Ousmane Niang avait beau être absent lors des audiences du comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière (CSF), en mars dernier, l’organisme l’a quand même trouvé coupable d’avoir enfreint le code de déontologie régissant les transactions en valeurs mobilières.
La décision de radier l’individu a été rendue le 22 juin par le même tribunal.
Selon la preuve déposée par la Chambre de la sécurité financière, Ousmane Niang a profité de son poste à la Caisse Desjardins pour ouvrir « des comptes fictifs reliés à des marges de crédit qu’il avait lui-même autorisés ».
L’individu a ainsi privé l’institution financière de plus de 80 000 $.
Le stratagème a débuté en juin 2013 et a pris fin en février 2016, quand Desjardins a déclenché une enquête interne.
« Malgré les nombreuses démarches entreprises, l’intimé (Niang) n’a pu être localisé depuis le dépôt de la plainte », lit-on dans la récente décision.
Les témoins appelés à la barre par la Chambre de la sécurité financière étaient d’anciens collègues.
Informé sur d’éventuelles transactions douteuses, un responsable de la direction Gestion des risques et soutien aux ventes, Sylvain Haspect, a confirmé ses soupçons, et a confronté l’employé suspect, qui a admis certains torts.
« L’intimé admet également le transfert de sommes d’argent de ces comptes fictifs à son compte personnel, à la Banque TD de Gatineau (...) le témoin précise qu’aux dates prévues à la plainte, des folios reliés à des marges de crédit ont été ouverts frauduleusement par l’intimé (et) opérait les transferts d’argent à son compte personnel via internet », résume-t-on dans la décision disciplinaire.
Selon les faits rapportés devant le comité, les adresses utilisées pour fabriquer les profils frauduleux étaient connues de M. Niang, mais aucun de ses occupants n’avait connaissance de telles manigances.
Ces résidents ne sont pas impliqués dans cette affaire.
Selon un autre représentant de la Caisse Desjardins, le conseiller déchu a offert de rembourser les sommes détournées. Selon l’article du code de déontologie, l’ex-conseiller a failli à travailler « de manière responsable, avec respect, intégrité et compétence ».
La décision de radier l’individu a été rendue le 22 juin par le même tribunal.
Selon la preuve déposée par la Chambre de la sécurité financière, Ousmane Niang a profité de son poste à la Caisse Desjardins pour ouvrir « des comptes fictifs reliés à des marges de crédit qu’il avait lui-même autorisés ».
L’individu a ainsi privé l’institution financière de plus de 80 000 $.
Le stratagème a débuté en juin 2013 et a pris fin en février 2016, quand Desjardins a déclenché une enquête interne.
« Malgré les nombreuses démarches entreprises, l’intimé (Niang) n’a pu être localisé depuis le dépôt de la plainte », lit-on dans la récente décision.
Les témoins appelés à la barre par la Chambre de la sécurité financière étaient d’anciens collègues.
Informé sur d’éventuelles transactions douteuses, un responsable de la direction Gestion des risques et soutien aux ventes, Sylvain Haspect, a confirmé ses soupçons, et a confronté l’employé suspect, qui a admis certains torts.
« L’intimé admet également le transfert de sommes d’argent de ces comptes fictifs à son compte personnel, à la Banque TD de Gatineau (...) le témoin précise qu’aux dates prévues à la plainte, des folios reliés à des marges de crédit ont été ouverts frauduleusement par l’intimé (et) opérait les transferts d’argent à son compte personnel via internet », résume-t-on dans la décision disciplinaire.
Selon les faits rapportés devant le comité, les adresses utilisées pour fabriquer les profils frauduleux étaient connues de M. Niang, mais aucun de ses occupants n’avait connaissance de telles manigances.
Ces résidents ne sont pas impliqués dans cette affaire.
Selon un autre représentant de la Caisse Desjardins, le conseiller déchu a offert de rembourser les sommes détournées. Selon l’article du code de déontologie, l’ex-conseiller a failli à travailler « de manière responsable, avec respect, intégrité et compétence ».