Le différend qui se règle au Tribunal remet en cause la sincérité de l'amitié entre les sieurs Mamadou Diallo et Babacar Niang qui a duré 35 longues années. Épouse du sieur Niang, la dame Madeleine Ngom a expliqué à la barre que c'est au mois de janvier 2017 que Mamadou Diallo a joint au téléphone son mari pour l'informer qu'il a été nommé conseiller auprès de la Première dame Marième Faye Sall. A ce titre, il octroie des visas pour les États-Unis, en contrepartie de la somme de 2 millions 500 mille de nos francs.
Intéressée, Mme Niang dit avoir remis en premier lieu au prévenu la somme de 1million 800 mille francs par l'intermédiaire de son mari, Babacar Niang. « Quelques jours après, il m'a fixé un rendez- vous près de l'hôpital principal, avant de prendre mes empreintes dans son véhicule 4x4. Par la même occasion, je lui ai donné le reliquat de 700 mille. Ceci étant fait, il revient à la charge et me demande la somme de 180 mille pour l'achat de timbre et 750 mille pour argent de poche.
Le jour de l'inauguration de l'Aéroport international Blaise Diagne, il me fixe un autre rendez-vous près du Ministère des Affaires étrangères et me dit que tous les documents sont prêts. Dans 15 jours je partirai, si je lui remets la somme de 1million 500 mille. Car, la somme de 750 mille que je lui avais donnée comme argent de poche, est insuffisante. Comme j'avais confiance en lui, j'ai obtempéré et jusqu'à présent, je n'arrive pas à partir. Alors que la somme de 1.500.000 francs est une tontine qu'on m'avait confiée. Je l'avais pris pour qu’une fois au pays de l'oncle Sam, je rembourse l'argent », a-t-elle déclaré.
Gallo Sow quant à lui, affirme avoir remis la somme de 6 millions 220 mille francs au prévenu, en deux échéances dans la but de poursuivre ses études en informatique aux États-Unis. « Je lui ai donné 3 millions 350 mille par chèque en présence de mon oncle, Babacar Niang dans sa voiture. La seconde remise du montant de 2 millions 475 mille s'est déroulée de la même manière ».
Interpellé, Mamadou Diallo, né en 1966, nie en bloc toutes les accusations de ses victimes et mouille son ami. « Je n'ai jamais dit que je suis un conseiller de la Première dame, Marième Faye Sall. C'est sous le régime précédent que j'étais chargé de mission à la Présidence. Je connais Babacar Niang depuis 35 ans et j'ai tout fait pour lui. J'ai créé mon Agence de voyage depuis 1993 et je travaille de concert avec une ONG, dirigée par le sieur Souleymane Kébé qui délivre des visas pour les Etats-Unis, en contrepartie de la somme de 3 millions de nos francs. Et, j'y gagne une commission de 12% », précise-t-il.
Ainsi, il poursuit pour soutenir que Mme Niang ne lui a jamais remis de l'argent directement. « C'est à son mari qu'elle remettait son argent et ce dernier ne m'a remis que 3 millions de nos francs au même titre que Racine Sow. Et, j'ai à mon tour remis l'argent à Souleymane Kébé. Ce dernier est actuellement aux Usa. Car, il est parti avec 10 personnes le 9 Mars dernier, et il doit s'occuper de leur installation avant de revenir », révèle le prévenu.
Les deux prévenus, renseigne-t-il, font partie du lot des 7 personnes qui sont en attente pour partir. « Parce que c'est au dernier moment que Kébé m'a dit que l'Ambassade ne lui a accordé provisoirement que 10 visas. C'est ce qui a fâché les prévenus et, j'avais pris l'engagement de leur restituer les 6 millions, lorsqu'ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas attendre. C'est Babacar qui a détourné leur argent », accuse-t-il.
Entendu comme témoin, Babacar Niang jure la main sur le cœur ne connaître ni d'Adam, ni d'Eve le sieur Souleymane Kébé et confirme les déclarations de sa femme et de son neveu.
De son côté, Me Domingo Dieng a demandé au juge de déclarer le prévenu coupable et d'allouer la somme de 12 millions de francs à ses deux clients pour tout préjudice confondu.
Dans la même veine, le représentant du Ministère public a requis un an d'emprisonnement ferme contre le prévenu. Selon lui, les faits d'escroquerie sont établis du moment, souligne-t-il, que le prévenu a fait usage de fausse qualité, en se présentant comme un conseiller de la Première dame pour amener les prévenus à lui remettre leur argent. Et, il n'a jamais rapporté, ajoute-t-il, la preuve que c'est le sieur Souleymane Kébé qui organise les voyages.
Prenant son contre-pied, la défense assurée par cinq avocats, a plaidé la relaxe.
Selon Me Tall, le seul délit qu'on peut reprocher à leur client, c'est à la limite l'abus de confiance. « Diallo n'est pas quelqu'un à abattre comme le pense le parquet. Il n'est ni escroc ni ange. C'est un opérateur économique qui joue son rôle dans le développement de son pays. Il ne s'est jamais présenté comme un conseiller de la Première dame. Et, la preuve qu'il a reçu 10 millions de francs n'est pas rapportée », défend l’avocat.
Rendant sa décision, le juge a condamné le prévenu à deux mois de prison pour escroquerie. Il doit payer 4 millions à Mme Niang et 7 millions à Gallo Sow.
Intéressée, Mme Niang dit avoir remis en premier lieu au prévenu la somme de 1million 800 mille francs par l'intermédiaire de son mari, Babacar Niang. « Quelques jours après, il m'a fixé un rendez- vous près de l'hôpital principal, avant de prendre mes empreintes dans son véhicule 4x4. Par la même occasion, je lui ai donné le reliquat de 700 mille. Ceci étant fait, il revient à la charge et me demande la somme de 180 mille pour l'achat de timbre et 750 mille pour argent de poche.
Le jour de l'inauguration de l'Aéroport international Blaise Diagne, il me fixe un autre rendez-vous près du Ministère des Affaires étrangères et me dit que tous les documents sont prêts. Dans 15 jours je partirai, si je lui remets la somme de 1million 500 mille. Car, la somme de 750 mille que je lui avais donnée comme argent de poche, est insuffisante. Comme j'avais confiance en lui, j'ai obtempéré et jusqu'à présent, je n'arrive pas à partir. Alors que la somme de 1.500.000 francs est une tontine qu'on m'avait confiée. Je l'avais pris pour qu’une fois au pays de l'oncle Sam, je rembourse l'argent », a-t-elle déclaré.
Gallo Sow quant à lui, affirme avoir remis la somme de 6 millions 220 mille francs au prévenu, en deux échéances dans la but de poursuivre ses études en informatique aux États-Unis. « Je lui ai donné 3 millions 350 mille par chèque en présence de mon oncle, Babacar Niang dans sa voiture. La seconde remise du montant de 2 millions 475 mille s'est déroulée de la même manière ».
Interpellé, Mamadou Diallo, né en 1966, nie en bloc toutes les accusations de ses victimes et mouille son ami. « Je n'ai jamais dit que je suis un conseiller de la Première dame, Marième Faye Sall. C'est sous le régime précédent que j'étais chargé de mission à la Présidence. Je connais Babacar Niang depuis 35 ans et j'ai tout fait pour lui. J'ai créé mon Agence de voyage depuis 1993 et je travaille de concert avec une ONG, dirigée par le sieur Souleymane Kébé qui délivre des visas pour les Etats-Unis, en contrepartie de la somme de 3 millions de nos francs. Et, j'y gagne une commission de 12% », précise-t-il.
Ainsi, il poursuit pour soutenir que Mme Niang ne lui a jamais remis de l'argent directement. « C'est à son mari qu'elle remettait son argent et ce dernier ne m'a remis que 3 millions de nos francs au même titre que Racine Sow. Et, j'ai à mon tour remis l'argent à Souleymane Kébé. Ce dernier est actuellement aux Usa. Car, il est parti avec 10 personnes le 9 Mars dernier, et il doit s'occuper de leur installation avant de revenir », révèle le prévenu.
Les deux prévenus, renseigne-t-il, font partie du lot des 7 personnes qui sont en attente pour partir. « Parce que c'est au dernier moment que Kébé m'a dit que l'Ambassade ne lui a accordé provisoirement que 10 visas. C'est ce qui a fâché les prévenus et, j'avais pris l'engagement de leur restituer les 6 millions, lorsqu'ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas attendre. C'est Babacar qui a détourné leur argent », accuse-t-il.
Entendu comme témoin, Babacar Niang jure la main sur le cœur ne connaître ni d'Adam, ni d'Eve le sieur Souleymane Kébé et confirme les déclarations de sa femme et de son neveu.
De son côté, Me Domingo Dieng a demandé au juge de déclarer le prévenu coupable et d'allouer la somme de 12 millions de francs à ses deux clients pour tout préjudice confondu.
Dans la même veine, le représentant du Ministère public a requis un an d'emprisonnement ferme contre le prévenu. Selon lui, les faits d'escroquerie sont établis du moment, souligne-t-il, que le prévenu a fait usage de fausse qualité, en se présentant comme un conseiller de la Première dame pour amener les prévenus à lui remettre leur argent. Et, il n'a jamais rapporté, ajoute-t-il, la preuve que c'est le sieur Souleymane Kébé qui organise les voyages.
Prenant son contre-pied, la défense assurée par cinq avocats, a plaidé la relaxe.
Selon Me Tall, le seul délit qu'on peut reprocher à leur client, c'est à la limite l'abus de confiance. « Diallo n'est pas quelqu'un à abattre comme le pense le parquet. Il n'est ni escroc ni ange. C'est un opérateur économique qui joue son rôle dans le développement de son pays. Il ne s'est jamais présenté comme un conseiller de la Première dame. Et, la preuve qu'il a reçu 10 millions de francs n'est pas rapportée », défend l’avocat.
Rendant sa décision, le juge a condamné le prévenu à deux mois de prison pour escroquerie. Il doit payer 4 millions à Mme Niang et 7 millions à Gallo Sow.