Domicilié à Ouakam, Abdou Coly a comparu ce mercredi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des faits de charlatanisme et d'escroquerie. Il résulte des déclarations de la plaignante que le prévenu était le chauffeur de son père. C'est ainsi que ce dernier, l'avait mandaté pour conduire sa petite sœur qui souffre de troubles psychiques dans sa région natale, Ziguinchor pour la soigner. Ce qui fût fait. Mais après le décès de son pater, le sieur Coly a encore transporté à leur insu sa sœur chez ses guérisseurs. Une occasion à travers laquelle, il en avait profité pour envoûter sa victime. Sachant qu'il l'avait atteinte mystiquement, il lui réclamait des sommes d'argent.
Des accusations qu'Abdou Coly, né en 1985, a formellement niées à la barre. A l'en croire, c'est de son propre gré que sa victime lui envoyait tous les mois, la somme de 50 mille francs. " Ce sont des femmes manjaques qui avaient soigné B. Mbaye durant notre séjour à Ziguinchor. C'est à la suite de ça qu'elle s'était rendue en France. Informée de mon licenciement, à la suite du décès de son père en 2016, elle m'a appellé et pris l'engagement de payer ma location. Raison pour laquelle, elle m'envoyait à la fin de chaque mois la somme de 50 mille francs ", a-t-il allégué.
Le conseil de la partie civile a réclamé la somme de 12 millions à titre de dommages et intérêts. " Les faits sont constants. C'est le propriétaire de l'agence qui s'occupe de la location de l'immeuble que B. Mbaye a hérité de sa défunte mère, qui a informé sa grande sœur. Sachant que B. Mbaye ne jouit pas de toutes ses facultés mentales depuis 2013, le prévenu a eu le toupet de l'amener en Casamance à l'insu des membres de sa famille. Et, c'est à cause des bains mystiques qu'il est parvenu à lui soutirer la somme de 8 millions de nos francs. Alors que sa victime, commerçante de son état, est jusqu'à présent en France, en train de se soigner ", a dénoncé la robe noire.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, le représentant du Ministère public a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre lui.
Prenant son contre-pied, Me Babacar Ndiaye a plaidé la relaxe de son client. Selon lui, la constitution de partie civile de la grande sœur de la victime est mal fondée. En ce sens qu'elle n'a pas reçu une procuration.
Une demande qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Le juge a finalement relaxé le prévenu.
Kady FATY Leral
Des accusations qu'Abdou Coly, né en 1985, a formellement niées à la barre. A l'en croire, c'est de son propre gré que sa victime lui envoyait tous les mois, la somme de 50 mille francs. " Ce sont des femmes manjaques qui avaient soigné B. Mbaye durant notre séjour à Ziguinchor. C'est à la suite de ça qu'elle s'était rendue en France. Informée de mon licenciement, à la suite du décès de son père en 2016, elle m'a appellé et pris l'engagement de payer ma location. Raison pour laquelle, elle m'envoyait à la fin de chaque mois la somme de 50 mille francs ", a-t-il allégué.
Le conseil de la partie civile a réclamé la somme de 12 millions à titre de dommages et intérêts. " Les faits sont constants. C'est le propriétaire de l'agence qui s'occupe de la location de l'immeuble que B. Mbaye a hérité de sa défunte mère, qui a informé sa grande sœur. Sachant que B. Mbaye ne jouit pas de toutes ses facultés mentales depuis 2013, le prévenu a eu le toupet de l'amener en Casamance à l'insu des membres de sa famille. Et, c'est à cause des bains mystiques qu'il est parvenu à lui soutirer la somme de 8 millions de nos francs. Alors que sa victime, commerçante de son état, est jusqu'à présent en France, en train de se soigner ", a dénoncé la robe noire.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, le représentant du Ministère public a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre lui.
Prenant son contre-pied, Me Babacar Ndiaye a plaidé la relaxe de son client. Selon lui, la constitution de partie civile de la grande sœur de la victime est mal fondée. En ce sens qu'elle n'a pas reçu une procuration.
Une demande qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Le juge a finalement relaxé le prévenu.
Kady FATY Leral