un ensemble de bonnes pratiques ; et puisque c’est une affaire de juste un mois d’abstinence, on peut tout aussi bien participer en rangeant nos jeans et body, pourquoi pas ?». Cette tendance du moment suscite aussi des commentaires de la part de certains hommes.
Par exemple, pour Assane Seck, c’est une bonne pratique qui doit être encouragée. Il précise : «Il se peut qu’à la fin du mois de Ramadan, certains filles peuvent finir par adopter définitivement le port du voile. Ceci est mieux que de passer son temps à les mettre à l’index ou formuler des critiques à leur encontre. Il vaut mieux les encourager à prendre la bonne voie. Mais tout doucement, en appréciant le port du voile ainsi que des tenues traditionnelles qu’elles portent».
Tribune
Tenues traditionnelles assorties de voile, telle est la tendance vestimentaire chez les femmes, en ce mois béni de Ramadan. La gente féminine a complément changé son façon de s’habiller, pour être à la page, en épousant le contexte spirituel actuel.
Elle s’appelle Nabou Ndiaye, une jeune dame rencontrée à l’arrêt de bus de Diamaguène Sicap Mbao, où elle attendait l’autobus. Elle nous confirme la tendance, qui fait effet mode : «Actuellement, je porte des habits traditionnels, ce que je n’osais faire un lundi. Mais le contexte actuel s’y prête», précise-t-elle.
Elle estime que par respect aux personnes qui observent le jeûne, ses consœurs ne doivent pas se permettre de porter n’importe quels habits, qui laissent transparaître certaines parties du corps à cacher selon les recommandations divines.
L’avis de notre précédente interlocutrice ne se distingue pas de cette autre jeune dame, qui se nomme Dieynaba. Nous l’avons rencontrée sur notre chemin et elle a accepté de se confier à nous, en nous renseignant qu’elle travaille dans une société de la place, avant de nous expliquer : «J’ai changé ma tenue vestimentaire actuellement, c’est vrai. Mais, je ne suis pas la seule ; mes collègues aussi ont fait de même. Il faut reconnaître à mes sœurs sénégalaises cette qualité toutefois : elles font de leur mieux pour que leur accoutrement en temps de Ramadan ne choque pas les fidèles musulmans», précise Dieynaba, qui confesse ne pas toujours s’habiller en tenue traditionnelle pour la cause des rencontres d’affaires et des fois, au besoin, pour plus de détente à son travail. Dans ce cas de figure, dit-elle, elle fait exception à sa règle.
Une autre jeune fille qui épouse également ce principe de discrétion en temps de Ramadan, s’avère être une étudiante, ressortissante d’un pays voisin, qui a préféré garder l’anonymat. Elle de nous dire : «D’habitude, je ne portais que des tenues trop sexy, mais à force de constater autour de moi, j’ai jugé bon de m’adapter et de me conformer en changeant mon port vestimentaire, comme par exemple, se couvrir la poitrine pour ne pas gêner les jeuneurs».
Elle rajoute : «Je me voile pour me couvrir. Le Ramadan ce n’est pas que le jeûne, c’est un ensemble de bonnes pratiques ; et puisque c’est une affaire de juste un mois d’abstinence, on peut tout aussi bien participer en rangeant nos jeans et body, pourquoi pas ?». Cette tendance du moment suscite aussi des commentaires de la part de certains hommes.
Par exemple, pour Assane Seck, c’est une bonne pratique qui doit être encouragée. Il précise : «Il se peut qu’à la fin du mois de Ramadan, certains filles peuvent finir par adopter définitivement le port du voile. Ceci est mieux que de passer son temps à les mettre à l’index ou formuler des critiques à leur encontre. Il vaut mieux les encourager à prendre la bonne voie. Mais tout doucement, en appréciant le port du voile ainsi que des tenues traditionnelles qu’elles portent».
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