La mort dans l'âme, « Le Témoin » quotidien rappelle que bien avant la création de l’hôpital Aristide Le Dantec à Dakar (1913), les grands dignitaires autochtones et autres commerçants étrangers malades de la région du Cap-Vert se faisaient évacuer vers Saint-Louis, la capitale de l’Afrique occidentale française (Aof). Jamais à Nouakchott, la capitale mauritanienne ! Parce qu’à l’époque, les rares cliniques et infirmeries coloniales étaient installées à Saint-Louis. Il a fallu plus de 200 ans après pour que les malades dakarois reprennent le chemin de la vieille ville (Ndar). Pire, ils migrent vers la Mauritanie voisine pour y sauver leur vie. Tenez ! Le 02 septembre dernier, une patiente a été admise d’urgence dans la salle d’opération du service de chirurgie cardio-vasculaire de l’Hôpital Le Dantec transféré. Elle fut opérée par une équipe chirurgicale de dix personnes (chirurgiens cardiovasculaires, anesthésistes, infirmiers et techniciens de bloc). L’opération a duré environ dix heures d’horloge indique, Dr. K, un des membres de l’équipe ayant opéré la dame qui souffrait d’une dissection de l’aorte, une pathologie rare et grave précise-t-il, nécessitant une prise en charge rapide et donc une opération à cœur ouvert renseigne le spécialiste. Entourée de son fils et de sa fille raconte un parent au quotidien « Le Témoin », la dame se reposait sur son lit. En bon état général, elle remercie Allah de l’avoir conduite dans un bon service de cardiologie et d’avoir été prise en charge par une équipe qualifiée.
Et d’ajouter, avec léger sourire « je suis venue ici inconsciente, maintenant j’ai retrouvé mes capacités, c’est vous dire que je suis revenue de loin, grâce à Dieu et cette équipe de chirurgiens ». Et sa fille de raconter : « Malheureusement, Maman est tombée vers 18h le soir et très tôt le matin, nous l’avons conduite à l’hôpital régional de Saint Louis où on a parlé d’évacuation vers la Mauritanie. J’avais du mal à comprendre et j’ai dis pourquoi pas ici à Dakar. On me répondit que le matériel adapté et une équipe spécialisée à la prise en charge de ce genre de pathologie est disponible seulement au centre national de cardiologie (Cnc) de Nouakchott. Une ambulance est alors préparée et nous voilà partis sur Nouakchott. Dieu merci, nous ne regrettons, nous avons trouvé une équipe disponible, compétente et attentionnée. Vous la voyez, maman récupère. Son frère et sa mère acquiescent d’un sourire de soulagement apparemment ravis après la réussite de l’opération dont les chances de survie sont autour de 50% » raconte le fils de la patiente depuis Nouakchott avant d’ajouter quelques confidences de la part de médecins mauritaniens « De Nouakchott, des médecins mauritaniens disent qu’ils reçoivent des cas critiques du Sénégal, si je ne m’abuse, ça doit être le 3e. Contrairement à Dakar, Nouakchott dispose d’un haut plateau technique, une équipe de professionnels pour leur prise en charge. Les performances réalisées prouvent, si besoin en est que l’établissement mauritanien du cœur est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif qui lui est assigné, à savoir, devenir une référence dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest » se désole-t-il par rapport au pays de Léopold Seder Senghor et Cheikh Anta Diop dépourvu de tout !
Le Témoin
Et d’ajouter, avec léger sourire « je suis venue ici inconsciente, maintenant j’ai retrouvé mes capacités, c’est vous dire que je suis revenue de loin, grâce à Dieu et cette équipe de chirurgiens ». Et sa fille de raconter : « Malheureusement, Maman est tombée vers 18h le soir et très tôt le matin, nous l’avons conduite à l’hôpital régional de Saint Louis où on a parlé d’évacuation vers la Mauritanie. J’avais du mal à comprendre et j’ai dis pourquoi pas ici à Dakar. On me répondit que le matériel adapté et une équipe spécialisée à la prise en charge de ce genre de pathologie est disponible seulement au centre national de cardiologie (Cnc) de Nouakchott. Une ambulance est alors préparée et nous voilà partis sur Nouakchott. Dieu merci, nous ne regrettons, nous avons trouvé une équipe disponible, compétente et attentionnée. Vous la voyez, maman récupère. Son frère et sa mère acquiescent d’un sourire de soulagement apparemment ravis après la réussite de l’opération dont les chances de survie sont autour de 50% » raconte le fils de la patiente depuis Nouakchott avant d’ajouter quelques confidences de la part de médecins mauritaniens « De Nouakchott, des médecins mauritaniens disent qu’ils reçoivent des cas critiques du Sénégal, si je ne m’abuse, ça doit être le 3e. Contrairement à Dakar, Nouakchott dispose d’un haut plateau technique, une équipe de professionnels pour leur prise en charge. Les performances réalisées prouvent, si besoin en est que l’établissement mauritanien du cœur est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif qui lui est assigné, à savoir, devenir une référence dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest » se désole-t-il par rapport au pays de Léopold Seder Senghor et Cheikh Anta Diop dépourvu de tout !
Le Témoin