Le pouvoir a le sens de l’image. Les dirigeants du TPLF arrêtés ce week-end, ont été présentés aux caméras, sur le tarmac de l’aéroport d’Addis Abeba, dès leur descente d’avion, menottes aux poignets.
La plus grosse prise est Abay Weldo, président du Tigré de 2010 à 2018, il avait dirigé le parti pendant cinq ans. Âgé de 56 ans, il est apparu hirsute et fatigué, le bras tenu par un militaire.
Derrière lui, l’ancien ministre éthiopien des Finances Abraham Tekeste, également ex-vice-président du Tigré. Les autres prisonniers sont surtout des dirigeants d’agences et institutions régionales…
On ne connait pas les circonstances de leurs arrestations. En tout cas les autorités fédérales avaient promis 250 000 dollars à toute personne fournissant des informations permettant l’arrestation des chefs du TPLF. Ceux qui ont été interpellés ce week-end, ont été remis au département Enquêtes criminelles de la police fédérale…
Leur cas rappelle celui de Sebhat Nega, membre-fondateur du TPLF, lui aussi montré samedi les mains menottées à l’aéroport. Le vieil homme de 86 ans avait une barbe blanche et une seule chaussette au pied. La symbolique de déchéance, mise en scène par Addis Abeba, est évidente.
La plus grosse prise est Abay Weldo, président du Tigré de 2010 à 2018, il avait dirigé le parti pendant cinq ans. Âgé de 56 ans, il est apparu hirsute et fatigué, le bras tenu par un militaire.
Derrière lui, l’ancien ministre éthiopien des Finances Abraham Tekeste, également ex-vice-président du Tigré. Les autres prisonniers sont surtout des dirigeants d’agences et institutions régionales…
On ne connait pas les circonstances de leurs arrestations. En tout cas les autorités fédérales avaient promis 250 000 dollars à toute personne fournissant des informations permettant l’arrestation des chefs du TPLF. Ceux qui ont été interpellés ce week-end, ont été remis au département Enquêtes criminelles de la police fédérale…
Leur cas rappelle celui de Sebhat Nega, membre-fondateur du TPLF, lui aussi montré samedi les mains menottées à l’aéroport. Le vieil homme de 86 ans avait une barbe blanche et une seule chaussette au pied. La symbolique de déchéance, mise en scène par Addis Abeba, est évidente.