Sans argent, sans terrain, les quatre agents de la Senelec ont porté l’affaire devant Dame justice. Appréhendé, AMS a comparu hier, devant le tribunal de Dakar pour abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux. Prenant la parole en premier, PK a informé avoir versé 3.775.000 francs au prévenu. Elle a ajouté avoir mis en relation ce dernier et les autres parties civiles.
« Depuis 2018, nous ne parvenons pas à entrer en possession de nos terrains. Au niveau des impôts et domaines, on nous a dit que les terrains ne sont pas valables. Ils nous ont recommandé d’aller à la mairie de Sangalkam. On a tout fait pour avoir les contacts du maire. Finalement, on a été mis en rapport avec son adjoint. Malheureusement, on n’a pas pu le rencontrer.
Entre-temps, mes collègues ont dit qu’ils souhaitent recouvrer leur argent », a relaté Mme Kane qui a reçu une avance de 2 millions de francs. MS, AD et FBH ont été grugés respectivement de 3 millions, 1 million et 2 millions francs. D’après la dernière nommée, les terrains se situent à Niakhirat. Le comparant leur avait promis les titres de propriété, après versement du montant de 2 millions de francs.
D'après Rewmi, , AMS a de son côté, dégagé en touche le faux. Il a reconnu toutefois avoir demandé à PK de le mettre en rapport avec des clients. « Le site est constitué de 20 parcelles de 150m2. Quand on a vu le receveur, il nous a dit que les terrains sont du Domaine national et qu’on doit se rapprocher de la mairie de Sangalkam », a déclaré le père de deux enfants.
Selon le représentant du Ministère public, le faux est établi. Car le prévenu a délivré des attestations signées par un receveur. « C’est le receveur du service des domaines de Rufisque qui leur a dit que le document n’est pas valable », a relevé le parquet. Pour la répression du prévenu, il s’est rapporté à la sagesse du tribunal. Le conseil de la défense a écarté le faux, avant de solliciter une application bienveillante de la loi. Relaxé du délit de faux, le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis et à rembourser les parties civiles.
« Depuis 2018, nous ne parvenons pas à entrer en possession de nos terrains. Au niveau des impôts et domaines, on nous a dit que les terrains ne sont pas valables. Ils nous ont recommandé d’aller à la mairie de Sangalkam. On a tout fait pour avoir les contacts du maire. Finalement, on a été mis en rapport avec son adjoint. Malheureusement, on n’a pas pu le rencontrer.
Entre-temps, mes collègues ont dit qu’ils souhaitent recouvrer leur argent », a relaté Mme Kane qui a reçu une avance de 2 millions de francs. MS, AD et FBH ont été grugés respectivement de 3 millions, 1 million et 2 millions francs. D’après la dernière nommée, les terrains se situent à Niakhirat. Le comparant leur avait promis les titres de propriété, après versement du montant de 2 millions de francs.
D'après Rewmi, , AMS a de son côté, dégagé en touche le faux. Il a reconnu toutefois avoir demandé à PK de le mettre en rapport avec des clients. « Le site est constitué de 20 parcelles de 150m2. Quand on a vu le receveur, il nous a dit que les terrains sont du Domaine national et qu’on doit se rapprocher de la mairie de Sangalkam », a déclaré le père de deux enfants.
Selon le représentant du Ministère public, le faux est établi. Car le prévenu a délivré des attestations signées par un receveur. « C’est le receveur du service des domaines de Rufisque qui leur a dit que le document n’est pas valable », a relevé le parquet. Pour la répression du prévenu, il s’est rapporté à la sagesse du tribunal. Le conseil de la défense a écarté le faux, avant de solliciter une application bienveillante de la loi. Relaxé du délit de faux, le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis et à rembourser les parties civiles.