Trois policiers pris dans des tirs à Bâton-Rouge, en Louisiane, dans le sud des États-Unis, sont décédés et trois autres officiers de police ont été blessés dimanche 17 juillet par un tireur qui a par la suite été abattu, selon un bilan donné par les autorités. La mort d'un jeune noir, tué par la police dans la même ville début juillet, avait provoqué une vague d'indignation et de manifestations à Bâton-Rouge.
Les policiers visés par les tirs sont tombés dans un piège tendu à moins d'un kilomètre du siège de la police local, selon le maire de la ville, Kip Holden. Le tireur semble avoir agi seul, a précisé un responsable de la police de Louisiane lors d'une conférence de presse.
Les enquêteurs n'ont pour l'heure rien dit au sujet des motivations qui ont pu conduire cet homme à ouvrir le feu sur les forces de l'ordre à Baton Rouge, là même où un Noir de 37 ans, Alton Sterling, a été tué par deux policiers blancs début juillet.
Condamnation de Barack Obama
Sur la chaine locale WAFB9, le maire de Bâton-Rouge, Kip Holden, a immédiatement appelé au calme, redoutant une nouvelle poussée de tension alors même que l'identité du tireur n'était pas connue. "Ne laissons personne définir cette communauté [noire] par des actes absurdes de violence", a-t-il déclaré, insinuant que les ou l'un des tireurs seraient Noirs.
Barack Obama a condamné la fusillade de dimanche et promis que la justice serait rendue. "Nous ne savons peut-être pas encore ce qui a motivé cette fusillade, mais je veux être clair: il ne peut y avoir aucune justification à la violence contre les forces de l'ordre. Ces attaques sont l'oeuvre de lâches qui ne représentent personne", a déclaré le président américain, cité dans un communiqué.
Tensions raciales aux États-Unis
Ce drame se produit dans un contexte de très fortes tensions raciales dans la capitale de Louisiane. Bâton-Rouge a été le théâtre ces dernières semaines de nombreuses manifestations, souvent réprimées de manière très musclées par la police, après la mort, début juillet, d'Alton Sterling, un vendeur ambulant noir abattu par un policier. La vidéo amateur de ses derniers instants, amplement relayée sur Internet, a provoqué une vague d'indignation redoublée le lendemain par la nouvelle qu'un autre Noir, Philando Castile, avait été tué par un policier, cette fois dans le Minnesota (nord).
La semaine dernière, la police de Bâton-Rouge avait indiqué avoir arrêté trois personnes qui avaient pour projet d'assassiner des policiers. La législation des armes à feu en Louisiane permet de s'en procurer aisément, y compris des fusils d'assaut semi-automatiques.
Le 8 juillet, c’est un "sniper", cette fois, qui a tué par balles, à Dallas, cinq agents de police en marge d'une manifestation contre la mort d'hommes noirs tués par la police à Bâton- Rouge ainsi qu'à Minneapolis, dans le Minnesota.
Avec AFP et Reuters
Les policiers visés par les tirs sont tombés dans un piège tendu à moins d'un kilomètre du siège de la police local, selon le maire de la ville, Kip Holden. Le tireur semble avoir agi seul, a précisé un responsable de la police de Louisiane lors d'une conférence de presse.
Les enquêteurs n'ont pour l'heure rien dit au sujet des motivations qui ont pu conduire cet homme à ouvrir le feu sur les forces de l'ordre à Baton Rouge, là même où un Noir de 37 ans, Alton Sterling, a été tué par deux policiers blancs début juillet.
Condamnation de Barack Obama
Sur la chaine locale WAFB9, le maire de Bâton-Rouge, Kip Holden, a immédiatement appelé au calme, redoutant une nouvelle poussée de tension alors même que l'identité du tireur n'était pas connue. "Ne laissons personne définir cette communauté [noire] par des actes absurdes de violence", a-t-il déclaré, insinuant que les ou l'un des tireurs seraient Noirs.
Barack Obama a condamné la fusillade de dimanche et promis que la justice serait rendue. "Nous ne savons peut-être pas encore ce qui a motivé cette fusillade, mais je veux être clair: il ne peut y avoir aucune justification à la violence contre les forces de l'ordre. Ces attaques sont l'oeuvre de lâches qui ne représentent personne", a déclaré le président américain, cité dans un communiqué.
Tensions raciales aux États-Unis
Ce drame se produit dans un contexte de très fortes tensions raciales dans la capitale de Louisiane. Bâton-Rouge a été le théâtre ces dernières semaines de nombreuses manifestations, souvent réprimées de manière très musclées par la police, après la mort, début juillet, d'Alton Sterling, un vendeur ambulant noir abattu par un policier. La vidéo amateur de ses derniers instants, amplement relayée sur Internet, a provoqué une vague d'indignation redoublée le lendemain par la nouvelle qu'un autre Noir, Philando Castile, avait été tué par un policier, cette fois dans le Minnesota (nord).
La semaine dernière, la police de Bâton-Rouge avait indiqué avoir arrêté trois personnes qui avaient pour projet d'assassiner des policiers. La législation des armes à feu en Louisiane permet de s'en procurer aisément, y compris des fusils d'assaut semi-automatiques.
Le 8 juillet, c’est un "sniper", cette fois, qui a tué par balles, à Dallas, cinq agents de police en marge d'une manifestation contre la mort d'hommes noirs tués par la police à Bâton- Rouge ainsi qu'à Minneapolis, dans le Minnesota.
Avec AFP et Reuters