Son entrée dans le gouvernement ainsi que celle de Amadou Ba avaient été accueillies à l’applaudimètre. Pour les observateurs nationaux, ils allaient constituer un splendide duo pour l’économie nationale.
Mais ils ont intégré, au-delà de l’Etat, un espace partisan où les appétits et les prétentions, la haine et la jalousie, la délation et la conspiration s’unissent en diphtongues pour faire des anges des diables et des démons des anges.
Le duo Ba-Cissé dont les relations amicales dans le sillage de l’exécution de leurs responsabilités étaient solides prit crescendo un rythme claudiquant, à cause de la délation et des dénigrements qui auraient refroidi leurs rapports.
Pourtant, Macky Sall a très tôt flairé le génie d’homme d’Etat prospérant en Matar Cissé, un technocrate discret ayant un dynamique esprit de méthode et d’organisation qu’il extirpa du Gouvernement pour en faire son Directeur de Cabinet.
De tous les Chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Sénégal, Matar Cissé est l’un des plus brillants, sinon le plus brillant même, à être Directeur de Cabinet du président de la République. Ce fut une chance que Macky Sall n’a pas exploitée mieux, à cause d’un environnement parasité par le commérage et la délation des spécialistes de guet-apens pour qui, un génie vise toujours son supérieur hiérarchique.
Macky Sall a cédé, en descendant Matar Cissé à la Direction générale de la Senelec, une première dans l’histoire du Sénégal qui voit un Directeur de Cabinet du président de la République atterrir à la tête d’une société à problème, comme s’il lui cherchait une porte de sortie qui mettrait à l’aise les cagoulards.
Pourtant, Matar Cissé n’a pas besoin de l’Etat. C’est l’Etat qui a besoin de lui, pour ce qu’il est et ce qu’il fit dans son épopée.
Seulement, il n’est pas politicien. La tendance destructrice des forbans lui est étrangère. Oumar Sarr qui est de Dagana, comme lui, a toujours eu «peur» de lui et lui a mené une guerre farouche dans le seul but d’obstruer toute émergence du technocrate.
Dans le Macky, Matar Cissé a vécu des conspirations identiques qui le mirent en mal avec son ami Amadou Ba, avec le Premier ministre et avec beaucoup de gens de la présidence de la République, un espace institutionnel où chacun surveille chacun et contrôle tout le monde.
En décidant de l’éloigner, pour lui confier une lourde et délicate mission, le chef de l’Etat n’aurait agi que sur influence interne. On en trouve partout, ces courtisans délateurs qui, une fois attablés dans la splendide orgie de César, le célèbre sur fonds de commérages et de faussetés.
Et ces tares ont créé une atmosphère délétère où la torche de Matar Cissé ne pouvait plus flamboyer pour indiquer une bonne voie. Et on lui indiquant la voie qui électrocute.
Le Piroguier
Mais ils ont intégré, au-delà de l’Etat, un espace partisan où les appétits et les prétentions, la haine et la jalousie, la délation et la conspiration s’unissent en diphtongues pour faire des anges des diables et des démons des anges.
Le duo Ba-Cissé dont les relations amicales dans le sillage de l’exécution de leurs responsabilités étaient solides prit crescendo un rythme claudiquant, à cause de la délation et des dénigrements qui auraient refroidi leurs rapports.
Pourtant, Macky Sall a très tôt flairé le génie d’homme d’Etat prospérant en Matar Cissé, un technocrate discret ayant un dynamique esprit de méthode et d’organisation qu’il extirpa du Gouvernement pour en faire son Directeur de Cabinet.
De tous les Chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Sénégal, Matar Cissé est l’un des plus brillants, sinon le plus brillant même, à être Directeur de Cabinet du président de la République. Ce fut une chance que Macky Sall n’a pas exploitée mieux, à cause d’un environnement parasité par le commérage et la délation des spécialistes de guet-apens pour qui, un génie vise toujours son supérieur hiérarchique.
Macky Sall a cédé, en descendant Matar Cissé à la Direction générale de la Senelec, une première dans l’histoire du Sénégal qui voit un Directeur de Cabinet du président de la République atterrir à la tête d’une société à problème, comme s’il lui cherchait une porte de sortie qui mettrait à l’aise les cagoulards.
Pourtant, Matar Cissé n’a pas besoin de l’Etat. C’est l’Etat qui a besoin de lui, pour ce qu’il est et ce qu’il fit dans son épopée.
Seulement, il n’est pas politicien. La tendance destructrice des forbans lui est étrangère. Oumar Sarr qui est de Dagana, comme lui, a toujours eu «peur» de lui et lui a mené une guerre farouche dans le seul but d’obstruer toute émergence du technocrate.
Dans le Macky, Matar Cissé a vécu des conspirations identiques qui le mirent en mal avec son ami Amadou Ba, avec le Premier ministre et avec beaucoup de gens de la présidence de la République, un espace institutionnel où chacun surveille chacun et contrôle tout le monde.
En décidant de l’éloigner, pour lui confier une lourde et délicate mission, le chef de l’Etat n’aurait agi que sur influence interne. On en trouve partout, ces courtisans délateurs qui, une fois attablés dans la splendide orgie de César, le célèbre sur fonds de commérages et de faussetés.
Et ces tares ont créé une atmosphère délétère où la torche de Matar Cissé ne pouvait plus flamboyer pour indiquer une bonne voie. Et on lui indiquant la voie qui électrocute.
Le Piroguier