Des émigrés réunis au sein de la coopérative « Bayi Barça Bayyi » (C3B), voulant travailler dans l’agro-business ont été roulés dans la farine par le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar de la commune de Diegane Barka, M. M. Cissé pour piloter le projet.
Le forfait qui a été rapporté dans la presse il y a quelques temps a connu un revirement de situation aprèsss une plainte de la coopérative des émigrés.
En effet, après une plainte, suivie de garde à vue de 24 heures, il y a de cela quelques semaines, M. M. Cissé a été libéré par les gendarmes de la localité. Une chose que Mbaye Diouf, le représentant de la C3B, peine à comprendre.
Face à la presse, il a soutenu que si leur bourreau est parvenu à se tirer d’affaires, alors qu’il devrait se trouver en prison, c’est parce qu’il est non seulement le candidat de la coalition BBY de la Diegane Barka pour les prochaines Locales, mais aussi qu’il est le protégé d’un proche du chef de l’État Macky Sall.
‘’Je tenais aussi à vous dire que M. Cissé a été contacté par notre coopérative. Il devait collaborer avec nous dans différents projets. Il nous a fait savoir qu’il était en mesure de le faire, en faisant des constructions et quelques achats, le représentant de la C3B.
Ce dernier poursuit : « Sur ce, il a reçu une forte somme d’argent estimée à une centaine de millions. Quand on a fait notre audit, on s’est rendu compte qu’il nous doit 55 millions et plus de 100 sacs de pomme de terre qu’on avait achetés. Il est dans l’impossibilité de nous dire où se trouve cet argent. Pour rentrer dans nos fonds, nous avons décidé de porter plainte contre lui. Mais il s’est trouvé que les choses sont très lentes. Il bénéficie de protection en haut lieu. Une chose que nous ne comprenons pas ».
Par ailleurs, l’émigré lance un appel au chef de l’État pour qu’il intervienne dans ce dossier, vu qu’il risque de faire beaucoup de victimes.
« Nous demandons au président de la République de régler cette affaire de la manière la plus rapide. Nous ne voulons pas nous faire entendre. On a été très poli et discipliné. Ce qui est sûr est qu’on ne va pas se laisser faire. Nous disons aussi à ce proche du chef de l’État de se tenir loin de ce dossier, sinon nous savons ce que nous devons faire. Nous réclamons justice. Nous faisons confiance à notre justice aussi. Toutefois, la lenteur dans ce dossier nous inquiète vraiment », rapporte Enquête.