Cette procédure met en cause deux commerçants. Né en 1983, Malick B. a contacté El Hadji Mbaye N. sur Whatsapp, à trois jours de la Tabaski 2023. Malick a commandé des vêtements estimés à 8 millions de francs Cfa. Après avoir promis de payer cash, l’escroc présumé a fait savoir à El Hadji Mbaye N., qu’il se trouvait à Tambacounda. Il va le mettre en rapport avec un certain Ibou Sarr, pour la livraison de la marchandise. C’est dans ces circonstances que les deux hommes se sont donné rendez-vous à la gare de Dakar. Mais, Ibou Sarr a délivré un chèque barré à El Hadji Mbaye N., après réception de la commande. Celui-ci est parti immédiatement à la banque, mais on lui a révélé, à sa grande surprise, que le compte n’était pas crédité. Pendant ce temps, Malick B. était injoignable. Une plainte a été déposée à la division des investigations criminelles (Dic), relate "Rewmi".
Appréhendé, Malick avoue avoir floué la victime durant son face-à-face avec les limiers. Aussi, les éléments de réquisition servis par la Sonatel, ont démontré que le filou se trouvait à Dakar au moment où il passait sa commande. Ce que le mis en cause a admis. Inculpé pour escroquerie, Malick B. a été présenté hier, au juge des flagrants délits de Dakar. Mais, il a nié farouchement les faits, alléguant qu’il devait payer après la Tabaski. Il a donné un chèque barré à la partie civile en guise de garantie. Concernant la marchandise, le prévenu a avancé l’avoir écoulée. Cependant, dit-il, il n’a pas recouvré l’argent auprès de ses clients. Des arguments que le plaignant a balayés d’un revers de main. A l’en croire, il n’a jamais rencontré le comparant. Ce dernier a pris son numéro auprès de son jeune frère Lahat Bâ, lequel est un bon client.
Me Ndiogou Ndiaye est d’avis que le prévenu n’est pas un commerçant. « Il n’est rien d’autre qu’un escroc. Il a moult procédures qui l’attendent au niveau du parquet. C’est le chèque barré qui accrédite la thèse de l’escroquerie », a plaidé le conseil de la partie civile.
En guise de réparation, il a réclamé 11 millions de francs Cfa. Prenant ses réquisitions, le substitut du procureur a demandé au tribunal d’infliger une peine ferme d’un an au prévenu. D’après lui, les faits portent atteinte à l’ordre public économique. Me Ousseynou Ngom a plaidé la relaxe du prévenu, soulignant que le mensonge n’est pas caractéristique d’une infraction pénale. À l’issue des débats, le juge a fixé son délibéré au 16 octobre prochain.
Appréhendé, Malick avoue avoir floué la victime durant son face-à-face avec les limiers. Aussi, les éléments de réquisition servis par la Sonatel, ont démontré que le filou se trouvait à Dakar au moment où il passait sa commande. Ce que le mis en cause a admis. Inculpé pour escroquerie, Malick B. a été présenté hier, au juge des flagrants délits de Dakar. Mais, il a nié farouchement les faits, alléguant qu’il devait payer après la Tabaski. Il a donné un chèque barré à la partie civile en guise de garantie. Concernant la marchandise, le prévenu a avancé l’avoir écoulée. Cependant, dit-il, il n’a pas recouvré l’argent auprès de ses clients. Des arguments que le plaignant a balayés d’un revers de main. A l’en croire, il n’a jamais rencontré le comparant. Ce dernier a pris son numéro auprès de son jeune frère Lahat Bâ, lequel est un bon client.
Me Ndiogou Ndiaye est d’avis que le prévenu n’est pas un commerçant. « Il n’est rien d’autre qu’un escroc. Il a moult procédures qui l’attendent au niveau du parquet. C’est le chèque barré qui accrédite la thèse de l’escroquerie », a plaidé le conseil de la partie civile.
En guise de réparation, il a réclamé 11 millions de francs Cfa. Prenant ses réquisitions, le substitut du procureur a demandé au tribunal d’infliger une peine ferme d’un an au prévenu. D’après lui, les faits portent atteinte à l’ordre public économique. Me Ousseynou Ngom a plaidé la relaxe du prévenu, soulignant que le mensonge n’est pas caractéristique d’une infraction pénale. À l’issue des débats, le juge a fixé son délibéré au 16 octobre prochain.