Une étude sur la perception et le coût de la corruption au Sénégal est lancée, hier, par l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption). L’objectif de cette étude est « de permettre à toutes les parties prenantes, de façon générale, d’échanger sur les enjeux et les problématiques de l’étude qui doivent permettre d’avoir une meilleure compréhension du phénomène de la corruption qui est un phénomène complexe, transversale, parfois transnationale qu’il faut cerner et comprendre ». A en croire Nafi Ngom Keïta, cette initiative vient à son heure si l'on sait que, dans notre société, il est important de faire la différence entre la corruption et la teranga sénégalaise ». « Le cabinet est né dans les conditions d’indépendance, il a intérêt à travailler en toute indépendance puisque c’est cela qui va garantir la crédibilité des résultats », a-t-elle tenu à dire. Cette étude, qui va durer trois mois, est financée à coût de 300 milliards mais, Mme Keïta souligne que le budget est évolutif et que le cabinet n'a pas encore tout le montant.
Elle a aussi indiqué que « les autorités gouvernementales ont manifesté leur intérêt pour cette étude puisqu’elle va leur permettre d’assurer une meilleure formulation des politiques publiques et des stratégies de développement, puisqu’il faut maîtriser la question de la corruption, mais également comprendre sa prégnance au niveau des divers secteurs ».
Venu présider la cérémonie de lancement officielle de ladite étude, le Premier ministre est revenu sur l’impact de la corruption dans nos sociétés. « La corruption est un phénomène universel et complexe qui constitue un des principaux facteurs de contre-performances des politiques publiques et l’une des causes de l’aggravation de la pauvreté à travers le monde. Elle empêche aux populations de jouir de leurs droits et libertés, au profit d’intérêts particuliers. Elle constitue, en plus, une menace pour l’Etat de droit et la démocratie puisqu’elle fragilise nos institutions, décourage l’investissement et déstabilise les structures socio culturelles. C’est pourquoi elle mérite d’être bien comprise dans tous ses aspects pour pouvoir être combattue avec la plus grande efficacité », a dit M. Dionne. Aussi, estime-t-il que l’étude « vient à son heure, en raison de l’importance de ses enjeux dans la problématique de la lutte contre la corruption ». Elle offre, aussi, selon lui, à notre pays « une belle opportunité de mieux cerner le phénomène, dans toutes ses dimensions, en vue de mettre en place des stratégies efficaces de prévention, mais, également de lutte ».
A noter que l'enquête concerne 2340 individus venant de secteurs différents.
Elle a aussi indiqué que « les autorités gouvernementales ont manifesté leur intérêt pour cette étude puisqu’elle va leur permettre d’assurer une meilleure formulation des politiques publiques et des stratégies de développement, puisqu’il faut maîtriser la question de la corruption, mais également comprendre sa prégnance au niveau des divers secteurs ».
Venu présider la cérémonie de lancement officielle de ladite étude, le Premier ministre est revenu sur l’impact de la corruption dans nos sociétés. « La corruption est un phénomène universel et complexe qui constitue un des principaux facteurs de contre-performances des politiques publiques et l’une des causes de l’aggravation de la pauvreté à travers le monde. Elle empêche aux populations de jouir de leurs droits et libertés, au profit d’intérêts particuliers. Elle constitue, en plus, une menace pour l’Etat de droit et la démocratie puisqu’elle fragilise nos institutions, décourage l’investissement et déstabilise les structures socio culturelles. C’est pourquoi elle mérite d’être bien comprise dans tous ses aspects pour pouvoir être combattue avec la plus grande efficacité », a dit M. Dionne. Aussi, estime-t-il que l’étude « vient à son heure, en raison de l’importance de ses enjeux dans la problématique de la lutte contre la corruption ». Elle offre, aussi, selon lui, à notre pays « une belle opportunité de mieux cerner le phénomène, dans toutes ses dimensions, en vue de mettre en place des stratégies efficaces de prévention, mais, également de lutte ».
A noter que l'enquête concerne 2340 individus venant de secteurs différents.