Diplômé en pharmacie-biologie, E. Corréa se faisait passer pour un gynécologue. C’est dans ces circonstances que le docteur Dème l’a mis en rapport avec son ami S. Samb. Et, ce dernier qui éprouve des difficultés de procréation, est tombé dans son piège, avant de se rendre compte qu’il avait affaire avec quelqu’un de mauvaise foi.
Revenant sur les faits à la barre, la partie civile raconte que le prévenu lui a demandé 3 millions de nos francs pour lui faire un traitement. Après lui avoir versé un acompte de 2.500.000 francs, il lui signifie de venir avec ses femmes pour les besoins d’une consultation au centre de Santé, Nabil Choucair.
Ceci étant, dès qu’il se présente avec ses épouses, le faux gynécologue aurait injecté des piqûres à ces dernières, avant de lui dire que le problème se situait à son niveau. Ne s’arrêtant pas là , le prévenu lui demande de venir dans sa clinique, sise aux Maristes, et lui remet une analyse, dénommée spermogramme et deux ordonnances.
Et là , sa victime va sentir la supercherie, avant de demander en vain, le remboursement de son argent.
Interpelé à la barre, le prévenu ne reconnait qu’une partie des accusations de la partie civile. Selon lui, il s’est juste limité à jouer le rôle de facilitateur entre la partie civile et la clinique, dont il dit même, avoir oublié le nom. Sur ce, la partie civile lui a donné 1.500.000 FCfa au lieu de 2.500.000 francs Cfa.
Le conseil de la partie civile a réclamé 5 millions à titre de dommages et intérêts. Selon lui, le prévenu a profité de l’illettrisme de son client, pour le duper. Et rien que les piqûres qu’il lui a fait acheter coûtent 100 mille francs Cfa, sans compter les ordonnances.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, le maître des poursuites a requis deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme et une amende de 100 mille francs Cfa à son encontre.
La défense, quant à elle a plaidé la relaxe, avant de demander au tribunal de condamner le prévenu au remboursement de la partie civile. Selon les robes noires, le simple mensonge ne suffit pas pour caractériser le délit d’escroquerie.
Et, l’analyse que leur client a fait faire à la partie civile, relève de son domaine de compétence, en tant que pharmacien biologiste.
Délibéré au 23 novembre prochain.
Revenant sur les faits à la barre, la partie civile raconte que le prévenu lui a demandé 3 millions de nos francs pour lui faire un traitement. Après lui avoir versé un acompte de 2.500.000 francs, il lui signifie de venir avec ses femmes pour les besoins d’une consultation au centre de Santé, Nabil Choucair.
Ceci étant, dès qu’il se présente avec ses épouses, le faux gynécologue aurait injecté des piqûres à ces dernières, avant de lui dire que le problème se situait à son niveau. Ne s’arrêtant pas là , le prévenu lui demande de venir dans sa clinique, sise aux Maristes, et lui remet une analyse, dénommée spermogramme et deux ordonnances.
Et là , sa victime va sentir la supercherie, avant de demander en vain, le remboursement de son argent.
Interpelé à la barre, le prévenu ne reconnait qu’une partie des accusations de la partie civile. Selon lui, il s’est juste limité à jouer le rôle de facilitateur entre la partie civile et la clinique, dont il dit même, avoir oublié le nom. Sur ce, la partie civile lui a donné 1.500.000 FCfa au lieu de 2.500.000 francs Cfa.
Le conseil de la partie civile a réclamé 5 millions à titre de dommages et intérêts. Selon lui, le prévenu a profité de l’illettrisme de son client, pour le duper. Et rien que les piqûres qu’il lui a fait acheter coûtent 100 mille francs Cfa, sans compter les ordonnances.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, le maître des poursuites a requis deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme et une amende de 100 mille francs Cfa à son encontre.
La défense, quant à elle a plaidé la relaxe, avant de demander au tribunal de condamner le prévenu au remboursement de la partie civile. Selon les robes noires, le simple mensonge ne suffit pas pour caractériser le délit d’escroquerie.
Et, l’analyse que leur client a fait faire à la partie civile, relève de son domaine de compétence, en tant que pharmacien biologiste.
Délibéré au 23 novembre prochain.