Après 20 ans de mariage, le couple Soumaré est sous les verrous. En effet, ils auraient usé de subterfuges pour soutirer la somme de 20 millions FCfa à B. Guèye.
En réalité, F. Diagne s’est rapprochée du plaignant pour lui vanter ses mérites dans l'importation de véhicules. Pour mieux ferrer sa proie, la dame a montré son parking à Thiès, à B. Guèye. Ayant mordu à l’hameçon, celui-ci a fait une commande de deux véhicules de marque Peugeot, un de modèle 308 et l'autre, un 406. La prévenue a promis de lui livrer ses voitures au prochain arrivage. Pour pouvoir percevoir diverses sommes d’argent, F Diagne a impliqué B. Sarr et Souleymane Soumaré, son mari.
Elle a demandé au premier nommé de se faire passer pour Me Kounta, assistant juridique, et au second, pour un colonel de la Douane. A l'issue de cette mise en scène, elle a réussi à soutirer au plaignant, la somme de 20 millions de nos francs. Devant le prétoire, le cerveau de l’affaire, F. Diagne, a endossé à elle seule, le délit d’escroquerie. Elle reconnaît avoir tout manigancé et se dit prête à endosser les sanctions. «Je suis la seule personne qui a incarné tous ces personnages. Et concernant le soi-disant agent de la Dic, j'avais demandé à mon fils aîné de jouer ce rôle. Mieux, j’ai distribué les rôles et je suis la seule fautive dans cet histoire», a-t-elle informé, raconte "L'As".
Son coprévenu B. Sarr avoue s’être fait passer pour Me Kounta, à la demande de la dame. «Elle m'avait révélé qu’un certain Babacar est son bienfaiteur qui lui donne souvent de l'argent. Ainsi, je me suis fait passer pour un assistant juridique. Par la suite, le plaignant m'a envoyé 200 000 FCfa et elle m’en a offert 50 000. En plus, elle m’a même fait croire que son mari est mort et qu’il lui aurait légué un héritage et que c'est Me Kounta qui doit régler son problème», a-t-il renseigné.
Interrogé à son tour, l’époux de F. Diagne soutient aussi être une victime dans cette affaire. Selon S. Soumaré, c’est sa femme qui l’a convaincu de se faire passer pour un colonel de la Douane. « Nous avons fait 20 ans de mariage. Elle m'a donné un numéro et m'a demandé par la suite, de me faire passer pour un colonel de la Douane», s’est-il défendu. Pour sa part, la partie civile dira que la prévenue n'a cessé de lui demander des avances d’argent pour l’escroquer. « Elle disait être tout le temps dans des difficultés. Soit sa fille était malade, soit elle était dans des difficultés financières. En tout, je lui ai remis 20 millions FCfa», a expliqué Babacar Guèye. La partie civile a réclamé 30 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts.
Dans ses observations, le ministère public a soutenu que la matérialité des faits est établie. «La prévenue a mêlé toute sa famille dans cette entreprise délictuelle», a indiqué le parquet, avant de requérir la peine de 3 ans de prison ferme contre tous les prévenus. La défense quant à elle, a plaidé une application bienveillante de la loi. Au finish, F. Diagne va purger 3 ans ferme, son mari deux ans ferme et B. Sarr, 2 ans, dont 3 mois ferme.
En réalité, F. Diagne s’est rapprochée du plaignant pour lui vanter ses mérites dans l'importation de véhicules. Pour mieux ferrer sa proie, la dame a montré son parking à Thiès, à B. Guèye. Ayant mordu à l’hameçon, celui-ci a fait une commande de deux véhicules de marque Peugeot, un de modèle 308 et l'autre, un 406. La prévenue a promis de lui livrer ses voitures au prochain arrivage. Pour pouvoir percevoir diverses sommes d’argent, F Diagne a impliqué B. Sarr et Souleymane Soumaré, son mari.
Elle a demandé au premier nommé de se faire passer pour Me Kounta, assistant juridique, et au second, pour un colonel de la Douane. A l'issue de cette mise en scène, elle a réussi à soutirer au plaignant, la somme de 20 millions de nos francs. Devant le prétoire, le cerveau de l’affaire, F. Diagne, a endossé à elle seule, le délit d’escroquerie. Elle reconnaît avoir tout manigancé et se dit prête à endosser les sanctions. «Je suis la seule personne qui a incarné tous ces personnages. Et concernant le soi-disant agent de la Dic, j'avais demandé à mon fils aîné de jouer ce rôle. Mieux, j’ai distribué les rôles et je suis la seule fautive dans cet histoire», a-t-elle informé, raconte "L'As".
Son coprévenu B. Sarr avoue s’être fait passer pour Me Kounta, à la demande de la dame. «Elle m'avait révélé qu’un certain Babacar est son bienfaiteur qui lui donne souvent de l'argent. Ainsi, je me suis fait passer pour un assistant juridique. Par la suite, le plaignant m'a envoyé 200 000 FCfa et elle m’en a offert 50 000. En plus, elle m’a même fait croire que son mari est mort et qu’il lui aurait légué un héritage et que c'est Me Kounta qui doit régler son problème», a-t-il renseigné.
Interrogé à son tour, l’époux de F. Diagne soutient aussi être une victime dans cette affaire. Selon S. Soumaré, c’est sa femme qui l’a convaincu de se faire passer pour un colonel de la Douane. « Nous avons fait 20 ans de mariage. Elle m'a donné un numéro et m'a demandé par la suite, de me faire passer pour un colonel de la Douane», s’est-il défendu. Pour sa part, la partie civile dira que la prévenue n'a cessé de lui demander des avances d’argent pour l’escroquer. « Elle disait être tout le temps dans des difficultés. Soit sa fille était malade, soit elle était dans des difficultés financières. En tout, je lui ai remis 20 millions FCfa», a expliqué Babacar Guèye. La partie civile a réclamé 30 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts.
Dans ses observations, le ministère public a soutenu que la matérialité des faits est établie. «La prévenue a mêlé toute sa famille dans cette entreprise délictuelle», a indiqué le parquet, avant de requérir la peine de 3 ans de prison ferme contre tous les prévenus. La défense quant à elle, a plaidé une application bienveillante de la loi. Au finish, F. Diagne va purger 3 ans ferme, son mari deux ans ferme et B. Sarr, 2 ans, dont 3 mois ferme.