A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce vendredi, le gérant de la société Génie holding, Meissa Samb a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés. Même s'il a accusé l'un de ses employés d’être l'auteur des manœuvres frauduleuses, dont la partie civile Kandioura Kandji a été victime.
« A chaque fois que j'avais besoin de carreaux pour mes chantiers, je l’achetais à crédit auprès de la partie civile. Cependant, c'est mon employé, MBaye Fall qui avait commandé à mon insu les carreaux d'une valeur de 14 millions de francs au nom de ma société pour les revendre à son propre compte. Et, j'avais pris l'engagement de payer la partie civile lorsque, celle-ci m'en avait informé. Car, je tiens beaucoup à l'image de mon entreprise », a expliqué le prévenu sans convaincre de sa bonne foi.
De son côté, le conseil de la partie civile a réclamé 17 millions de francs pour tous préjudices confondus. A en croire la robe noire, la société du prévenu n'est qu'un paravent qui sert d'escroquerie. En ce sens que ce dernier, passe toujours par un certificateur pour gruger ses partenaires. Et tous les carreaux, ajoute-t-il, ont fait l'objet d'une revente sur le marché par le prévenu en personne.
Dans la même veine, le parquet a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre le prévenu.
La défense assurée par Me Ndiogou Ndiaye, a plaidé une requalification des faits en délit d'abus de confiance avant de solliciter une application bienveillante de la loi pour son client.
Rendant sa décision, le juge a condamné le prévenu à deux mois ferme pour escroquerie. Il doit également allouer la somme de 15 millions de francs à la partie civile.
« A chaque fois que j'avais besoin de carreaux pour mes chantiers, je l’achetais à crédit auprès de la partie civile. Cependant, c'est mon employé, MBaye Fall qui avait commandé à mon insu les carreaux d'une valeur de 14 millions de francs au nom de ma société pour les revendre à son propre compte. Et, j'avais pris l'engagement de payer la partie civile lorsque, celle-ci m'en avait informé. Car, je tiens beaucoup à l'image de mon entreprise », a expliqué le prévenu sans convaincre de sa bonne foi.
De son côté, le conseil de la partie civile a réclamé 17 millions de francs pour tous préjudices confondus. A en croire la robe noire, la société du prévenu n'est qu'un paravent qui sert d'escroquerie. En ce sens que ce dernier, passe toujours par un certificateur pour gruger ses partenaires. Et tous les carreaux, ajoute-t-il, ont fait l'objet d'une revente sur le marché par le prévenu en personne.
Dans la même veine, le parquet a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre le prévenu.
La défense assurée par Me Ndiogou Ndiaye, a plaidé une requalification des faits en délit d'abus de confiance avant de solliciter une application bienveillante de la loi pour son client.
Rendant sa décision, le juge a condamné le prévenu à deux mois ferme pour escroquerie. Il doit également allouer la somme de 15 millions de francs à la partie civile.