Après avoir fait opposition de son jugement par défaut du 24 août dernier, le maire de Touba, Abdoul Ahat Ka a été appelé, hier, à la barre du tribunal correctionnel de Dakar. Condamné par défaut à six mois assortis du sursis, l’édile de la cité religieuse était contraint d’allouer la somme de 300 millions FCfa à Michelot Moulin.
Tout est parti d’un partenariat entre les deux parties pour l’installation, à Touba, d'une usine de fabrication d'eau en bouteille. L’affaire ayant foiré, Michelot Moulin accuse le maire de Touba et Directeur général de Touba Matériau. Ce dernier conteste avec véhémence.
À l’en croire, c’est le plaignant qui l’a contacté pour lui proposer la vente d’une machine. D’un commun accord, les parties ont signé un protocole, où la partie civile devait posséder 75 % des parts de la structure. D’après le prévenu, son partenaire, M. Moulin, devait gérer les aspects techniques, à savoir l’importation et le montage de la machine. D’après le comparant, le dédouanement était à sa charge.
‘’Mais un marabout, qui a appris ma collaboration avec la partie civile, m’a alerté, en me disant que celui-ci a tenté de le gruger dans un projet similaire. C’est ainsi que j’ai commencé à avoir des doutes sur lui’’, a précisé le prévenu.
Il renseigne également que M. Moulin a refusé de lui remettre les fiches techniques et le catalogue pour connaître les caractéristiques, quand il les a réclamés.
‘’Il a rompu unilatéralement le contrat. J’ai été étonné par la procédure. Et la société n’a jamais été créée’’, a déclaré le maire. Son client absent, Me Mamadou Ciss s’est offusqué de l’attitude d’Abdoul Ahat Kâ.
‘’Le prévenu est de mauvaise foi. En 2017, il s’est rapproché de mon client pour lui faire la proposition. Mais celui-ci a décliné sa demande. Il est revenu à la charge. Lorsque mon client est venu, il n'a rien trouvé sur le site. Monsieur Kâ lui a donné un délai de trois mois, en lui faisant croire que sa société est solvable et qu’il gère les travaux de l’université de Touba’’, a relevé l’avocat, qui estime que l’opposition est mal fondée.
EnQuête
Tout est parti d’un partenariat entre les deux parties pour l’installation, à Touba, d'une usine de fabrication d'eau en bouteille. L’affaire ayant foiré, Michelot Moulin accuse le maire de Touba et Directeur général de Touba Matériau. Ce dernier conteste avec véhémence.
À l’en croire, c’est le plaignant qui l’a contacté pour lui proposer la vente d’une machine. D’un commun accord, les parties ont signé un protocole, où la partie civile devait posséder 75 % des parts de la structure. D’après le prévenu, son partenaire, M. Moulin, devait gérer les aspects techniques, à savoir l’importation et le montage de la machine. D’après le comparant, le dédouanement était à sa charge.
‘’Mais un marabout, qui a appris ma collaboration avec la partie civile, m’a alerté, en me disant que celui-ci a tenté de le gruger dans un projet similaire. C’est ainsi que j’ai commencé à avoir des doutes sur lui’’, a précisé le prévenu.
Il renseigne également que M. Moulin a refusé de lui remettre les fiches techniques et le catalogue pour connaître les caractéristiques, quand il les a réclamés.
‘’Il a rompu unilatéralement le contrat. J’ai été étonné par la procédure. Et la société n’a jamais été créée’’, a déclaré le maire. Son client absent, Me Mamadou Ciss s’est offusqué de l’attitude d’Abdoul Ahat Kâ.
‘’Le prévenu est de mauvaise foi. En 2017, il s’est rapproché de mon client pour lui faire la proposition. Mais celui-ci a décliné sa demande. Il est revenu à la charge. Lorsque mon client est venu, il n'a rien trouvé sur le site. Monsieur Kâ lui a donné un délai de trois mois, en lui faisant croire que sa société est solvable et qu’il gère les travaux de l’université de Touba’’, a relevé l’avocat, qui estime que l’opposition est mal fondée.
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