Âgée de 39 ans, Yaka Haydara compte sur les autres pour s’enrichir. Pour elle, tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Sans pitié, elle a profité de la détresse de Mariama Marena et de son époux pour les saigner financièrement. Ayant un fils atteint de drépanocytose, le couple n’en revenait pas quand la dame leur a fait miroiter une chance pour celui-ci d’aller se soigner aux États-Unis.
Pour appâter ses cibles, elle leur dit que sa tante qui travaille à l’ambassade des USA leur vend le visa à cinq millions de francs CFA. Après avoir négocié le prix, les parties tombent d’accord sur la somme de quatre millions de francs CFA. Argent que la dame débourse sans aucune arrière-pensée. Elle s’est effondrée quand elle a appris qu’elle a été roulée dans la farine.
Depuis lors, son fils a subi deux interventions chirurgicales. Et son fils est présentement interné à l’hôpital Fann de Dakar. Cherif. S. Diouf a subi le même sort. Voulant rejoindre le pays de l’Oncle Sam, il verse plus de trois millions de francs CFA. Conscient qu’ils ne vont jamais rejoindre les USA, les parties civiles déposent plainte au commissariat de Golf.
Arrêtée, Yaka Haydara a fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre du délit d’escroquerie. Des faits qu’elle a reconnus sans ambages.
“C’est ma tante qui travaille à l’ambassade qui m’a demandé de lui trouver des candidats à l’émigration. Quelque temps après, elle a été affectée dans un pays de la sous-région. C’est la raison pour laquelle les plaignants n’ont pas pu avoir de rendez-vous depuis le mois de novembre 2023”, s’est justifiée la prévenue.
Pour Me Ousmane Thiam, conseil de Mariama Marena, la prévenue ne peut pas échapper à une déclaration de culpabilité. Car elle s'est immiscée dans une fonction qui n'est pas la sienne.
Pour la réparation du préjudice, l'avocat a réclamé huit millions. Quant à Cherif. S. Diouf, il a sollicité le remboursement de ses 3 900 000 F CFA. Alors que le parquet a demandé l'application de la loi.
Selon le conseil de la défense, la prévenue est une commerçante doublée d'une entrepreneure. Elle a une entreprise qui fabrique des pâtes dentifrices. Elle a remis le numéro de sa tante aux enquêteurs. Mais des vérifications n'ont pas été faites.
Mieux, elle a apporté 4 000 000 F CFA au commissariat, au mois de février. Mais les parties civiles ont refusé de les prendre. L'avocat a ainsi demandé au tribunal d'ajourner la peine jusqu'au 15 avril prochain, pour permettre à sa cliente de rembourser intégralement les victimes.
Rendant sa décision, le juge a infligé une peine de trois mois ferme à la prévenue qui doit allouer 4 500 000 F CFA à Mariama Marena et 3 190 000 F CFA à Cherif S. Diouf.
EnQuete
Pour appâter ses cibles, elle leur dit que sa tante qui travaille à l’ambassade des USA leur vend le visa à cinq millions de francs CFA. Après avoir négocié le prix, les parties tombent d’accord sur la somme de quatre millions de francs CFA. Argent que la dame débourse sans aucune arrière-pensée. Elle s’est effondrée quand elle a appris qu’elle a été roulée dans la farine.
Depuis lors, son fils a subi deux interventions chirurgicales. Et son fils est présentement interné à l’hôpital Fann de Dakar. Cherif. S. Diouf a subi le même sort. Voulant rejoindre le pays de l’Oncle Sam, il verse plus de trois millions de francs CFA. Conscient qu’ils ne vont jamais rejoindre les USA, les parties civiles déposent plainte au commissariat de Golf.
Arrêtée, Yaka Haydara a fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre du délit d’escroquerie. Des faits qu’elle a reconnus sans ambages.
“C’est ma tante qui travaille à l’ambassade qui m’a demandé de lui trouver des candidats à l’émigration. Quelque temps après, elle a été affectée dans un pays de la sous-région. C’est la raison pour laquelle les plaignants n’ont pas pu avoir de rendez-vous depuis le mois de novembre 2023”, s’est justifiée la prévenue.
Pour Me Ousmane Thiam, conseil de Mariama Marena, la prévenue ne peut pas échapper à une déclaration de culpabilité. Car elle s'est immiscée dans une fonction qui n'est pas la sienne.
Pour la réparation du préjudice, l'avocat a réclamé huit millions. Quant à Cherif. S. Diouf, il a sollicité le remboursement de ses 3 900 000 F CFA. Alors que le parquet a demandé l'application de la loi.
Selon le conseil de la défense, la prévenue est une commerçante doublée d'une entrepreneure. Elle a une entreprise qui fabrique des pâtes dentifrices. Elle a remis le numéro de sa tante aux enquêteurs. Mais des vérifications n'ont pas été faites.
Mieux, elle a apporté 4 000 000 F CFA au commissariat, au mois de février. Mais les parties civiles ont refusé de les prendre. L'avocat a ainsi demandé au tribunal d'ajourner la peine jusqu'au 15 avril prochain, pour permettre à sa cliente de rembourser intégralement les victimes.
Rendant sa décision, le juge a infligé une peine de trois mois ferme à la prévenue qui doit allouer 4 500 000 F CFA à Mariama Marena et 3 190 000 F CFA à Cherif S. Diouf.
EnQuete