D’après Libération, il a été cueilli en même temps que Mame Mbaye Senghor, ancien trésorier de la coopérative du Syndicat national des travailleurs des collectivités locales sous-section Dakar. Ils sont actuellement placés en garde à vue. Il faut dire que cette affaire date depuis trois ans. S’agissant des faits, des commerçants avaient versé chacun 2 millions pour une cantine, des marchands ambulants, entre 300 et 350 000 F CFA, pour des tables fictives.
Babacar Diop, responsable socialiste, a usé de son statut d’adjoint au maire pour mettre en œuvre son projet sans aucun fondement légal. Il a été attrait à la barre du tribunal de grande instance pour cette même affaire. A l’époque, le maître des poursuites avait requis à son encontre un an de prison, dont six mois ferme. A la barre, il avait reconnu avoir reçu de l’argent de la part de chacun des différents plaignants constitués de marchands ambulants, de tabliers et de quelques particuliers.
Au total, le montant encaissé par le mis en cause est estimé à plus de 25 millions francs CFA, dont 18 millions 500 mille FCFA versé par une des 21 victimes pour l’achat de sept cantines. Le procureur a demandé l’application de l’article 318 du code pénal, qui réprime les délits d’escroquerie. Il a rappelé que le mis en cause a reçu depuis longtemps des commerçants divers montants variant entre 1,5 millions FCFA et 2 millions FCFA contre la promesse de disposer de cantines au sein du marché. « M. Babacar Diop s’est arrogé le titre de coordonnateur du projet, alors qu’il n’est pas en mesure de prouver cette qualité de coordonnateur », a-t-il ajouté.
L’avocat de la partie civile, Me Abdoulaye Tall a demandé qu’il soit condamné pour « escroquerie et abus de confiance ». Tandis que son confrère de la défense, Me Baba Diaw, il a plaidé pour la « relaxe de son client au bénéfice du doute », tout en jugeant « excessif le délit d’escroquerie ». Rendant sa décision, le président du Tribunal l’avait reconnu coupable, avant de le condamner à 6 mois, dont un mois ferme.
Babacar Diop, responsable socialiste, a usé de son statut d’adjoint au maire pour mettre en œuvre son projet sans aucun fondement légal. Il a été attrait à la barre du tribunal de grande instance pour cette même affaire. A l’époque, le maître des poursuites avait requis à son encontre un an de prison, dont six mois ferme. A la barre, il avait reconnu avoir reçu de l’argent de la part de chacun des différents plaignants constitués de marchands ambulants, de tabliers et de quelques particuliers.
Au total, le montant encaissé par le mis en cause est estimé à plus de 25 millions francs CFA, dont 18 millions 500 mille FCFA versé par une des 21 victimes pour l’achat de sept cantines. Le procureur a demandé l’application de l’article 318 du code pénal, qui réprime les délits d’escroquerie. Il a rappelé que le mis en cause a reçu depuis longtemps des commerçants divers montants variant entre 1,5 millions FCFA et 2 millions FCFA contre la promesse de disposer de cantines au sein du marché. « M. Babacar Diop s’est arrogé le titre de coordonnateur du projet, alors qu’il n’est pas en mesure de prouver cette qualité de coordonnateur », a-t-il ajouté.
L’avocat de la partie civile, Me Abdoulaye Tall a demandé qu’il soit condamné pour « escroquerie et abus de confiance ». Tandis que son confrère de la défense, Me Baba Diaw, il a plaidé pour la « relaxe de son client au bénéfice du doute », tout en jugeant « excessif le délit d’escroquerie ». Rendant sa décision, le président du Tribunal l’avait reconnu coupable, avant de le condamner à 6 mois, dont un mois ferme.