En campagne présidentielle au poste frontière de Menton (Alpes-Maritimes), le candidat de l’extrême droite s’est encore illustré dans le domaine qu’il maîtrise le mieux : la polémique. Eric Zemmour s’en est pris cette fois-ci aux associations d’aide aux migrants avec des mots très durs.
« Je considère que ce sont des ennemis. Ils seront traités comme des ennemis. Il n’y aura plus de subventions qui seront versées. Je les sanctionne. Cédric Herrou devrait être en prison. Ils sont complices des passeurs », a-t-il déclaré devant une foule d’une dizaine de personnes venue l’accueillir avec des pancartes hostiles au polémiste.
« Moins de Zemmour, plus d’amour », « vive la France de la diversité et de l’inclusion », pouvait-on lire sur quelques-unes d’entre elles. Le candidat à la présidentielle française d’avril 2022 a assuré qu’une fois aux commandes, il mettra un terme aux activités de celles qu’il considère comme des ennemis : « Il n’y aura plus de tolérance envers ces associations qui pourrissent la vie des policiers. Ici la police passe son temps à renvoyer des migrants qui reviennent sans cesse. »
Poursuivant, Eric Zemmour a tenu à donner « sa » raison de l’attractivité de la France auprès des migrants : « Il n’y aura plus de tolérance envers ces associations qui pourrissent la vie des policiers ». Cette sortie du candidat d’extrême droite intervient au moment où il est au plus mal dans les sondages. Eric Zemmour ne récolte que 12% d’intentions de vote et est largement distancé par Valérie Pécresse et Marine Le Pen (qui comptent toutes les deux 18 %).