Au moins trois personnes sont mortes et une vingtaine d'autres ont été blessées dans l'incendie mercredi soir d'un entrepôt industriel abandonné près de Barcelone où vivaient des migrants dans des conditions très précaires.
L'incendie a démarré vers 21H00 (20H00 GMT) dans cet entrepôt, situé dans une friche industrielle de la ville de Badalone et occupé, selon la mairie, par 100 à 200 migrants.
Le bilan faisait état jeudi de trois morts mais les pompiers, qui ont contrôlé l'incendie, n'écartaient pas que d'autres victimes puissent se trouver à l'intérieur du bâtiment de trois étages dont l'accès est risqué en raison des dommages subis par la structure qui font craindre un effondrement.
Les équipes de secours poursuivent leurs recherches avec des drones et des chiens. Durant la nuit, leur travail avait dû être interrompu en raison d'effondrements partiels du bâtiment.
Sept blessés sont dans un état grave, certains pour avoir sauté du bâtiment afin d'échapper aux flammes, selon les autorités locales.
Jeudi, de la fumée sortait encore des fenêtres du bâtiment dont les murs étaient noircis par les flammes tandis qu'une odeur de brûlé était perceptible dans tout le quartier.
Les images diffusées par les télévisions locales ou sur les réseaux sociaux ont montré des flammes impressionnantes provenant de l'immeuble et plusieurs individus grimpant sur la façade pour se sauver.
"Je crois qu'il restait des gens" -
Selon des habitants du quartier et des personnes vivant dans l'entrepôt, ce dernier était occupé par des migrants en situation irrégulière, venus principalement d'Afrique et travaillant comme vendeurs ambulants ou dans la collecte de ferraille.
Leurs conditions de vie y étaient très précaires, sans eau courante et avec des coupures d'électricité constantes.
Une panne de courant pourrait d'ailleurs être à l'origine du sinistre, selon un des habitants attendant devant le cordon de police des nouvelles de ses camarades qui auraient pu rester piégés.
"Je crois qu'il restait des gens à l'intérieur. Nous sommes nombreux, certains dormaient", a déclaré à l'AFP Seydou Camara, un Sénégalais d'une trentaine d'années, arrivé en Espagne il y a trois ans sur une embarcation de fortune et qui vivait dans cet entrepôt depuis un an et demi.
Selon lui, l'électricité a été coupée avant 21h00 et, alors qu'ils essayaient de la rétablir, une bougie a mis le feu à un matelas.
"J'étais sur la terrasse, au dernier étage. Quand j'ai entendu des cris, je suis entré. Je pouvais à peine respirer et on ne voyait presque rien non plus parce qu'il n'y avait pas de lumière", se souvient-il.
Selon Horizon sans frontières, 4 Sénégalais seraient décédés dans l'incendie.
Avec Afp
L'incendie a démarré vers 21H00 (20H00 GMT) dans cet entrepôt, situé dans une friche industrielle de la ville de Badalone et occupé, selon la mairie, par 100 à 200 migrants.
Le bilan faisait état jeudi de trois morts mais les pompiers, qui ont contrôlé l'incendie, n'écartaient pas que d'autres victimes puissent se trouver à l'intérieur du bâtiment de trois étages dont l'accès est risqué en raison des dommages subis par la structure qui font craindre un effondrement.
Les équipes de secours poursuivent leurs recherches avec des drones et des chiens. Durant la nuit, leur travail avait dû être interrompu en raison d'effondrements partiels du bâtiment.
Sept blessés sont dans un état grave, certains pour avoir sauté du bâtiment afin d'échapper aux flammes, selon les autorités locales.
Jeudi, de la fumée sortait encore des fenêtres du bâtiment dont les murs étaient noircis par les flammes tandis qu'une odeur de brûlé était perceptible dans tout le quartier.
Les images diffusées par les télévisions locales ou sur les réseaux sociaux ont montré des flammes impressionnantes provenant de l'immeuble et plusieurs individus grimpant sur la façade pour se sauver.
"Je crois qu'il restait des gens" -
Selon des habitants du quartier et des personnes vivant dans l'entrepôt, ce dernier était occupé par des migrants en situation irrégulière, venus principalement d'Afrique et travaillant comme vendeurs ambulants ou dans la collecte de ferraille.
Leurs conditions de vie y étaient très précaires, sans eau courante et avec des coupures d'électricité constantes.
Une panne de courant pourrait d'ailleurs être à l'origine du sinistre, selon un des habitants attendant devant le cordon de police des nouvelles de ses camarades qui auraient pu rester piégés.
"Je crois qu'il restait des gens à l'intérieur. Nous sommes nombreux, certains dormaient", a déclaré à l'AFP Seydou Camara, un Sénégalais d'une trentaine d'années, arrivé en Espagne il y a trois ans sur une embarcation de fortune et qui vivait dans cet entrepôt depuis un an et demi.
Selon lui, l'électricité a été coupée avant 21h00 et, alors qu'ils essayaient de la rétablir, une bougie a mis le feu à un matelas.
"J'étais sur la terrasse, au dernier étage. Quand j'ai entendu des cris, je suis entré. Je pouvais à peine respirer et on ne voyait presque rien non plus parce qu'il n'y avait pas de lumière", se souvient-il.
Selon Horizon sans frontières, 4 Sénégalais seraient décédés dans l'incendie.
Avec Afp