Ces documents ont été rédigés en 2018 pour demander l'émission d'un mandat de perquisition chez l'avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen, qui a joué un rôle central dans les paiements effectués à l'actrice de films X, Stephanie Clifford (alias Stormy Daniel) et à la playmate Karen McDougal. Ils font état de nombreux échanges entre Michael Cohen, Donald Trump et son ancienne proche conseillère Hope Hicks, au moment des négociations.
«Sur la base du calendrier des appels (...) et du contenu des messages par SMS et emails, je pense qu'au moins une partie de ces communications portaient sur le besoin d'empêcher Clifford de parler publiquement», écrit un enquêteur.
Depuis, Michael Cohen a été condamné à trois ans et demi de prison pour, entre autres, avoir orchestré ces paiements en violation des lois sur le financement des campagnes électorales. Il a assuré avoir agi à la demande expresse du candidat républicain. Donald Trump a soit nié avoir été au courant, soit assuré que ces paiements n'étaient pas illégaux. Les documents révélés jeudi mettent à mal sa défense.
Malgré la possession de ces échanges troublants, les procureurs ont annoncé mercredi la clôture du dossier, sans procéder à de nouvelles inculpations. Dans la foulée, un juge leur a ordonné de rendre publics, les éléments de leur enquête. «Les violations des lois sur le financement des campagnes sont un sujet d'importance nationale», a écrit le juge William Pauley. «Maintenant que le gouvernement a terminé son enquête, il est temps que les Américains aient la chance de consulter ces documents», a-t-il ajouté.
L'avocat de Donald Trump, Jay Sekulow, s'est réjoui jeudi de la fin des investigations. «Nous maintenons depuis le début que le président n'a jamais été impliqué dans une violation des lois de financement de la campagne», a-t-il dit dans un communiqué. Cette lecture des faits est «malhonnête», a rétorqué Michael Cohen dans un communiqué publié par un porte-parole. «La conclusion de l'enquête (...) devrait être une grande source d'inquiétude pour les Américains», a-t-il ajouté depuis sa prison.
Le Figaro
«Sur la base du calendrier des appels (...) et du contenu des messages par SMS et emails, je pense qu'au moins une partie de ces communications portaient sur le besoin d'empêcher Clifford de parler publiquement», écrit un enquêteur.
Depuis, Michael Cohen a été condamné à trois ans et demi de prison pour, entre autres, avoir orchestré ces paiements en violation des lois sur le financement des campagnes électorales. Il a assuré avoir agi à la demande expresse du candidat républicain. Donald Trump a soit nié avoir été au courant, soit assuré que ces paiements n'étaient pas illégaux. Les documents révélés jeudi mettent à mal sa défense.
Malgré la possession de ces échanges troublants, les procureurs ont annoncé mercredi la clôture du dossier, sans procéder à de nouvelles inculpations. Dans la foulée, un juge leur a ordonné de rendre publics, les éléments de leur enquête. «Les violations des lois sur le financement des campagnes sont un sujet d'importance nationale», a écrit le juge William Pauley. «Maintenant que le gouvernement a terminé son enquête, il est temps que les Américains aient la chance de consulter ces documents», a-t-il ajouté.
L'avocat de Donald Trump, Jay Sekulow, s'est réjoui jeudi de la fin des investigations. «Nous maintenons depuis le début que le président n'a jamais été impliqué dans une violation des lois de financement de la campagne», a-t-il dit dans un communiqué. Cette lecture des faits est «malhonnête», a rétorqué Michael Cohen dans un communiqué publié par un porte-parole. «La conclusion de l'enquête (...) devrait être une grande source d'inquiétude pour les Américains», a-t-il ajouté depuis sa prison.
Le Figaro