Avec de lourds investissements dans la construction d’infrastructures, le Sénégal rêve de se transformer en hub médical. Il va devenir une destination pour les patients capverdiens. Praia et Dakar pourraient signer un accord administratif dans le courant de l’année, pour permettre l’évacuation de malades capverdiens, afin de bénéficier de traitements à Dakar.
Aujourd’hui, le dossier est en cours de préparation par le gouvernement capverdien. Cette révélation du président du Comité exécutif de l’Institut national de la protection sociale (Inps), Mário Rui Fernandes, fait suite aux déclarations de l’Ombudsman de Cap-Vert, José Carlos Delgado, qui avait essayé de chercher des alternatives aux évacuations des malades, qui sont souvent référés vers le Portugal.
Sans aucun doute, le Sénégal est une destination importante. Déjà , il attire de nombreux Capverdiens qui y bénéficient de soins médicaux, en utilisant leurs propres ressources. Mais, ils se plaignaient souvent de l’inexistence d’un accord formel entre les deux pays.
«Les plaintes que nous recevons tournent autour de cela, du retard dans les évacuations, de la question des indemnités pour les accompagnants et de l’actualisation des pensions. C’est pourquoi nous plaidons pour que le Cap-Vert trouve une autre destination pour les transferts que le Portugal», a insisté M. Delgado.
Pour lui, la signature d’une convention serait «extrêmement importante» pour encadrer la demande.
«Avec la signature de cet accord administratif, il sera déjà possible de faire des évacuations vers le Sénégal et nous n’aurons plus de pressions permanentes avec le Portugal. Le Sénégal est plus proche, c’est moins coûteux, c’est une question qui ne dépend pas de l’Inps mais du gouvernement, à travers le ministère des Affaires étrangères», explique-t-il.
Il espère que le processus sera bouclé rapidement, pour permettre aux Capverdiens d’avoir une autre option sur la table. En réponse, le président de la Commission exécutive de l’Institut national de prévoyance sociale (Inps), assure que le dossier sera étudié par le gouvernement capverdien.
«C’est une question qui relève des ministères des Affaires étrangères des deux pays, qui sera traitée avec diligence cette année», rassure Mário Rui Fernandes. Il promet un changement de paradigme en matière de prise en charge médicale, dans un avenir proche.
Il faut savoir que cette option est sur la table depuis 2021. La mise en place de cette convention avait déjà fait l’objet d’une discussion entre les ministres de la Santé du Cap-Vert et du Sénégal, à l’époque, Arlindo do Rosário et Abdoulaye Diouf Sarr. Il faut savoir que le Sénégal a entrepris ces dernières années, un vaste programme de construction d’hôpitaux.
Après Kaffrine, Kédougou, Sédhiou, Touba et l’Institut d’oncologie de Diamniadio, d’autres établissements de santé sont en train d’être érigés à Tivaouane, Matam, Mbour. Sans oublier la rénovation de l’hôpital Principal de Dakar et Aristide Le Dantec qui va augmenter ses capacités d’accueil. Pour les autorités, c’est une manière de faire du Sénégal, un pays de tourisme médical.
Le Quotidien
Aujourd’hui, le dossier est en cours de préparation par le gouvernement capverdien. Cette révélation du président du Comité exécutif de l’Institut national de la protection sociale (Inps), Mário Rui Fernandes, fait suite aux déclarations de l’Ombudsman de Cap-Vert, José Carlos Delgado, qui avait essayé de chercher des alternatives aux évacuations des malades, qui sont souvent référés vers le Portugal.
Sans aucun doute, le Sénégal est une destination importante. Déjà , il attire de nombreux Capverdiens qui y bénéficient de soins médicaux, en utilisant leurs propres ressources. Mais, ils se plaignaient souvent de l’inexistence d’un accord formel entre les deux pays.
«Les plaintes que nous recevons tournent autour de cela, du retard dans les évacuations, de la question des indemnités pour les accompagnants et de l’actualisation des pensions. C’est pourquoi nous plaidons pour que le Cap-Vert trouve une autre destination pour les transferts que le Portugal», a insisté M. Delgado.
Pour lui, la signature d’une convention serait «extrêmement importante» pour encadrer la demande.
«Avec la signature de cet accord administratif, il sera déjà possible de faire des évacuations vers le Sénégal et nous n’aurons plus de pressions permanentes avec le Portugal. Le Sénégal est plus proche, c’est moins coûteux, c’est une question qui ne dépend pas de l’Inps mais du gouvernement, à travers le ministère des Affaires étrangères», explique-t-il.
Il espère que le processus sera bouclé rapidement, pour permettre aux Capverdiens d’avoir une autre option sur la table. En réponse, le président de la Commission exécutive de l’Institut national de prévoyance sociale (Inps), assure que le dossier sera étudié par le gouvernement capverdien.
«C’est une question qui relève des ministères des Affaires étrangères des deux pays, qui sera traitée avec diligence cette année», rassure Mário Rui Fernandes. Il promet un changement de paradigme en matière de prise en charge médicale, dans un avenir proche.
Il faut savoir que cette option est sur la table depuis 2021. La mise en place de cette convention avait déjà fait l’objet d’une discussion entre les ministres de la Santé du Cap-Vert et du Sénégal, à l’époque, Arlindo do Rosário et Abdoulaye Diouf Sarr. Il faut savoir que le Sénégal a entrepris ces dernières années, un vaste programme de construction d’hôpitaux.
Après Kaffrine, Kédougou, Sédhiou, Touba et l’Institut d’oncologie de Diamniadio, d’autres établissements de santé sont en train d’être érigés à Tivaouane, Matam, Mbour. Sans oublier la rénovation de l’hôpital Principal de Dakar et Aristide Le Dantec qui va augmenter ses capacités d’accueil. Pour les autorités, c’est une manière de faire du Sénégal, un pays de tourisme médical.
Le Quotidien