" Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin." , avait déclaré l'ancien Président français , Nicolas Sarkozy à l' Université Cheikh Anta Diop.
Ce sont donc bien des reproches indirectes que Sarkozy a véhiculé en direction des africains. Dans ses propos, il souligne que l' Afrique doit " s'inventer un destin " en créant des choses innovantes.
La Francophonie fait donc l'objet de " répétition " pour l' homme noir puisqu'il s'agit de promouvoir et de magnifier sans fin cette langue déjà existante et Hellène. En élisant Abdou Diouf comme Secrétaire général de la Francophonie, le discours de Sarkozy devient dans ces cas là contradictoire .
Il aurait sans doute été plus adéquat et moins hypocrite que Sarkozy nous dise de promouvoir notre langue et de laisser la leur pour être bien encré dans l'histoire.
Qu' attendons-nous alors pour faire connaitre notre patrimoine , le wolof ?
Il ne s'agit pas ici de rejeter le français, bien au contraire puisque c'est la langue du colonisateur donc c'est un outil fondamental pour aussurer une bonne scolarisation au Sénégal. Il est question de proposer un produit (le Wolof) aux consommateurs ( le touriste étranger ). Au delà de ce produit, cela nous permettra de faire connaitre notre culture et tradition.
L' Occidental n'est pas fermé quand il s'agit de faire un pas vers la découverte sinon comment comprendre l' introduction du mot " Tchiper " dans certains de leurs dictionnaires. Il est définit comme suit : Le tchip est un petit bruit produit par gisement de la langue sur les dents .C'est un signe de réprobation utilisé dans les pays afro caribéen.
Combien avons nous d'amis français, anglais, italiens qui demandent comment on dit " Bonjour ", "merci " ou même insulter en wolof?
Google traductor est un service de traduction en ligne et cet outil fournit différents langages dans son répertoire. Aucun pays n' est donc laissé en rade. Seul le continent Africain a instauré une absence criarde. Cependant , l' Afrique du Sud y figure avec comme parler l' Afrikaans .
Le sentiment de " boycott" doit donc sonner à sa fin et laisser place à l'engagement et à l' innovation. Le Sénégal doit s'ouvrir au monde et répandre ses atouts. Avec la présence et la diversité des dialectes dans notre pays, il y a incontestablement un véritable problème pour officialiser une langue qui puisse être propre au Sénégal. Dans ce cas là , un vrai débat doit être tenu afin que l'accord soit unanime avant de s'ouvrir à l'international.
Rokhy Goudiaby Journaliste freelance
Rokigoudiaby@gmail.com
Toulouse France