L’éventualité d’une intervention militaire de la Cedeao a installé un climat de peur en Gambie. A quelques jours de la fin du mandat de Yaya Jammeh, le pays se vide de ses populations. Lesquelles préfèrent se réfugier au Sénégal, le temps que la situation revienne à la normale.
Conséquence de cet exode de masse, certaines familles d'accueil sont débordées. C'est le cas à Diouloulou, commune frontalière avec la Gambie. "Ici, tout le monde est débordé, parce qu'il faut les (réfugiés) accueillir, les loger et les nourrir", alerte Malang Thiam, maire de ladite commune, interrogé par la Rfm.
La même situation est notée dans plusieurs localités de la Casamance. Même la commune de Ziguinchor n'est pas épargnée par ce flux de réfugiés Gambiens. "Nous sommes informés de la présence de ces réfugiés ou migrants gambiens dans la commune et plus exactement dans les quartiers périphériques. Seulement, je dois vous dire que nous avons, pour le moment, eu des échanges avec le Préfet de Ziguinchor et il n'est pas exclu que nous mettions à la disposition de certains familles qui n'ont pas de terre d'accueil, le stade omnisport de Néma et certains sites que nous allons aménager", avait expliqué à l'Observateur un adjoint au maire de Ziguinchor.
Sur le terrain, les négociations en vue de résoudre la crise politique de manière pacifique n'ont toujours pas évolué, Jammeh reste camper sur sa position. Hier, la Cour Suprême qu'il a saisie n'a pas pu examiner ses recours, faute de juges. Aucun des cinq magistrats étrangers n'a fait le déplacement sur Banjul.
Les chefs de l'Etat de la CEDEAO qui devaient s'y rendre pour faire pression sur Jammeh, pour qu'il accepte les résultats de l'élection du 1er décembre et renonce à se maintenir au pouvoir, ont reporté leur voyage à vendredi.
Conséquence de cet exode de masse, certaines familles d'accueil sont débordées. C'est le cas à Diouloulou, commune frontalière avec la Gambie. "Ici, tout le monde est débordé, parce qu'il faut les (réfugiés) accueillir, les loger et les nourrir", alerte Malang Thiam, maire de ladite commune, interrogé par la Rfm.
La même situation est notée dans plusieurs localités de la Casamance. Même la commune de Ziguinchor n'est pas épargnée par ce flux de réfugiés Gambiens. "Nous sommes informés de la présence de ces réfugiés ou migrants gambiens dans la commune et plus exactement dans les quartiers périphériques. Seulement, je dois vous dire que nous avons, pour le moment, eu des échanges avec le Préfet de Ziguinchor et il n'est pas exclu que nous mettions à la disposition de certains familles qui n'ont pas de terre d'accueil, le stade omnisport de Néma et certains sites que nous allons aménager", avait expliqué à l'Observateur un adjoint au maire de Ziguinchor.
Sur le terrain, les négociations en vue de résoudre la crise politique de manière pacifique n'ont toujours pas évolué, Jammeh reste camper sur sa position. Hier, la Cour Suprême qu'il a saisie n'a pas pu examiner ses recours, faute de juges. Aucun des cinq magistrats étrangers n'a fait le déplacement sur Banjul.
Les chefs de l'Etat de la CEDEAO qui devaient s'y rendre pour faire pression sur Jammeh, pour qu'il accepte les résultats de l'élection du 1er décembre et renonce à se maintenir au pouvoir, ont reporté leur voyage à vendredi.