La vingtaine, Daouda Sall alias « Youssoupha Mballo », au lieu d'aller travailler pour gagner sa vie dignement, a opté pour la facilité. Usant de pratiques mystiques, le jeune homme parvenait à gruger sa victime E. Sarr de la somme de 6 millions de francs, avant de se fondre dans la nature.
Ainsi, c'est au courant de l'année 2017 que Daouda Sall avait pris en location une chambre dans un domicile, sis à Hann Mariste. Sa victime, habitant la même maison, se rapproche de lui pour s'entendre dire qu'il est un marabout. C'est dans ces circonstances que la partie civile est tombée dans son piège, en se présentant chez lui. Sur place, Daouda Sall lui signifie qu'il est victime de maraboutage avant de lui donner de l'eau bénite.
Dès que la partie civile a fait usage de cette portion d'eau bénite, Daouda Sall lui réclame 1 million 300 mille francs. Ce, dans le but de lui permettre d'avancer dans son travail. Envoûtée, la partie civile obtempère, en lui donnant la somme sus indiquée. Comme si cela ne suffisait pas, Daouda Sall lui demande encore quelques jours plus tard, la somme de 5 millions de francs.
Après avoir encaissé ce denier montant, effectué en deux remises par la partie civile, le charlatan quitte les Maristes pour se réfugier en Casamance.
Suite à la plainte de la partie civile, les réquisitions faites au niveau de la Sonatel ont permis aux enquêteurs de le localiser avant de mettre le grappin sur lui à Cambérène.
Attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce mercredi, Daouda Sall, teint clair, vêtu d'un boubou traditionnel bleu foncé, nie dans un premier temps les faits. « La partie civile m'a donné certes, 6 millions de FCfa. Mais, ce n'était pas dans le but de le gruger. En tant que marabout, mon rôle se limite juste à formuler des prières pour les gens. Le reste, c'est Dieu qui s'en charge. Je lui avais donné de l'eau bénite et des poudres pour son travail, sa santé et la construction qu'il avait entamée. Lorsque, je quittais Maristes pour me rendre en Casamance, j'y avais même laissé mes bagages. Mais, à mon retour, c'est un autre client qui m'avait demandé de venir chez lui à Cambérène », se défend le charlatan.
Acculé par le représentant du Ministère public qui lui demande s'il maîtrise tous les versets du saint Coran, il répond par la négative, avant de passer aux aveux. C’est ainsi que le parquet a requis deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme contre lui.
La défense quant à elle, a plaidé la relaxe à titre principal. Et, une application bienveillante de la loi à titre subsidiaire.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a condamné le prévenu à six mois d'emprisonnement ferme.
Ainsi, c'est au courant de l'année 2017 que Daouda Sall avait pris en location une chambre dans un domicile, sis à Hann Mariste. Sa victime, habitant la même maison, se rapproche de lui pour s'entendre dire qu'il est un marabout. C'est dans ces circonstances que la partie civile est tombée dans son piège, en se présentant chez lui. Sur place, Daouda Sall lui signifie qu'il est victime de maraboutage avant de lui donner de l'eau bénite.
Dès que la partie civile a fait usage de cette portion d'eau bénite, Daouda Sall lui réclame 1 million 300 mille francs. Ce, dans le but de lui permettre d'avancer dans son travail. Envoûtée, la partie civile obtempère, en lui donnant la somme sus indiquée. Comme si cela ne suffisait pas, Daouda Sall lui demande encore quelques jours plus tard, la somme de 5 millions de francs.
Après avoir encaissé ce denier montant, effectué en deux remises par la partie civile, le charlatan quitte les Maristes pour se réfugier en Casamance.
Suite à la plainte de la partie civile, les réquisitions faites au niveau de la Sonatel ont permis aux enquêteurs de le localiser avant de mettre le grappin sur lui à Cambérène.
Attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce mercredi, Daouda Sall, teint clair, vêtu d'un boubou traditionnel bleu foncé, nie dans un premier temps les faits. « La partie civile m'a donné certes, 6 millions de FCfa. Mais, ce n'était pas dans le but de le gruger. En tant que marabout, mon rôle se limite juste à formuler des prières pour les gens. Le reste, c'est Dieu qui s'en charge. Je lui avais donné de l'eau bénite et des poudres pour son travail, sa santé et la construction qu'il avait entamée. Lorsque, je quittais Maristes pour me rendre en Casamance, j'y avais même laissé mes bagages. Mais, à mon retour, c'est un autre client qui m'avait demandé de venir chez lui à Cambérène », se défend le charlatan.
Acculé par le représentant du Ministère public qui lui demande s'il maîtrise tous les versets du saint Coran, il répond par la négative, avant de passer aux aveux. C’est ainsi que le parquet a requis deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme contre lui.
La défense quant à elle, a plaidé la relaxe à titre principal. Et, une application bienveillante de la loi à titre subsidiaire.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a condamné le prévenu à six mois d'emprisonnement ferme.