Les responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), des programmes nationaux de lutte contre le paludisme, des enseignants chercheurs, d’institutions de recherches en santé, d’universités des Etats-Unis, d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie, vont se réunir pendant 5 jours à Dakar, pour cogiter sur le paludisme et échanger sur son devenir dans les prochaines années. Créé en 2012 à l’université de Harvard, le cours se fera avec 150 participants issus de 32 nationalités et qui œuvrent dans la lutte contre le paludisme.
Selon le professeur Daouda Ndiaye, ce cours est d'une importance capitale, compte tenu du choix, pour la première fois, de l’Afrique pour abriter cette rencontre.
«C'est le premier cours mondial sur une maladie. Et c'est le paludisme. L'Afrique a été choisie. A un moment donné, les décideurs ont compris que nous devons faire partie de ce combat en tant qu'acteurs principaux, parce que le paludisme est présent en Afrique et dans le tiers-monde. Donc, il est important que nous soyons impliqués au premier niveau, parce que dans ce cours, des décisions importantes seront prises pour la lutte contre le paludisme», explique Pr. Ndiaye.
Très optimiste, il estime que «l'histoire du paludisme se décidera à Dakar pour les années à venir, puisque toutes les décisions qui émaneront de ce cours, serviront pour l'avenir de la lutte contre le paludisme pour l'Afrique et pour le monde».
Soulignant que les experts vont échanger avec les décideurs sur ce qu'ils vont faire, Pr. Ndiaye indique que l'objectif est de permettre aux Africains et à d'autres pays en développement, de pouvoir lier la connaissance scientifique et médicale et le travail de terrain, pour qu'il y ait une action directe. «Nous sommes heureux de recevoir ce cours, car cela prouve que l'Afrique a les moyens scientifiques, médicaux de pouvoir gagner la bataille», affirme le directeur du Cigass, qui assure que les décisions qui sortiront de ce conclave vont immédiatement servir.
«D’autant qu’il y aura des décisions en matière de prévention, de traitement mais aussi de financement. Aucun aspect ne sera occulté aussi bien sur le plan médical que scientifique. Les nouveaux outils et les candidats aux vaccins seront abordés», renseigne Pr. Daouda Ndiaye.
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Interpelé sur les vaccins contre le paludisme qu’on ne retrouve que dans trois, Pr. Daouda Ndiaye rétorque que certains pays étaient limités pour leur utilisation. «Et il y a eu beaucoup de débats par rapport à cela. L'idéal serait que tout le monde ait le vaccin, mais on comprend qu'un vaccin est complexe dans sa création et son financement. La quantité de vaccins qui a été proposée pour la fabrication, n'était pas assez suffisante pour tout le monde et il fallait faire des priorités», explique-t-il, avant d’ajouter que tous les pays ne peuvent pas avoir le même niveau de priorité.
«Le Sénégal est très en avance dans la lutte contre le paludisme. Il y a d'autres pays où le paludisme tue tous les jours, donc le vaccin ira là où il sera le plus en besoin. S'il y a assez de vaccins, ils seront au Sénégal, mais il faut privilégier le pays où le paludisme tue le plus. Fort heureusement, le Sénégal n'est pas un pays où le paludisme tue plus que d'autres maladies».
Selon le professeur Daouda Ndiaye, ce cours est d'une importance capitale, compte tenu du choix, pour la première fois, de l’Afrique pour abriter cette rencontre.
«C'est le premier cours mondial sur une maladie. Et c'est le paludisme. L'Afrique a été choisie. A un moment donné, les décideurs ont compris que nous devons faire partie de ce combat en tant qu'acteurs principaux, parce que le paludisme est présent en Afrique et dans le tiers-monde. Donc, il est important que nous soyons impliqués au premier niveau, parce que dans ce cours, des décisions importantes seront prises pour la lutte contre le paludisme», explique Pr. Ndiaye.
Très optimiste, il estime que «l'histoire du paludisme se décidera à Dakar pour les années à venir, puisque toutes les décisions qui émaneront de ce cours, serviront pour l'avenir de la lutte contre le paludisme pour l'Afrique et pour le monde».
Soulignant que les experts vont échanger avec les décideurs sur ce qu'ils vont faire, Pr. Ndiaye indique que l'objectif est de permettre aux Africains et à d'autres pays en développement, de pouvoir lier la connaissance scientifique et médicale et le travail de terrain, pour qu'il y ait une action directe. «Nous sommes heureux de recevoir ce cours, car cela prouve que l'Afrique a les moyens scientifiques, médicaux de pouvoir gagner la bataille», affirme le directeur du Cigass, qui assure que les décisions qui sortiront de ce conclave vont immédiatement servir.
«D’autant qu’il y aura des décisions en matière de prévention, de traitement mais aussi de financement. Aucun aspect ne sera occulté aussi bien sur le plan médical que scientifique. Les nouveaux outils et les candidats aux vaccins seront abordés», renseigne Pr. Daouda Ndiaye.
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Interpelé sur les vaccins contre le paludisme qu’on ne retrouve que dans trois, Pr. Daouda Ndiaye rétorque que certains pays étaient limités pour leur utilisation. «Et il y a eu beaucoup de débats par rapport à cela. L'idéal serait que tout le monde ait le vaccin, mais on comprend qu'un vaccin est complexe dans sa création et son financement. La quantité de vaccins qui a été proposée pour la fabrication, n'était pas assez suffisante pour tout le monde et il fallait faire des priorités», explique-t-il, avant d’ajouter que tous les pays ne peuvent pas avoir le même niveau de priorité.
«Le Sénégal est très en avance dans la lutte contre le paludisme. Il y a d'autres pays où le paludisme tue tous les jours, donc le vaccin ira là où il sera le plus en besoin. S'il y a assez de vaccins, ils seront au Sénégal, mais il faut privilégier le pays où le paludisme tue le plus. Fort heureusement, le Sénégal n'est pas un pays où le paludisme tue plus que d'autres maladies».